29 mai 2020

Donec humour dans le carré -ah, ce brave amiral Darlan!

 Donec humour dans le carré - ah, ce brave amiral Darlan!


Bonjour la compagnie,

En ce temps de coronavirus nous nous sommes penchés sur nos grands anciens et avons relu les ouvrages de référence. Un ami m’avait offert des numéros de « la France Libre » reliés. Ces petits opuscules paraissaient à Londres entre 1941 et 1945. Ils réunissaient quelques signatures prestigieuses comme John Dos Pasos, Raymond Aron, Herve Alphan, Jules Roy ou Romain Gary.

Naturellement le regard posé sur le gouvernement de Vichy était acide.

L’amiral Darlan était à cette époque un personnage incontournable qui veillait jalousement sur « sa » Marine avant d’imaginer dialoguer d’égal à égal avec Hitler.





Un officier des Forces Navales Françaises libres évoque, dans le numéro du 15 décembre 1941, un fait d’armes peu connu : le bombardement de Gênes par la flotte française en juin 1940.

A Toulon La 3ème escadre était sous les ordres de l’amiral Emile Duplat. Elle se composait de plusieurs croiseurs, l’Algérie, Le Foch, le Dupleix, le Colbert et pour faire bonne mesure onze contre-torpilleurs de la série Maillé-Brézé et Vautour. Les équipages étaient remontés à bloc à l’idée d’en découdre avec ces italiens adeptes du « coup de couteau dans le dos ».

Dans la soirée du 10 juin un ordre est reçu venant de l’amiral Darlan « interdiction effectuer opération projetée ». Quelle déception !





Mais le 13 juin après-midi, nouveau message : « Vous laisse seul juge opportunité exécuter opération projetée ».

Alors on y va. La 3ème escadre quitte la rade d’Hyères et met le cap au nord en ligne de file, direction Gênes à 25 nœuds. A 4h20 le bombardement commence. Usines, dépôt et raffineries de pétrole sont visés. Vingt-deux minutes plus tard on cesse le feu, les bâtiments se rejoignent et c’est le retour sous la protection des flottilles de l’aéronavale.

Rentré à Toulon l’amiral Duplat fait d’urgence compléter les munitions et le combustible. Il demande ensuite à ses officiers de choisir leur objectif : Caligari ou Naples. Mais au moment d’appareiller, ils reçoivent un télégramme comminatoire. : « Vous interdit formellement toute opération offensive contre l’Italie ! ».

Ah ce brave amiral Darlan toujours prévenant.

A la semaine prochaine

Donec

27 mai 2020

Le tour du monde en cartes postales avec Ionyl et Plasmarine Dieppe

Plasmarine publicité 

En rédigeant un article sur la croisière d'Application du PH Jeanne d'Arc j'ai ressorti quelques cartes postales publicitaires d'un laboratoire pharmaceutique Dieppe qui distribuait les marques Ionyl et Plasmarine...
Longwoos Sainte Hélène publicité Plasmarine

Au carrefour d'influences diverses liées à son port, la ville de Dieppe a connu un
essor économique florissant, mais aujourd'hui, il ne reste bien souvent que quelques marques ou même de rares souvenirs de ce patrimoine industriel disparu. C'est une plongée dans le passé glorieux de la ville que ce numéro propose à ses lecteurs.




Parmi les industries des produits de la mer, il y eut les Laboratoires La Biomarine qui « mettaient l'eau de mer en bouteilles ». Leur fondateur est

Marcel Bosquet, un Rouennais spécialisé à l'origine dans les assurances fluviales, qui eut l'idée en 1911 de proposer des médicaments à base d'eau de mer. Ainsi naît le Marinol, le produit phare du laboratoire, dont il a acheté le brevet à AndréCussac. Celui-ci, pharmacien, avait corrigé le mauvais goût du produit marin en y ajoutant « des extraits glycérines de fucus iodifères pourvus d'un goût agréable et d'une digestibilité facile ».

