31 décembre 2015

FREMM PROVENCE à Djibouti

FREMM PROVENCE à Djibouti
Déploiement longue durée

Depuis le 23 décembre 2015, la frégate multimissions « Provence », positionnée en mer d’Arabie, a intégré le Carrier Strike Group 8 constitué autour du porte-avions USS « Harry S. Truman ». Ce groupe aéronaval est soutenu à la mer par le ravitailleur USNS « Medgar Evers » et le pétrolier ravitailleur USNS « John Lenthall ». C’est avec ce dernier que la « Provence » a réalisé le 24 décembre un ravitaillement à la mer en gazole.



28 décembre 2015

Voeux des Anciens de la Jeanne

VOEUX pour 2016 des Anciens de 
"la Jeanne"



Les Anciens de la "JEANNE" souhaitent une excellente année 2016 à tous les marins,
 A ceux qui sont en mer , à terre ou dans les airs. 
A ceux qui y furent et à ceux qui y seront!
Bon vent et bonne mer




Dessin  (c) Alain Carpier

LA « MEUSE » A FAIT SES ADIEUX ET…SES CARTONS.

LA « MEUSE » A FAIT SES ADIEUX ET…SES CARTONS.




06 juin 2015 : c’est le grand jour, la dernière sortie à la mer du bateau. Là encore, retrouvailles et souvenirs pour les 16 anciens commandants présents ce jour là, les marins, leurs proches et leurs familles, sans oublier nos 10 collégiens de Bouligny eux aussi de la partie. Les différents ateliers de « matelotage », de découverte des armes d’infanterie etc. , une démonstration d’hélitreuillage et le fameux baptême en EDO ont été très appréciés tout comme le déjeuner sur la plateforme hélicoptère. Une dernière montée en allure à puissance maximale, à 19,6 nœuds, témoigne une dernière fois de l’excellence de trente cinq années d’entretien quotidien en machine. De retour à quai, les familles ont eu la chance de visiter le « Charles de Gaulle », clin d’œil à notre mission principale mission et aux 35 années de ravitaillement effectués au profit des porte-avions « Clemenceau », « Foch » puis « Charles De Gaulle », sans oublier, depuis le 11 mars dernier, le « Carl Vinson ». Le BPC « Tonnerre » a également ouvert ses portes aux plus curieux afin de leur faire découvrir la vie à bord d’un bâtiment « nouvelle génération ».



Désarmer et démonter : nouvelle mission et changement de rythme.

Parallèlement à ces activités de rayonnement, le retour à Toulon est d’abord orienté vers le désarmement du bâtiment. Notre mission est de démonter et de débarquer tout le matériel qui peut être avantageusement réutilisé par d’autres.
Chaque jour les marins démontent, vérifient, remisent et reconditionnent les pièces et les rechanges, qui se comptent en centaines voire pour certains types de matériels, par milliers. Ces matériels sont destinés aux organismes de soutien à terre qui les mettront à leur tour à disposition d’autres unités encore opérationnelles ou les identifieront simplement auprès des formations qui en feront usage. C’est un travail minutieux, répétitif, parfois mené dans l’ombre et dans les moindres recoins du bâtiment. Il est pourtant très utile, voire indispensable, notamment pour les trois ravitailleurs restants.

Le calendrier établi avec les différents services à terre doit être scrupuleusement respecté car en fin d’été, les deux tiers de l’équipage quitteront le bord pour rejoindre d’autres unités et il n’y aura plus autant de main d’œuvre disponible pour démonter ou décharger. Défi d’une autre nature certes, mais mission indispensable cependant, à mener avec la même ardeur et sans état d’âme, à l’instar des objectifs fixés à la mer




Marion Dufresne OP3-2015

Marion Dufresne OP3-2015
escale à Kerguelen


une très belle carte postale du Marion Dufresne II réalisée par Michel Brisset et postée par Maryvonne en route vers l'île Saint-Paul






Merci Maryvonne


Avant de s’installer à La Réunion, Michel Brisset a toujours vécu près des quais. Né à Saint-Malo, il a passé son enfance au Havre (là où le Marion

Dufresne a été construit), bercé par les sirènes des paquebots qu’il apercevait de la fenêtre de sa chambre, « tout illuminés, le soir ». A Brest, il s’est passionné pour la flotte de la Marine Nationale, puis pour les voiliers de légende qu’il a découverts lors de la Monaco Classic Week.

