Trophée Jules Verne Retour à Brest
A 10 h 30 samedi, Banque Populaire V, le nouveau vainqueur du Trophée Jules-Verne, a touché terre et s'est amarré au port du Château de Brest. Loïck Peyron et ses 13 coéquipiers ont été accueillis, sous la pluie, par des milliers de personnes, parmi lesquelles le ministre des Sports David Douillet. Le maxi-trimaran a officiellement franchi la ligne d'arrivée, vendredi soir, à 23 h 14 et 35 secondes.
de notre correspondant spécial à Brest (même) Claude Bélec.
21 760 milles à parcourir autour du monde par les trois caps… Le Trophée Jules Verne reste le graal absolu des dévoreurs de records. Née d’une discussion entre une poignée de grands marins, cette idée de faire le tour du globe, en équipage, contre le temps, est aujourd’hui devenu un leitmotiv au sein de l’ensemble des projets de la classe des géants.
Le Tour du monde en quatre-vingts jours est un roman d'aventures, écrit en 1872 par Jules Verne et publié en 1873 par Pierre-Jules Hetzel à Paris.
Le roman raconte la course autour du monde d'un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d'y parvenir en 80 jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français.
L'ensemble du roman est un habile mélange entre récit de voyage (traditionnel pour Jules Verne) et données scientifiques. Ce voyage extraordinaire est rendu possible grâce à la révolution des transports qui marque le XIXe siècle et les débuts de la révolution industrielle. L'apparition de nouveaux modes de transport (chemin de fer, marine à vapeur) et l'ouverture du canal de Suez en 1869 raccourcissent les distances, ou du moins le temps nécessaire pour les parcourir.
Quatre-vingts jours : la prédiction n’était pas si folle puisqu’en 1993, Bruno Peyron, avec à son bord un équipage de cinq personnes, s’impose en 79 jours 6 heures 15 minutes et 56 secondes. L’équipage a subi une tempête terrifiante au large des côtes chiliennes et a dû lutter pour sa survie. Mais pour la première fois un catamaran de course a vaincu le Cap Horn. Derrière Bruno Peyron, détenteur du trophée, d’autres navigateurs vont s’engouffrer dans la brèche.
1993 : Bruno Peyron sur Commodore explorer - Catamaran - 79j 6h 15min 56s
1994 : Peter Blake sur Enza - Catamaran - 74j 22h 17min 22s
1997 : Olivier de Kersauson sur Sport Elec - Trimaran - 71j 14h 22min 8s
2002 : Bruno Peyron sur Orange - Catamaran - 64j 8h 37min 24s
2004 : Olivier de Kersauson sur Geronimo - Trimaran - 63j 14h 59min 46s
2005 : Bruno Peyron sur Orange 2 - Catamaran - 50j 16h 20min 4s
2010 : Franck Cammas sur Groupama 3 - Trimaran - 48j 7h 44min 52s
Pour que le feu passe au vert pour le Maxi Banque Populaire V, il faudra trouver des conditions de reaching ou portant avec un Anticyclone des Açores bien présent pour attraper le wagon des alizés jusqu’à l’archipel du Cap Vert.
L’Anticyclone de Sainte-Hélène a la fâcheuse habitude de se trouver sur la route directe. Il faut donc en faire le tour. S’il n’est pas sur notre route, ce sera un vrai gain de temps pour la descente.
De l’Australie au Cap Horn, le train des dépressions est continu. Entre chaque phénomène dépressionnaire se présente la négociation d’une dorsale et d’une zone de calmes qui voit les vents chuter de 10 à 15 nœuds. La houle s’allonge et le froid règne. Mais c’est souvent sur cette portion du parcours que se joue le record. Dernier col à franchir, et non des moindres, le Cap Horn est à la fois attendu et redouté tant les vents peuvent être violents et la mer impitoyable.
Une fois passé le Pot au Noir avec l’Alizé d’Est Nord Est, il faudra choisir d’aller chercher une dépression atlantique et s’il n’y en a pas, opter pour une route directe au près avec une incertitude sur ce qu’il y aura derrière. C’est seulement à Équateur que nous aurons une vision claire sur l’arrivée en France.
Arrivés à Brest samedi matin à 10h30 sous les acclamations d’un public impatient de voir pointer le géant des mers, Loïck Peyron et son équipage ont réalisé un exploit sans précédent. Au terme d’un parcours de 29 002 milles nautiques, soit 53 711,7 km, ils sont venus inscrire leurs noms dans le grand livre des records de la course au large.
