A la découverte de l'Océan Indien
aujourd'hui une courte escale dans l'ile rouge Madagascar
En ce moment, les jacarandas sont en fleurs, dans la ville partout des taches mauves et violettes
Le Rova est en cours de restauration car détruit par un incendie volontaire à l'occasion d'événements politiques le 6 novembre 1995,
aujourd'hui une courte escale dans l'ile rouge Madagascar
Tana, ce sont 12 collines avec sur le point culminant le palais de la Reine
La ville fut tout d'abord construite comme une forteresse vers le début du XVIIe siècle par les rois Merina, qui en ont fait leur résidence principale dans les années 1790. La communauté s'est développée très rapidement alors que les rois merina, notamment Radama Ier, avaient le contrôle de la majeure partie de l'île (XIXe siècle).
En ce moment, les jacarandas sont en fleurs, dans la ville partout des taches mauves et violettes
Erigé sur plus haute colline de la capitale, le Rova était représentatif d’un système défensif et honorifique en vigueur dans tout l’Imerina. Siège de la monarchie Merina, le Rova devait être une image d’un ordre idéal du monde.
Le Rova est en cours de restauration car détruit par un incendie volontaire à l'occasion d'événements politiques le 6 novembre 1995,
C’est un haut lieu de l’histoire malgache qui a été réduit en cendres. La restauration de ces édifices d’époques et de styles divers, symboles politiques et religieux de l’ancienne royauté est l’une des priorités de la délégation malgache auprès de l’Unesco.
Sous le règne d’Andrianampoinimerina (1787-1810), l’enceinte royale abritait vingt–deux édifices en bois, matériau de construction noble par excellence.
Aussi revenait-il aux astrologues royaux d’invoquer les ancêtres pour déterminer l’emplacement de chaque nouvel édifice, son orientation, et le jour le plus faste pour en commencer la construction. Les travaux étaient ensuite effectués par les ouvriers et paysans Merina dans le cadre de la corvée.
Voromahery, « l'Epervier Royal »L’unique porte d’entrée du Rova fut dessinée par le Britannique James Cameron en 1865.
Cet arc de triomphe est surmonté d’un aigle en bronze envoyé par Napoléon III à Ranavalona 1ère.
Cet aigle, emblème impérial napoléonien aurait dû être en fait un épervier royal (Voromahery) oiseau symbolisant la puissance de la monarchie malgache.
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