N’étant pas navigateur, il pourrait n’être qu’un observateur assidu, une sorte d’amoureux transi, mais Michel Brisset allie à sa passion un talent particulier. Il maîtrise l’art du détail. Formé aux Beaux-Arts, boulimique du dessin de précision,
il reproduit avec minutie tout ce qui a trait à la navigation de plaisance, aux cargos, paquebots et navires de la Marine (sans parler des paysages, animaux, véhicules terrestres à deux ou quatre roues, machines et engins, avions, hélicoptères et portraits, à la demande...) Le Marion Dufresne ne pouvait donc échapper à son regard acéré. Avec une précision photographique, il l’a dessiné sous tous les angles. Des passagers, des membres d’équipage, des militaires, des commandants lui demandent à chaque escale un dessin personnalisé.


http://www.lequotidien.re/pdfs/TAAF.pdf 


27 décembre 2015

Le Quotidien

Le Quotidien supplément gratuit du 3 octobre 2015

pour ceux qui aiment les TAAF, le Marion Dufresne un numéro gratuit du Quotidien
A ne pas manquer!





http://www.lequotidien.re/pdfs/TAAF.pdf

Brest Joyeux Noël 2015 PHM L.V. LE HENAFF

Brest Joyeux Noël 2015 
PHM L.V. LE HENAFF



LE “LIEUTENANT DE VAISSEAU LE HÉNAFF” ENTRE AU BASSIN

Le jeudi 26 novembre 2015, l’aviso « LV Le Hénaff » est entré au bassin n°2 de la Base Navale de Brest. Cette manœuvre de mise au bassin s’est déroulée en deux temps et a duré près de huit heures. Il s’agit tout d’abord de faire entrer le bâtiment dans son bassin, puis dans une deuxième partie plus technique, de vidanger le bassin et de poser le bâtiment sur ses cales.

Ainsi, au petit matin, l’aviso appareilla de son quai pour remonter la Penfeld. Il franchit le pont de Recouvrance (qui n’eut pas besoin d’être rehaussé) vers 10h30. Puis, une fois la marée plus propice, il entra lentement au cœur du bassin. Ces manœuvres semblent aisées d’aspect extérieur mais sont en réalité très pointues, imposant une grande précision et une vigilance constante.

La deuxième phase débuta vers 13h30. Doucement, la porte du bassin se referma sur le bâtiment puis la vidange débuta. Le bâtiment se posa au fond du bassin. On vint alors positionner de chaque côté de la coque des poutres en bois (appelées « clefs ») permettant de le stabiliser. Ce n’est que lorsque le bâtiment fut posé en équilibre que le bassin finit d’être vidé.

Les travaux sur le « LV Le Hénaff » peuvent désormais débuter. Cette période s’inscrit, telle une opération militaire, dans un cadre très large. En effet, les actions menées pendant cet entretien dépasseront le simple cadre des travaux sur le navire. Il s’agira également d’améliorer l’entraînement des marins, de renouer les liens et partenariats avec le monde civil, de consolider le lien avec les familles et de préparer le retour à la mer…

Aspirant Felix B.






Samedi 5 décembre, une délégation de marins du « LV Le Hénaff » a rejoint les enfants de l’association « Loisir pluriel »(1) de Quimper pour assister au nouveau spectacle du comité « Noël pour tous » nommé pour l’occasion « Noël sous les étoiles ».

Magiciens, clown, cavaliers voltigeurs, acrobates de sangles aériennes et de barres russes se sont succédé pour donner le sourire aux petits comme aux plus grands. Ces artistes mondialement connus venus des troupes les plus prestigieuses (à l’exemple du cirque Nikuloj de Moscou ou encore du cirque du soleil) étaient rassemblés sur la scène de l’Arena pour cette après-midi magique. Les marins et les enfants ont partagé une expérience enrichissante et un moment d’émerveillement commun.




A l’issu du spectacle, les enfants ont rejoint Quimper les têtes remplies de milles souvenirs et des étoiles plein les yeux.

*(1) L’association « Loisir pluriel » a pour but l’accueil d’enfants handicapés en dehors du cadre familial avec leurs frères et sœurs en vue de développer des moments de partage et de lutter contre la discrimination.