Marcel Bosquet a développé progressivement son produit, puis deux dérivés : la Plasmarine sous forme de sirop et l'Ionyl en gouttes. Dans les années 1930, la fabrication a été industrialisée et le laboratoire a employé une centaine de personnes, puis est venue la période difficile de l'Occupation allemande. L'activité a redémarré

après la guerre, une équipe de visiteurs médicaux a développé la promotion des produits, mettant en avant pour le Marinol et la Plasmarine, « le traitement énergétique de la plupart des états chroniques de l'enfance et de l'adolescence » et, pour l'Ionyl, « le surmenage physique et intellectuel ». Ils mettaient également en exerg
ue les composants majeurs des produits : « les phosphates calciques, les algues marines iodifères, le méthylarsinate disodique et l'eau de mer isotonique » pour le Marinol ; « le calcium organique et minéral, l'acide phosphorique et les phosphates, l'iode dissimulé, le manganèse glycérophosphorique et l'eau de mer isotonique » pour la Plasmarine.


La Plasmarine était partiellement remboursée par la Sécurité sociale. Cependant, les jours fastes des fortifiants ont décliné. Les Laboratoires La Biomarine ont décidé, dès 1975, de modifier leur activité en prenant une autre voie, celle de la logistique, et ont vendu leurs spécialités pharmaceutiques1. Malgré cela, l'entreprise a continué jusqu'en 2000 de fournir à d'autres laboratoires de l'eau de mer dieppoise, qu'elle prélevait avec ses bateaux comme autrefois.



Aujourd'hui, les Laboratoires La Biomarine n'existent plus, l'entreprise a changé de nom et d'activité dans les mêmes locaux. Devenue La Biomarine Logistique en 2000, elle est restée dans le domaine pharmaceutique. Sous la direction de Jean- Luc Lagente, pharmacien responsable, elle propose une logistique promotionnelle en fournissant aux laboratoires pharmaceutiques divers services : documentations scientifiques et commerciales, objets promotionnels, certification de la visite médicale (analyse, conseil, prestations...), distribution d'échantillons médicaux avec un envoi direct aux médecins...

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Pour vanter leurs produits, les Laboratoires La Biomarine avaient organisé un astucieux système d'envoi de cartes postales aux médecins. Avec Maurice Hélain, ancien officier de marine devenu directeur commercial, Jean Bosquet, fils de Marcel, pharmacien gérant de l'entreprise de 1942 à 1979, a eu une idée de génie pour la publicité de son entreprise : un message publicitaire sur des cartes postales aux illustrations exotiques et portant des timbres du bout du monde. 




Ainsi, en 1947, les médecins ont reçu les premières cartes d'une série intitulée « Le périple atlantique du Marinol » en neuf escales. Il y eut aussi des séries sur « La côte occidentale de l'Afrique », « Vers l'Orient » ou encore une série commémorative du Concile de Trente avec un timbre du Vatican. Cette publicité postale a duré jusqu'en 1966.







S'il s'agissait autrefois d'attirer l'attention des médecins prescripteurs ; les cartes postales publicitaires La Biomarine font maintenant l'objet de collections et sont recherchées par les particuliers. Elles sont en vente sur les stands de salons ou defoires aux vieux papiers ou sur des sites Internet, pour le bonheur des collectionneurs.

Patrick Bourrinet


Sources
Bourrinet Patrick. Laboratoires La Biomarine : « Ces industries qui ont fait la gloire de Dieppe », Informations Dieppoises, hors- série,2007. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 95e année, n°357, 2008. pp. 118-119.

26 mai 2020

Mission Jeanne d'Arc 2020 PHA Mistral FLF Guépratte Covid-19 Coronavirus Atalanta




Mission Jeanne d'Arc 2020 PHA Mistral FLF Guépratte 

Suite à la décision du Président de la République de déployer les porte-hélicoptères amphibie (PHA) de la Marine nationale dans le cadre de l’opération Résilience, le groupe Jeanne d’Arc, composé du PHA Mistral et de la frégate Guépratte, alors en escale technique à Male (Maldives), a mis le cap vers le sud de l’Océan Indien dès le 26 mars 2020.




