Alger Monument aux Marins
Le monument aux marins d'Alger est né d'un oubli…
Les marins algériens morts pour la France lors de la première guerre mondiale ont été tout simplement oubliés sur le monument aux morts du sculpteur Landowski.
Commandé par la ville d’Alger, ce monument cherche à montrer l’étroite relation qui unissait les populations d’Europe et d’Afrique : Ce qui est particulièrement visible dans le groupe qui s’inscrit dans le dos du monument, « Les deux femmes, les deux vieillards, l’européen et l’arabe s’appuient l’un sur l’autre. L’unité de sentiment a conduit à l’heureux effet plastique », écrit Landowski dans son Journal en 1921. Ce symbole de la fraternité franco-algérienne, scellée par deux guerres mondiales, n’a pas été transféré en France comme le fut le monument aux morts du Maroc.
Devenu le symbole de la présence coloniale, il a été masqué en 1978, à l’occasion d’une rencontre des Pays africains à Alger, d’un coffrage en ciment, par les autorité algériennes.
Il fallut réparer l'oubli.
Un monument aux marins morts 1914-1918 sera érigé rue Carnot (au-dessus du port d'Alger). La fresque est sculptée en 1933 par Halbout de Tanney.
Face à la mer, il se trouvait en face de l'Hôtel Aletti.
Viendront s'y rajouter les morts de la guerre 39-45 dont la longue liste des marins décédés à Mers-El-Kébir.
Le monument sera démonté en 1962 et reconstruit à Toulon / Cap-Brun.
Venue de Suisse sur la Côte d'Azur à la fin du 19e siècle, la famille Aletti se lance dans l'hôtellerie.
La réussite d’Aletti est spectaculaire. En moins de 30 ans il bâtit un véritable empire hôtelier avec les 5 plus beaux hôtels de Vichy et employant jusqu’à 2500 personnes. Après la guerre ces hôtels allaient fermer les uns après les autres sauf un, le Thermal Palace, encore ouvert de nos jours sous le nom d’Aletti Palace.
Joseph Aletti dirigeait d’une main de maître cet empire hôtelier de plus de 1 300 chambres, en observant et supervisant tout dans un souci permanent de perfection.
La rampe Magenta vers la gare et le port |
L'hôtel est devenu le Safir et a perdu de sa grandeur. |
Ce Mémorial, qui était autrefois érigé à Alger, se trouve maintenant, au Cap Brun, à Toulon, tout près du Mémorial de la Vierge du Cap Falcon.
photo JM Bergougniou |
photo JM Bergougniou |
"A la mémoire des officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et marins de La Bretagne, disparus à Mers-El-Kebir, les 3 et 6 juillet 1940, pour l'honneur du Pavillon français".
Cette stèle commémorative se trouve Batterie basse au Cap Brun
photo JM Bergougniou |
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