BPC MISTRAL à Abidjan Côte d'Ivoire

BPC MISTRAL à Abidjan 
Côte d'Ivoire Corymbe 131






Par RFI Publié le 15-12-2015 Modifié le 15-12-2015 à 14:56


A Abidjan, le porte-hélicoptères français Mistral a accosté au port depuis quatre jours. Un navire BPC (bâtiment de projection et de commandement) qui croise dans les eaux du golfe de Guinée pour aider les Etats africains à lutter contre la piraterie, la pêche illégale et le cas échéant effectuer des manœuvres conjointes avec les marines nationales.

Dans le jargon militaire, c'est ce que l'on appelle une « relâche opérationnelle ». Pendant une semaine, l'équipage du Mistral va procéder à des opérations tactiques avec les forces françaises basées en Côte d’Ivoire, mais aussi avec les forces armées ivoiriennes pour des manœuvres spécifiques dans les environs d'Abidjan et de San-Pédro.




Le but est de perfectionner des troupes qui sont déjà aguerries, selon le vice-amiral Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l'Atlantique. « Nous sommes très heureux de participer à l’entraînement des équipages de la marine ivoirienne, qui sont déjà excellents, dit-il. C’est une marine de haute mer capable d’aller affronter le mauvais temps, les ennemis et le grand large ».





Retour en France à la mi-janvier

La coopération militaire et maritime avec les Etats riverains du golfe de Guinée permet aussi de lutter contre la piraterie en haute mer et la pêche illicite. Des domaines dans lesquels la marine ivoirienne progresse également : « La pêche illicite, c’est dans ce domaine que nous avons mené beaucoup plus d’activités. Entre 2014 et 2015, nous avons fait près de 20 arraisonnements », détaille le contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine nationale ivoirienne.

Au terme de ces opérations, le porte-hélicoptères Mistral lèvera l'ancre pour reprendre le cap vers le Sénégal d'où il rejoindra Toulon à la mi-janvier 2016.




Le chef de la marine ivoirienne et le vice-amiral français De Oliveira invitent la presse à bord du BPC Mistral
Lundi 14 Décembre 2015. Abidjan. Le vice-amiral d`escadre Emmanuel d Oliveira, commandant la zone maritime atlantique et préfet maritime de l’atlantique pour la France a animé une conférence de presse à bord du BPC Mistral . L’amiral était entouré du contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine ivoirienne et du capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, Pacha du Mistral


Sa relâche en Côte d'Ivoire intervient après des passages au Ghana, au Congo et plus récemment au Togo. Navire polyvalent, le Mistral a été visité hier par de nombreuses personnalités, dont le ministre en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi. Pour découvrir cette ''ville sur mer'', le ministre de la Défense était accompagné de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Georges Serre, et du secrétaire général du Conseil national de sécurité, Alain Donwahi, ainsi que le contre‐amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine nationale. «Nous sommes à Abidjan parce que la marine ivoirienne est en pleine renaissance. Elle a connu une période pendant les troubles où elle n'allait plus en mer. Les bateaux étaient cassés. Maintenant, nous avons une marine jeune et en plein développement. Donc, elle doit former ses équipages et les entraîner. Nous sommes très heureux de participer à l’entraînement des équipages de la marine ivoirienne qui sont déjà excellents. Ils l'ont prouvé plusieurs fois dans les exercices que nous avons faits cette année. C'est une marine de haute mer capable d'aller affronter le mauvais temps, les ennemis et le grand large. 





Donc, nous menons une manœuvre tactique de haut niveau avec la marine ivoirienne pour tester la capacité de réactivité, de réponse interarmées des forces armées ivoiriennes», a déclaré le vice‐amiral d'escadre, Emmanuel de Oliviera, préfet maritime de l’Atlantique, commandant la zone maritime Atlantique. Selon cet officier français, le Mistral vogue dans les eaux du Golfe de Guinée pour la protection des biens et intérêts français à l’étranger, particulièrement dans les pays de cette zone. «Nous allons signaler à la marine ivoirienne, les marines qui sont en infraction ou les navires pirates. Ensuite, nous souhaitons que les marines africaines prennent en charge l’arraisonnement du bateau et conduise la procédure judiciaire jusqu'à la condamnation des délinquants. Je me réjouis de voir que la marine ivoirienne, avec ses fusiliers commandos, mène des opérations de reprise de force, c'est‐à‐dire d'assaut à la mer avec un grand succès. Elle l'a prouvé plusieurs fois cette année », a‐t‐il ajouté. La présence du Mistral au large d'Abidjan participe de cette coopération. Il s’agit de permettre aux militaires ivoiriens de bénéficier des techniques dont ils ne disposent pas et dont ils pourraient faire usage dans le cadre des opérations de maintien de la paix ou de surveillance des activités illicites telle que la piraterie maritime. Du 18 au 21 décembre, sera organisé conjointement avec les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et les Forces françaises en Côte d'Ivoire (Ffci), un grand exercice amphibie dénommé ''Mistral d'Ivoire 15 ''. 