Les escales prévues en océan Indien et en Asie du Sud-Est ont été annulées. Les enveloppes à bord avaient été préparées par les vaguemestres. Qu'en faire?

Il a été décidé de créer un tampon "escale annulée" et de l'apposer Sur le tampon prévu pour l'escale.   Bali - Cochin - Nouméa - Sulawesie - 





Depuis son appareillage de Mayotte le 13 mai 2020 qui a marqué la fin de sa participation à l’opération Résilience, le groupe Jeanne d’Arc, composé du porte-hélicoptères Mistral et de la frégate Guépratte, contribue à renforcer la sécurité maritime dans la zone du golfe d’Aden et de l’océan Indien dans le cadre de l’opération ATALANTA de lutte contre la piraterie.




En complément des missions de surveillance maritime ou de reconnaissance réalisées par une Alouette III de la 22S de la Marine nationale et deux Gazelles du 3ème Régiment d’hélicoptères de combat de l’armée de Terre déployées à bord du Mistral, le groupe Jeanne d’Arc patrouille au quotidien au large de la Somalie et assure une surveillance du trafic maritime sous le commandement de l’opération ATALANTA.



Cette intégration à ATALANTA permet aux 138 officiers élèves embarqués à bord des deux unités du groupe Jeanne d’Arc de découvrir le fonctionnement en force navale constituée au sein d’une opération internationale. Certains d’entre eux prennent directement part aux actions menées en intégrant les équipes de quart en passerelle de navigation, en passerelle aviation ou au central opérations.






Les plis ont été postés les 20 avril - 3 mai - 5 mai en fonction des dépêches et des possibilités d'expédition liées au Coronavirus.

23 mai 2020

Campagne 2009 -2010 GEAOM PH Jeanne d'Arc passage du Cap Horn 25 janvier 2010

Campagne 2009 -2010 GEAOM PH Jeanne d'Arc passage du Cap Horn 25 janvier 2010

Je ressors le journal de bord de la dernière campagne avec le passage mythique du Cap Horn le 25 janvier 2010. La dernière fois que la Jeanne... bien entendu tout cela illustré par les photo de Franck Seurot et Yann Le Ny.


La date du lundi 25 janvier 2010 restera longtemps gravée dans la mémoire des marins de la Jeanne d’Arc. En ce 55ème jour de la 45ème et ultime mission, la Jeanne a franchi pour la dixième fois de son histoire le mythique Cap Horn. «Cap Horn», «le Horn», «Horn» ce nom sonne et résonne dans les têtes des marins de toute la planète. Rendu tristement célèbre par les innombrables naufrages des navigateurs malchanceux ou téméraires qui s’y sont aventurés, il reste à l’heure actuelle redouté par de nombreux marins, même les plus aguerris. C’est avec un réel enthousiasme certes mêlé d’une crainte bien naturelle que l’équipage de Jeanne est venu défier le redoutable Horn, l’un des points de passage les plus dangereux du monde.




Si les marins du bord attendaient depuis longtemps de pouvoir franchir ce cap légendaire, l’excitation a véritablement commencé à monter au passage des «Cinquantièmes Hurlants» (50°Sud) et s’est intensifiée hier soir, lors du franchissement du détroit de «Le Maire» qui sépare la grande île de la Terre de Feu de l’île des États. Ce détroit fut découvert en 1616 par Jacob Le Maire alors qu’il recherchait une voie de passage entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique. 


Il ne découvrit le Horn que quelques jours plus tard. Après le briefing opérations quotidien, les marins ont pu se rendre sur les extérieurs pour admirer l’île des États, l’île la plus à l’est du continent sud américain, rendue célèbre par «le phare du bout du monde» qu’elle abrite, où Jules Vernes a placé l’action d’un de ses romans. 