Epuisés mais plus heureux que jamais les 14 hommes ne sont pas mécontents de regagner la terre ferme où il vont pouvoir savourer leur victoire. La ville de Lorient est également ravie de retrouver ses marins après ce long périple autour du globe de 45 jours 13 heures 42 minutes 53 secondes, et impatiente de les féliciter de vive voix.
21 760 milles à parcourir autour du monde par les trois caps… Le Trophée Jules Verne reste le graal absolu des dévoreurs de records. Née d’une discussion entre une poignée de grands marins, cette idée de faire le tour du globe, en équipage, contre le temps, est aujourd’hui devenu un leitmotiv au sein de l’ensemble des projets de la classe des géants.
Le Tour du monde en quatre-vingts jours est un roman d'aventures, écrit en 1872 par Jules Verne et publié en 1873 par Pierre-Jules Hetzel à Paris.
Le roman raconte la course autour du monde d'un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d'y parvenir en 80 jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français.
L'ensemble du roman est un habile mélange entre récit de voyage (traditionnel pour Jules Verne) et données scientifiques. Ce voyage extraordinaire est rendu possible grâce à la révolution des transports qui marque le XIXe siècle et les débuts de la révolution industrielle. L'apparition de nouveaux modes de transport (chemin de fer, marine à vapeur) et l'ouverture du canal de Suez en 1869 raccourcissent les distances, ou du moins le temps nécessaire pour les parcourir.
Quatre-vingts jours : la prédiction n’était pas si folle puisqu’en 1993, Bruno Peyron, avec à son bord un équipage de cinq personnes, s’impose en 79 jours 6 heures 15 minutes et 56 secondes. L’équipage a subi une tempête terrifiante au large des côtes chiliennes et a dû lutter pour sa survie. Mais pour la première fois un catamaran de course a vaincu le Cap Horn. Derrière Bruno Peyron, détenteur du trophée, d’autres navigateurs vont s’engouffrer dans la brèche.
1993 : Bruno Peyron sur Commodore explorer - Catamaran - 79j 6h 15min 56s
1994 : Peter Blake sur Enza - Catamaran - 74j 22h 17min 22s
1997 : Olivier de Kersauson sur Sport Elec - Trimaran - 71j 14h 22min 8s
2002 : Bruno Peyron sur Orange - Catamaran - 64j 8h 37min 24s
2004 : Olivier de Kersauson sur Geronimo - Trimaran - 63j 14h 59min 46s
2005 : Bruno Peyron sur Orange 2 - Catamaran - 50j 16h 20min 4s
2010 : Franck Cammas sur Groupama 3 - Trimaran - 48j 7h 44min 52s
Pour que le feu passe au vert pour le Maxi Banque Populaire V, il faudra trouver des conditions de reaching ou portant avec un Anticyclone des Açores bien présent pour attraper le wagon des alizés jusqu’à l’archipel du Cap Vert.
L’Anticyclone de Sainte-Hélène a la fâcheuse habitude de se trouver sur la route directe. Il faut donc en faire le tour. S’il n’est pas sur notre route, ce sera un vrai gain de temps pour la descente.
De l’Australie au Cap Horn, le train des dépressions est continu. Entre chaque phénomène dépressionnaire se présente la négociation d’une dorsale et d’une zone de calmes qui voit les vents chuter de 10 à 15 nœuds. La houle s’allonge et le froid règne. Mais c’est souvent sur cette portion du parcours que se joue le record. Dernier col à franchir, et non des moindres, le Cap Horn est à la fois attendu et redouté tant les vents peuvent être violents et la mer impitoyable.
Une fois passé le Pot au Noir avec l’Alizé d’Est Nord Est, il faudra choisir d’aller chercher une dépression atlantique et s’il n’y en a pas, opter pour une route directe au près avec une incertitude sur ce qu’il y aura derrière. C’est seulement à Équateur que nous aurons une vision claire sur l’arrivée en France.
Arrivés à Brest samedi matin à 10h30 sous les acclamations d’un public impatient de voir pointer le géant des mers, Loïck Peyron et son équipage ont réalisé un exploit sans précédent. Au terme d’un parcours de 29 002 milles nautiques, soit 53 711,7 km, ils sont venus inscrire leurs noms dans le grand livre des records de la course au large.
Epuisés mais plus heureux que jamais les 14 hommes ne sont pas mécontents de regagner la terre ferme où il vont pouvoir savourer leur victoire. La ville de Lorient est également ravie de retrouver ses marins après ce long périple autour du globe de 45 jours 13 heures 42 minutes 53 secondes, et impatiente de les féliciter de vive voix.
photos (c) Claude Bélec
sources :
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