Cet entraînement se découpera en plusieurs phases. La première aura pour objet d'entraîner les pilotes des véhicules Ffci et des Frci à évoluer avec les chalands de débarquement sur la plage, un débarquement amphibie complet de force armée sur un site dédié. Au total, cet exercice verra l'embarquement à bord du Mistral, de 280 personnes et 60 véhicules pour 72 heures de manœuvres amphibies au large d'Abidjan et de San‐Pedro. Ce mardi 15 décembre, des périodes d'instructions opérationnelles dans les domaines allant de la plongée à la mise en œuvre des procédures utilisées pour les tirs d'artillerie en mer seront organisées au profit de 24 marins ivoiriens. Sous le commandement du capitaine de vaisseau Benoît de Guibert depuis juillet 2014, le Bpc Mistral compte un équipage de 28 officiers, 161 sous‐officiers et 75 quartiers‐maîtres et matelots. Deuxième plus grand bâtiment français après le porte‐ avions Charles de Gaulle, ce porte‐hélicoptères peut‐être appelé à constituer la pièce maîtresse de plusieurs types d'opérations aéromobiles, des opérations amphibies, des missions de gestion de crise, de commandement d'opération, de transport de troupes ou de soutien santé. 
Cyrille DJEDJED 

25 décembre 2015

85 ans après... TAAF Ile de Saint-Paul

Jeanne YAN, une enfant de l'île Saint-Paul



le 6 décembre 1930, le vapeur L'île Saint-Paul aborde l'île par le nord. 
Sous les ordres du commandant Darmencourt, le bateau vient assurer la relève des gardiens de l'île. Rien n'est encore connu du drame qui s'est joué au cours de l'année. 

René Bossière dirigeant de la Langouste Française,
un de ceux par qui le drame advint





A bord des Bretons de la région de Concarneau, ils sont 22 dont 3 couples et une petite fille de 5 ans : Jeanne Yan.
Son père Prosper sera le contremaître de la conserverie et sa mère, Marie, dirigera les ouvrières. Elle  est déjà venu sur l'île l'année précédente et ayant souffert des conditions précaires de la vie sur l'île, elle est autorisé à embarquer sa chambre à coucher. Elle apporte aussi un landau, des jouets pour l'enfant et des objets personnels. 






Une autre enfant est à bord, Maria Le Brunou, fille d'un premier mariage de Louise, elle aussi âgée de 5 ans et que la famille, sans avoir connaissance du drâme a envoyé à Saint-Paul pour y retrouver ses parents.  Elle débarquera elle aussi avec ses sabots de bois et ses jouets.


Avec eux, une centaine de manoeuvres malgaches embarqués à Tamatave et à Farafangana.

L'équipage est étonné du silence sur l'île. Aucune manifestation des gardiens jusqu'à ce qu'une embarcation conduite par Louis Herlédan accoste le vapeur. Hissé à bord, il va raconté le drame qui s'est joué.

Jeanne Yan est, 85 ans plus tard, à Concarneau pour l'inauguration du square des Oubliés de Saint-Paul et la pose de la plaque. Agée de 91 ans, elle est le seul témoin vivant de ce drame. Sa mère est la soeur de Pierre Quillivic. 




Jeanne explique que sa mère s'attendait à voir Pierre, son oncle,  venir les chercher au bateau. Elle apprendra que celui-ci a disparu en mer lors d'une sortie en solitaire.
Jeanne a des souvenirs de l'île mais surtout elle a entendu les récits de ses parents et des pêcheurs et ouvriers de l'usine revenus en Bretagne.




http://www.ouest-france.fr/bretagne/concarneau-29900/concarneau-une-ceremonie-emouvante-pour-les-oublies-de-saint-paul-3931713



Jeanne Yan jetant une rose à la mer en hommage aux Oubliés de Saint Paul photo JM Bergougniou




Les Oubliés de Saint-Paul, abandonnés sur l'île en 1930, ont leur stèle et leur square. Un hommage officiel a été rendu, dimanche, face à la mer, en présence du préfet des Terres australes et antarctiques françaises.