Les marins de la Jeanne redoutaient que les conditions météorologiques rencontrées aux alentours de cette porte d’entrée vers le Horn ne soient que les prémices de ce qui les attendrait au large du redoutable cap. En effet, bien que la mer était relativement peu agitée car abritée par les côtes, le vent établi à 30 nœuds annonçait une mer déchainée au Horn. Finalement, les craintes des marins furent apaisées ce matin. Si le vent était bel et bien au rendez-vous, la mer n’était pas aussi houleuse que prévue. Même le soleil daignait pointer le bout de son nez. 


Sans doute Neptune avait-il bien voulu épargner la «vieille dame» quelques heures pour sa dernière mission, lui témoignant ainsi toute sa reconnaissance pour sa longue et belle carrière… Ce répit fut néanmoins de courte durée puisque dans l’après midi, la houle a commencé à s’intensifier si bien que vers 16h00, au large du Cap Horn, la Jeanne affronta des creux de 4 mètres ainsi qu’un vent de 45 nœuds. 



Le cap Horn était à la hauteur de sa réputation! Le spectacle que nous a offert la nature cet après-midi était inoubliable: de puissantes vagues venaient se briser sur l’étrave du porte-hélicoptères tandis que le vent soufflait sans jamais faiblir. Avoir pu admirer la côte cisaillée du cap Horn dans de telles conditions fut une expérience unique pour bon nombre des marins du bord!



La Jeanne est désormais armée par 644 cap-horniers. Nous emprunterons demain le canal de Beagle pour rejoindre la ville la plus australe du monde : Ushuaia, cinquième escale de la Jeanne. Le 28 janvier prochain, nous reprendrons la route à travers les splendides chenaux de Patagonie. Aspirant Alexandre Constantin

la chapelle Stella Maris





















Après avoir bravé le Cap Horn, la Jeanne d’Arc et le Courbet ont fait escale en Terre de Feu, à la pointe de la Patagonie, dans la petite ville d’Ushuaia. Cette bourgade atypique, bordée d’un coté par le canal de Beagle et de l’autre par des montagnes enneigées est devenue célèbre lorsqu’elle a été reconnue comme étant la ville la plus australe au monde. Si la ville en elle-même, avec ses immeubles en bois peint et ses faux airs de station de ski européenne présente quelques lieux d’intérêt pour les visiteurs, ce sont surtout les alentours de la ville qui valent le détour. Les paysages sont tout simplement magnifiques : les monts enneigés et les glaciers sont bordés par les eaux transparentes des différents chenaux. Les montagnes et la mer se rejoignent, ici, à l’extrême sud de l’Amérique du Sud, pour former un véritable décor de carte postale.
Photos

Franck Seurot
Yann Le Ny

sources :

PH Jeanne d'Arc - Journaux de bord : Marine nationale

Toulon Santé Marine Sainte Anne hôpital Maritime

Toulon Santé Marine 


L'hôpital d'Instruction des Armées (HIA) Sainte-Anne à Toulon, situé boulevard Sainte-Anne sur les pentes du bas-Faron, est un établissement hospitalier dépendant du ministère des Armées (Service de Santé des Armées), accueillant tous les assurés sociaux civils ou militaires.





Cet établissement, ancien hôpital de la Marine, avait initialement été mis en service en 1910. En 1966, l'hôpital maritime devient l'Hôpital d'Instruction des Armées (HIA) Sainte-Anne.






Cet HIA a fait l'objet d'une reconstruction de 2002 à 2007 sur le site de l’ancienne école du personnel paramédical des armées (EPPA), face à l’ancien hôpital de l’autre côté du boulevard Sainte Anne. Le nouvel hôpital, conçu par l’architecte urbaniste français Aymeric Zublena (auteur du Stade de France, HEGP, etc.), a été mis en service en 2008.



Les pavillons de l’ancien hôpital ont accueilli en partie les locaux de l'école du personnel paramédical des armées qui forme les infirmiers des Forces armées jusqu’à son déménagement définitif à Lyon, la Direction Régionale du Service de Santé des Armées, plusieurs centres d’expertises et d'autres organismes administratifs dépendant du Service de Santé des Armées.







