DONEC, L'homme nouveau
Bonjour à tous,
Cabu nous a quitté en début d’année dans des circonstances où le fanatisme le dispute à la méchanceté. Nous ne verrons plus cet homme affable, chevelu et modeste. Son œuvre nous reste, tout un cortège de personnages drolatiques. L’un d’eux ne manque pas de retenir mon attention, parangon de bêtise : le « beauf ». Chaque soir à l’heure de la soupe aux choux je le vois apparaitre sur l’écran de télévision accompagné de ses épigones arborant étendards et blousons réfléchissants. Ils crient, gesticulent allument des feux de pneus et de palettes. Hier soir il est interpellé par un artisan las de ne pouvoir travailler. Le « beauf » tel un énorme escargot à moustache se calfeutre dans sa coquille en croisant les bras. Il répond avec une admirable fausseté. Le brave homme est ahuri d’apprendre que toutes ces grèves, ces routes coupées, ces trains à l’arrêt, ces centrales nucléaires éteintes ont été décrétés pour son bien.
Le « beauf » est un adepte de la communication à l’ancienne. Il rédige un tract qu’il souhaite publier dans les quotidiens. Tous se désistent sauf l’Huma (sans doute un hasard). Pour la peine sans qu’il n’y soit pour rien aucun titre ne paraitra le lendemain, sauf l’Huma. Interrogé sur un plateau télé, c’est un festival de réponses biaisées où la langue de bois confine à l’art.
Mais ne nous y trompons pas cette énergie dépensée l’est pour une bonne cause, permettre aux petites gens de vivre mieux et de faire cesser l’affreuse exploitation des travailleurs par le grand patronat.
Et au bout du compte créer un « homme nouveau » libéré des contraintes de l’économie de marché et de l’ultralibéralisme. Cet homme nouveau existe, il est en expérimentation au Venezuela.
A la semaine prochaine
Donec
Bonjour à tous,
Cabu nous a quitté en début d’année dans des circonstances où le fanatisme le dispute à la méchanceté. Nous ne verrons plus cet homme affable, chevelu et modeste. Son œuvre nous reste, tout un cortège de personnages drolatiques. L’un d’eux ne manque pas de retenir mon attention, parangon de bêtise : le « beauf ». Chaque soir à l’heure de la soupe aux choux je le vois apparaitre sur l’écran de télévision accompagné de ses épigones arborant étendards et blousons réfléchissants. Ils crient, gesticulent allument des feux de pneus et de palettes. Hier soir il est interpellé par un artisan las de ne pouvoir travailler. Le « beauf » tel un énorme escargot à moustache se calfeutre dans sa coquille en croisant les bras. Il répond avec une admirable fausseté. Le brave homme est ahuri d’apprendre que toutes ces grèves, ces routes coupées, ces trains à l’arrêt, ces centrales nucléaires éteintes ont été décrétés pour son bien.
Le « beauf » est un adepte de la communication à l’ancienne. Il rédige un tract qu’il souhaite publier dans les quotidiens. Tous se désistent sauf l’Huma (sans doute un hasard). Pour la peine sans qu’il n’y soit pour rien aucun titre ne paraitra le lendemain, sauf l’Huma. Interrogé sur un plateau télé, c’est un festival de réponses biaisées où la langue de bois confine à l’art.
Mais ne nous y trompons pas cette énergie dépensée l’est pour une bonne cause, permettre aux petites gens de vivre mieux et de faire cesser l’affreuse exploitation des travailleurs par le grand patronat.
Et au bout du compte créer un « homme nouveau » libéré des contraintes de l’économie de marché et de l’ultralibéralisme. Cet homme nouveau existe, il est en expérimentation au Venezuela.
A la semaine prochaine
Donec
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