Dimanche, près de 150 personnes se sont retrouvées sur le fronton de mer, face à l'océan, dans un vent presque austral, froid et violent, comme pour rappeler physiquement les Oubliés de Saint-Paul et la tragédie qu'ils vécurent il y a 85 ans. Abandonnés sur l'une des îles les plus isolées au monde, aux confins sud de l'océan indien, les sept volontaires qui, en 1930, avaient accepté de garder l'usine de langoustes des frères Bossière, attendirent pendant neuf mois le navire de ravitaillement. Une longue attente qui signa la mort de quatre d'entre eux et de la petite fille née sur l'île.


Dominique Virlouvet et Maryvonne Le Huludut

Un long combat
Dimanche, c'était la conclusion d'un long combat mené par l'association Faire vivre le souvenir des Oubliés de Saint-Paul, gérée par Dominique Virlouvet et Maryvonne Tateossian, petite nièce et fille de Julien Le Huludut, l'un des rescapés, enterré aujourd'hui au cimetière du centre-ville.



Louise et Maria devant
la tombe de Victor


Les noms de ces huit oubliés, dont la petite Paule, sont désormais, enfin, gravés dans le bronze face à la mer, comme pour signifier la fin de leur oubli.




« Mon papa doit être heureux, glisse Nicole Hérlédan, fille de Louis Herlédan, l'un des rescapés. Même si cette reconnaissance arrive tard.»


Hervé Puloc'h, petit-fils de Manuel Puloc'h, mort du scorbut, ajoute : « C'est une période que mon père voulait oublier. Mon grand-père a eu une vie de misère. Sa mort a laissé ma grand-mère, ma tante et mon père dans le dénuement le plus total. Malgré le procès gagné contre la Langouste française, aucune indemnité n'a été versée. 


Ils ont cru en une vie meilleure



La reconnaissance, c'est bien. Mais la souffrance ne s'oublie pas. »
Laëtitia Boidin, qui représentait le maire, a précisé qu'il ne « s'agit pas ici de nostalgie passéiste mais bien d'un devoir de mémoire. Parce qu'il ne fallait pas que les Oubliés soient oubliés une seconde fois ».
« La création de l'association en décembre 2013 a été le terreau fertile pour dire qu'il existe un droit de mémoire », a poursuivi, émue, Cécile Pozzo Di Borgo, préfet des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf). Ouest-France Catherine GENTRIC.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/concarneau-hommage-emouvant-aux-oublies-de-saint-paul-889003.html

http://www.envelopmer.blogspot.fr/2013/07/les-oublies-de-saint-paul.html

Humour dans le carré par Donec 25 décembre

JOYEUX NOËL A TOUS

Bonjour à tous,

Je profite des quelques minutes de liberté entre l’ouverture des cadeaux et la mise au four de la dinde aux marrons pour vous rappeler que le moment est venu d’avoir une pensée pour tous ceux qui veillent sur notre liberté.




D’abord à nos troupes engagées dans des opérations extérieures au Mali en Centrafrique et ailleurs.

A ceux qui en France viennent en renfort des forces de police et de gendarmerie.

L’équipage du porte avions, ses escadrilles et son escorte dans le golfe Persique.

Ceux de la frégate Aquitaine qui a appareillé il y a trois jours de Brest.



Les hommes des SNA et SNLE tapis dans les profondeurs de l’océan.

Les guetteurs sémaphoriques en général et ceux de Cap Couronne en particulier.

Et je n’oublie pas les canotiers de la Société Nationale de Sauvetage en Mer qui ne vont pas manquer d’être bipé juste avant d’attaquer le foie gras.


Alors joyeux noël à tous

Donec

22 décembre 2015

le D'entrecasteaux poursuit ses essais à Brest

La classe D'Entrecasteaux ou bâtiments multi-missions (B2M)est une classe de patrouilleurs hauturiers non armés, développée et produite par Kership, coentreprise créée en 2013 par Piriou (55%) etDCNS (45%). Cette classe porte le nom du navigateur français Antoine Bruny d'Entrecasteaux.


Le D'Entrecasteaux à son accostage vendredi au ponton Fremm. | Ouest-France

Ouest-France

Construit par Piriou, le premier bâtiment multi-missions de nouvelle génération va poursuivre ses essais à Brest.