L'agence Toulon Santé Marine est ouverte le 2 juillet 1973 dans les locaux de l'hôpital maritime Sainte Anne.devenu hôpital d'instruction des armées de Toulon. Il était rattaché à Toulon naval. Il a utilisé deux timbres à date manuel.







C'est sous Louis XIV que l'infirmerie Royale de Saint-Louis est édifiée.  Ce sera le premier établissement hospitalier destiné aux marins malades.


En 1830, l'Infirmerie royale devient hôpital maritime avant d'être remplacé par l'hôpital dans le quartier Sainte-Anne.




Sur un terrain de 12 hectares acquit sur le Bas-Faron que le nouvel hôpital sera érigé. L'hôpital Sainte Anne est inauguré en septembre 1910





Le ministre de la Marine à Toulon Toulon, 17 août 1910.

L'amiral Boué de Lapeyrère a poursuivi sa tournée par les bassins de Missièssy et les écoles de Lagoubran, et a terminé ses visites de l'après-midi en allant juger des installations du futur grand hôpital maritime de Snte-Anne. 
Le ministre n'a pas caché son mécontentement en constatant que les bâtiments n'étaient pas encore préts. Il a donné des ordres pour que tout soit achevé à la date du septembre.
Il s'est dirigé ensuite vers la gare où il a pris le train à six heures pour Paris, salue avec sympathie par la foule.
Le Petit Parisien 18-08-1910




LES FRAUDEURS DE TOULON

Le professeur Bordas enquête à son tour (de NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL}

Toulon, 8 mars.



Le professeur Bordas, directeur du laboratoire central pour la répression des fraudes du ministère des Finances, est arrivé inopinément, ce matin, à Toulon.

M. Bordas a. reçu pour mission de M. Chéron d'opérer dans les arsenaux des prélèvements sur toutes les marchandises, d'en faire l'examen et, au besoin, l'analyse chimique de s'assurer si elles répondent aux conditions stipulées dans les cahiers des charges. Comme il est chargé, en outre, d'étudier les mesures qu'il y a lieu d'apporter dans la réorganisation de la marine, M. Bordas a voulu voir par lui-même ce qu'il en était réellement et avoir ainsi une impression exacte de la situation.

Après avoir fait visite à l'amiral préfet maritime, M. Bordas s'est rendu à l'hôpital Sainte-Anne, où se trouvent installés les importants laboratoires de la marine. C'est là, en effet, que l'on examine tous les approvisionnements et les matières alimentaires de la flotte.




M. Bordas s'est rendu compte de la façon dont fonctionnaient les services, des méthodes employés pour les prélèvements, et il s'est fait expliquer comment on procédait pour le recrutement des commissions chez les pharmaciens- Il a trouvé tous gens instruits, connaissant leur affaire et travaillant bien. Malheureusement et il en est de cela comme du reste la plupart du temps il n'est tenu aucun compte des avis qu'ils donnent.




De l'hôpital Sainte-Anne, le Chef du iaboratoire des finances s'est rendu à l'arsenal, et a visité les bâtiments des approvisionnement. Il s'est fait communiquer les cahiers des charges et a prélevé des échantillons sur tous Ies métaux en dépôt.



Demain, M. Bordas continuera son inspection par les magasins de l'habillement, des subsistances, de la Pavillonnerie. Il passera également dans les parcs à charbon. Partout, il opérera des prélèvements qui seront mis -sous scellés et dirigés sur le laboratoire central des finances, où ils seront soumis à une soigneuse analyse. M. Bordas adressera ensuiti un rapport au sous-se,crét.aire d'Etat, et, de concert avec lui, élaborera un projet de réorganisation complète dont les arsenaux, en général, et celui de Toulon, en particulier, ont un si impérieux besoin
.






Sources :

Le Petit Parisien

Histoire de l’hôpital Sainte Anne à TOULON.Guy Choain


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...