Le COLBERT de retour à Bordeaux
Après avoir quitter Bordeaux pour Brest, il semblerait que le le fier croiseur s'en revienne à Bordeaux...
Denis Duet avec fait le reportage photo de son départ.
Le Colbert, portant le nom du ministre de la Marine de Louis XIV Jean-Baptiste Colbert, était un croiseur de laMarine nationale française entre 1956 et 1991. Converti de 1993 à 2007 en navire musée à flot à Bordeaux, il est depuis amarré sur coffre au Cimetière des navires de Landévennec, près de Brest, en attente de déconstruction
Le Colbert devint un musée flottant, amarré quai Bacalan dans le port de Bordeaux en juin 1993 où il pouvait être visité. Classé monument historique, il était le bateau musée le plus visité de France en 2004 et le « monument » le plus visité de la ville. Le Colbert était un musée privé : si le navire appartenait à l'État, ce dernier l'avait concédé à une association, « Les Amis du Colbert ». Plusieurs parcours fléchés avaient alors été aménagés, avec une visite durant entre 2 heures et 3 heures, pour traduire la vie telle qu'elle était à bord. Une visite guidée permettait d'avoir accès à des pièces fermées au public quand il était en service, comme le compartiment machines, le central opération, les postes équipages et les chambres des officiers et officiers mariniers, lors d'expositions permanentes à bord sur la Marine ou sur Météo-France. On y trouvait également une exposition originale de maquettes, où l'on pouvait voir des maquettistes au travail. La sirène du navire retentissait le midi, tous les mercredis et dimanches.
Un restaurant avait été aménagé à l'extérieur sous abri, dont les cuisines se trouvaient dans les anciennes cuisines du Colbert. Le restaurant pouvait également servir de salle de café-danse. Il était prévu qu'une station du tramway de Bordeaux soit installée sur le quai devant le Colbert, permettant un accès plus rapide du ou vers le centre-ville de Bordeaux avec l'espoir d'augmenter la fréquentation du navire. L'escale de ce croiseur avait fortement contribué à l'aménagement des quais.
Mais ce musée suscitait aussi des critiques à Bordeaux dont celles de riverains (il existait même une association nommée « Coulons le Colbert », candidat lors desmunicipales en 1995). Le Colbert connaissait aussi des difficultés financières récurrentes. Bien que propriétaire, l'État ne prenait pas à sa charge les coûts d'entretien dont un tel navire a besoin. Une peinture complète du bâtiment, par exemple, coûte plus de 500 000 €, prix trop élevé pour le budget du musée. Même à quai, pour des raisons de sécurité et d'image, ce bâtiment nécessitait un entretien constant.
Merci à Rosine et Denis
http://www.sudouest.fr/2014/06/13/le-colbert-a-bordeaux-retour-en-images-sur-14-ans-d-histoire-1584432-2780.php
http://www.sudouest.fr/2014/06/13/le-colbert-est-de-retour-1583821-2754.php