21 mars 2010

Groupe Jeanne d'Arc Tonnerre et Georges Leygues

Au courrier du 3 mars... 
j'ai un peu de mal à rattraper le retard !



Le navire-école Jeanne d’Arc achevant sa dernière mission, les futurs cadres de la Marine nationale seront désormais instruits sur un autre navire : cette année, le BPC Tonnerre. Si l’objectif affiché est le même, former des cadres, l'ambiance diffère: ces « midships » seront confrontés aux opérations qui se déroulent actuellement en Océan Indien.






Brest, 4 mars 2010. Sur le pont d’envol du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre , les officiers élèves en ordre serré font face au «château», l’unique structure qui s’élève de cette véritable base flottante de 20.000 tonnes. D’aucuns espèrent qu’ils atteindront un jour l’enceinte vitrée de la passerelle de navigation, la plus haute.
La cérémonie d’aujourd’hui inaugure le départ en mer des nouveaux officiers élèves mais aussi d'une nouvelle école d’application à la mer. Après quarante cinq générations d’officiers formés sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc , ils sont 122 à bénéficier les premiers d’un embarquement de cinq mois sur l’un des navires les plus récents de la Marine. Pas de rupture cependant avec les années passées, assure-t-on dans les coursives du bâtiment. Une simple évolution. Évoluer dans le pur respect de la tradition
«Nous avons souhaité cette évolution dans le pur respect de la tradition» a confirmé l’amiral Jacques Launay, inspecteur général des armées Marine, lors de cette cérémonie qu’il préside. Dans le fond, l’objectif est inchangé:«confronter l’élève à la prise de responsabilités et lui permettre d’acquérir son statut de chef». Le nom de «Jeanne d’Arc», cher aux marins et célèbre dans tous les ports du monde, a d’ailleurs été conservé pour baptiser cette formation.
Dans la forme, c’est autre chose. Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, a appareillé pour son ultime mission le 2 décembre dernier. Les futurs cadres de la Marine se formeront donc à l’avenir sur des bâtiments plus « jeunes » que leurs équipages.







« Pour comprendre notre décision, il faut être conscient que la Marine de demain est celle des BPC , des FREMM , et des Barracuda (ndlr les derniers «programmes» de la Marine nationale): des unités ultramodernes, armées par des équipages réduits » explique l’amiral Chomel de Jarnieu,major général de la Marine . «Ces bâtiments vont remettre en cause nos façons de travailler, nos politiques de maintenance et, très certainement, nos organisations». Les officiers en formation sur le Tonnerre seront donc confrontés à un navire fortement automatisé et capable de remplir un large spectre de missions interarmées et interalliées.
Autre changement, un bâtiment n’est plus exclusivement dévolu à l’instruction des officiers élèves, mais ce sont les officiers élèves qui seront désormais intégrés à la mission du bâtiment.





Le BPC  Tonnerre, fort de sa capacité d’accueil, 450 personnes, peut aisément recevoir une promotion d’enseigne de vaisseau. Les «midships» accompagneront donc leTonnerre dans son activité opérationnelle en océan Indien jusqu’à l’été prochain.
Enfin, dernière évolution, l’année 2010 marque un tournant dans le cursus des officiers élèves. Instruits sur un total de quatre ans à l’École navale de Lanvéoc Poulmic, ils partiront dorénavant en mer dès la troisième année et non plus en fin de scolarité. Ceci afin d’harmoniser la formation avec les autres écoles navales européennes et de consacrer la dernière année de leur scolarité, à la formation dans la spécialité de leur choix.


« Une qualité d’enseignement peu commune »
Comme pour leurs aînés avant eux, cet appareillage représente pour Edouard Tortat et Martin Peynaud, la consécration de plusieurs années d’études: 
«l’embarquement à bord du Tonnerreva nous donner une qualité d’enseignement peu commune. Et grâce à la mission opérationnelle du bateau nous serons d’entrée de jeu plongés au cœur de notre métier. On ne part plus en « campagne». On part en «mission»».
Même enthousiasme à peine feint pour Egon Machiels, un jeune officier belge. 
«Les places sont chères pour intégrer l’École navale française, même en simple échange. Et je ne suis pas déçu: le Tonnerre, ses infrastructures, son radier, sont déroutants. Tout est démesuré.»
Sur le quai les familles tentent un dernier signe à leur fils et filles restées à bord. En face, les héritiers des gabiers de la «Marine en bois», les manœuvriers, s’affairent sur les boutres… et libèrent le 
Tonnerre.



E.V Chaumeil


http://www.defense.gouv.fr/marine/base/breves/groupe_jeanne_d_arc_une_formation_du_tonnerre

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