15 juin 2014

Les Marins débarquent à Rennes

Les Marins débarquent à Rennes




Le Colbert de retour à Bordeaux

Déconstruction du Croiseur Colbert à Bordeaux


Un article de Sud Ouest transmis par notre correspondante spéciale à Saint-Caprais







Colbert à Landevennec 2008 photo JM Bergougniou


L
e sort est facétieux. Le croiseur « Colbert », qui avait coulé une paisible retraite quai des Chartrons à Bordeaux jusqu'en 2007, terminera sa vie sur les bords de la Garonne. La nouvelle est tombée hier en début de soirée. Le « Colbert » sera démantelé dans la forme de radoub du Grand Port autonome de Bordeaux à Bassens dans le courant de l'année 2015. La Marine nationale a confié le marché de démantèlement du navire-école la « Jeanne d'Arc » et du croiseur « Colbert » au groupement d'entreprises Bartin Recycling et Petrofer Société nouvelle. Les travaux de décontraction seront réalisés sur le site de Bassens, géré par la filiale de Veolia, qui est spécialisée dans la déconstruction navale.


Son dernier voyage

Colbert à Landevennec 2008 photo JM Bergougniou


En début d'année prochaine, le navire de 181 mètres sera remorqué du cimetière marin de Landevennec, dans la rade de Brest, pour être conduit dans l'estuaire de la Gironde. Le navire s'est inscrit dans le paysage bordelais. Et sa présence a suscité bien des passions. Le « Colbert » avait ses Amis, réunis au sein d'une association aussi active qu'érudite. Il avait également suscité la formation d'une liste d'opposants, lors des élections municipales de 1995, dont le programme était entièrement contenu dans son nom : « Couler le ‘‘Colbert'' ». Il s'en est fallu de peu pour que leurs désirs ne soient exaucés. En effet, les anciens bâtiments de la Marine sont souvent coulés après avoir servi de cibles aux tirs d'entraînement des forces armées. Mais le « Colbert » est passé au travers des mailles du filet.
Colbert à Landevennec 2008 photo JM Bergougniou

Le « Colbert » a œuvré pour la Marine nationale, entre 1959 et 1991. Parmi ses faits d'armes, en juin 1967, il embarque le général de Gaulle pour un voyage au Canada où est prononcé le fameux « Vive le Québec libre ! ». Le navire participe à sa dernière (et unique) mission de guerre en 1991, lors de la Guerre du Golfe, avant d'être réformé la même année. Il est promis au cimetière marin, quand une association se crée à Bordeaux et réussit à convaincre Jacques Chaban-Delmas de le faire venir dans le port de la Lune à Bordeaux. Il prend ses quartier sur le quai des Chartrons en 1993. Le bateau symbolisait un peu les errements de la fin du chabanisme, une période en mal d'idées claires pour animer les quais. Reste que le « Colbert », jusqu'en 2007, date de son départ, 800 000 personnes l'ont visité. Il était devenu une attraction touristique. Il a quitté Bordeaux au mois de mai 2007 devant des dizaines de Bordelais émus. Il reviendra l'année prochaine. Mais cette fois, ce sera son dernier voyage.
Colbert à Landevennec 2008 photo JM Bergougniou

12 juin 2014

Croiseur Colbert

Le COLBERT de retour à Bordeaux



Après avoir quitter Bordeaux pour Brest, il semblerait que le le fier croiseur s'en revienne à Bordeaux...





Denis Duet avec fait le reportage photo de son départ.


Le Colbert, portant le nom du ministre de la Marine de Louis XIV Jean-Baptiste Colbert, était un croiseur de laMarine nationale française entre 1956 et 1991. Converti de 1993 à 2007 en navire musée à flot à Bordeaux, il est depuis amarré sur coffre au Cimetière des navires de Landévennec, près de Brest, en attente de déconstruction





Le Colbert devint un musée flottant, amarré quai Bacalan dans le port de Bordeaux en juin 1993 où il pouvait être visité. Classé monument historique, il était le bateau musée le plus visité de France en 2004 et le « monument » le plus visité de la ville. Le Colbert était un musée privé : si le navire appartenait à l'État, ce dernier l'avait concédé à une association, « Les Amis du Colbert ». Plusieurs parcours fléchés avaient alors été aménagés, avec une visite durant entre 2 heures et 3 heures, pour traduire la vie telle qu'elle était à bord. Une visite guidée permettait d'avoir accès à des pièces fermées au public quand il était en service, comme le compartiment machines, le central opération, les postes équipages et les chambres des officiers et officiers mariniers, lors d'expositions permanentes à bord sur la Marine ou sur Météo-France. On y trouvait également une exposition originale de maquettes, où l'on pouvait voir des maquettistes au travail. La sirène du navire retentissait le midi, tous les mercredis et dimanches.



Un restaurant avait été aménagé à l'extérieur sous abri, dont les cuisines se trouvaient dans les anciennes cuisines du Colbert. Le restaurant pouvait également servir de salle de café-danse. Il était prévu qu'une station du tramway de Bordeaux soit installée sur le quai devant le Colbert, permettant un accès plus rapide du ou vers le centre-ville de Bordeaux avec l'espoir d'augmenter la fréquentation du navire. L'escale de ce croiseur avait fortement contribué à l'aménagement des quais.



Mais ce musée suscitait aussi des critiques à Bordeaux dont celles de riverains (il existait même une association nommée « Coulons le Colbert », candidat lors desmunicipales en 1995). Le Colbert connaissait aussi des difficultés financières récurrentes. Bien que propriétaire, l'État ne prenait pas à sa charge les coûts d'entretien dont un tel navire a besoin. Une peinture complète du bâtiment, par exemple, coûte plus de 500 000 €, prix trop élevé pour le budget du musée. Même à quai, pour des raisons de sécurité et d'image, ce bâtiment nécessitait un entretien constant.




















































Merci à Rosine et Denis

http://www.sudouest.fr/2014/06/13/le-colbert-a-bordeaux-retour-en-images-sur-14-ans-d-histoire-1584432-2780.php

http://www.sudouest.fr/2014/06/13/le-colbert-est-de-retour-1583821-2754.php


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