Le D’Entrecasteaux est de retour à Brest ! Le premier bâtiment multi-missions de la Marine est arrivé vendredi pour une nouvelle série d’essais. Ils débuteront en 2016 et devraient durer plusieurs semaines. À l’issue de cette période, il devrait être remis à la Marine, pour ensuite rejoindre la Nouvelle-Calédonie et Nouméa, son port d’attache. Le D’Entrecasteaux était déjà venu à Brest pour des essais de tractions.


Premier d’une série de quatre bâtiments, le bâtiment multi-missions (B2M) D’Entrecasteaux a pour vocation première d’assurer les missions de souveraineté outre-mer en remplacement des bâtiments de transport léger (Batral).


Le D’Entrecasteaux a été construit par Kership (société créée en 2013 par Piriou et DCNS) à Concarneau. Long de 65 mètres, déplaçant 2 300 tonnes, il offre une capacité de remorquage de 30 tonnes.


LES B2M

Longueur 65 m
Bau (Largeur) 14 m
Tirant d'eau 4,2 m
Déplacement 1 500 t lège, soit 2 300 t en pleine charge
Équipage de 23 hommes

Ils disposeront d'une capacité de remorquage de 30 tonnes, d'une grue de levage et pourront embarquer 20 personnes supplémentaires. L'autonomie à la mer prévue est de 30 jours

La Direction générale de l'Armement (DGA) a commandé le 30 décembre 2013 au groupement d'entreprise Piriou la construction de trois unités de ce type et à signé avec DCNS un contrat pour leur maintien en condition opérationnelle pendant six ans. Un quatrième bâtiment, qui avait été prévu en option, a été commandé dans les mêmes conditions en mai 2015 suite à l'actualisation de la Loi de programmation militaire.

Ces quatre patrouilleurs hauturiers sont destinés à remplacer les BÂtiment de TRAnsport Léger (acronyme BATRAL) de la Classe Champlain, mis en service à partir de 1974. Contrairement aux BATRAL, ils n'ont pas de capacité amphibie.

Selon Chantal Péchoux, manager B2M à la DGA, leur mission sera : « Assurer l’ensemble des actions de l’État en mer : la surveillance et la protection des intérêts français dans les zones économiques exclusives (ZEE), la sauvegarde et l’assistance au profit des populations notamment en cas de catastrophes naturelles, la projection de forces de police ou de gendarmerie dans le cadre de la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic, la piraterie ou encore la police des pêches. »

Le Bougainville chez Piriou


photo (c) JM Bergougniou


photo (c) JM Bergougniou


18 décembre 2015

Le MARION DUFRESNE II à Kerguelen le 25 novembre 2015 Trekker

Le MARION DUFRESNE II 
à Kerguelen le 25 novembre 2015

Le MD2 a fait escale à Kerguelen le 25 novembre. le temps n'était pas au beau fixe semble-t-il.




En examinant les cachets nous retrouvons au recto les cachets habituels  
Pour ceux qui ne les connaitraient pas : 
Cachet CMA-Ships Marion Dufresne
le cachet et signature du commandant T Duduit
le cachet Courrier posté à bord et pour les anglophones : Posted at sea
le cachet de Mme le préfet des TAAF signé manuellement
le cachet vert de la réserve naturelle
le cachet de l'OP3-2015
et le cachet d'HELILAGON, la compagnie d'hélicoptères sous-traitant la desserte des bases
les TAD de Port-aux-Français à la date du 25-11-2015




 Au verso, les empreintes de divers tampons

celui de l'OPEA représentant des TAAF auprès du Marion Dufresne Vincent Kerzerho
celui de la coordinatrice Tourisme Anne Recoules





celui de Nicolas ChatelainPrg 137 Antavia
celui de Marie-France accompagné de son chien mais nous n'en savons pas plus.. Elle semble une habituée des TAAF et des Eparses
la position de Port-aux-Français



enfin ceux du médecin du bord Pauline Bourdet
du futur médecin d'Amsterdam Nicolas Rombauts





Enfin le cachet du TREKKER

L'administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises donne son accord à Bertrand Lesort, François Garde, Fred Champly (médecin de l’expédition) et Mika Charavin (chef de l’expédition, guide-accompagnateur spécialiste des régions polaires) pour la réalisation de l'expédition TREKKER 2015 qui vise à accomplir une traversée nord-sud intégrale de Kerguelen.

Du 13 Novembre au 30 décembre 2015.




Latitudes Nord sur Facebook

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...