embusqués et bon vieux temps
par Donec
Bonjour à tous,
En 1914 le courage et le mépris de la mort n’était pas l’apanage de toute l’armée française qui cachait en son sein toute une population d’embusqués. Même Clemenceau ne parvint jamais à l’envoyer au baroud.
En 1914 le courage et le mépris de la mort n’était pas l’apanage de toute l’armée française qui cachait en son sein toute une population d’embusqués. Même Clemenceau ne parvint jamais à l’envoyer au baroud.
Cependant on ne la faisait pas aux Parisiens.
Telle cette histoire arrivée à l’écrivain Francis de Miomandre.
Se rendant à son travail, il est pris à partie par une receveuse de bus :
- « Il y en a qui préfèrent le boulevard aux tranchées ! » - « Le stylo c’est moins lourd que la riflette ! »
Il proteste.
« De quoi, de quoi, v’la que vous m’insultez, descendez embusqué ! » et elle lui assène au passage un coup sur la tête de son porte tickets.
Il se fait soigner et deux heures plus tard, la tête bandée il reprend le même autobus où la même receveuse l’accueille sans le reconnaitre. Elle écarte les passagers.
- « Les grands blessés d’abord, montez mon officier ! »
Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine
Donec
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