Mise à l'eau du BIM L'Engageante
de notre reporter photographe à Brest, la mise à l'eau de l'Engageante
Merci à Bernard Hily pour ses photos
photos Bernard Hily
04 février 2011
Mission Mistral le BPC MISTRAL quittera Toulon le 20 février 2011
Un chantier pour la liberté
STOCZNIA GDANSKA
mais revenons sur la construction du BPC Mistral et sur les chantiers de Gdansk.
Drôle d'année que cette année 2001. La construction de bâtiments amphibies est décidées mais tarde à se mettre en oeuvre. Le nouveau code des marchés publics semblent poser quelques difficultés aux débuts des travaux. Le 13 juillet l'avis favorable arrive et le 30 juillet DCN notifie aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire le contrat d'étude pour la partie avant.
Des équipes communes DCN-CA sont formées. DCN constrira la partie arrière, les Chantiers de l'Atlantique la partie avant.
On apprend en décembre que 3 blocs des BPC seront sous-traités au Chantier Stocznia Remontowa de Gdansk. Émoi dans les syndicats... finalement ce seront 12 des 17 blocs qui seront réalisés par le chantier polonais.
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Les forces de Police devant l'entrée du Chantier Naval de Gdansk |
retour dans le passé
La guerre prend un tournant décisif, les Alliés se retrouvent à plusieurs reprises à Téhéran puis à Yalta.
Ils se partagent le monde...L'Europe sera divisée en deux blocs, l'Est et l'Ouest.
La Pologne proteste et conteste cette décision, elle n'a pas été consultée...Elle est mise devant le fait accompli!
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Staline, Roosevelt et Churchill à la conférence de Téhéran Tuck's Post Card coll. JMB |
Ces chantiers ont été fondés en 1945 comme entreprise nationale sur les anciens sites des chantiers navals allemands Schichau-Werft and Danziger Werft, lorsque la ville de Dantzig devint polonaise après la Seconde Guerre mondiale et fut le principal site de construction navale polonais.
En décembre 1970, une révolte ouvrière fut sévèrement réprimée par le régime communiste. Lors de l'accord de Gdansk d'août 1980 entre les grévistes et le gouvernement polonais, un Monument aux ouvriers du chantier naval tombés en 1970, constitué de trois grandes croix d'acier, fut érigé à l'entrée du chantier.
À l'époque de la Pologne communiste, aucun syndicat indépendant des organismes du pouvoir n'est autorisé. Soucieuse des besoins des ouvriers des chantiers navals de Gdańsk, Anna Walentynowicz crée la première association indépendante ce qui lui vaut d'être licenciée le 7 août 1980, perdant son droit à la retraite à cinq mois de celle-ci.
La grève des chantiers navals de Gdańsk en 1980
La décision de la direction entraîne une grève qui éclate le 14 août 1980 et donne naissance au syndicat NSZZ Solidarność dont elle est co-fondatrice avec Lech Wałęsa.
Dans les années 1980, ce syndicat réussit à rassembler un large mouvement social contre le régime communiste en place, impliquant entre autres l'Église catholique romaine. Il élabore un programme en 21 points. Le syndicat est soutenu par un groupe d'intellectuels dissidents (en polonais Komitet Obrony Robotników, KOR) et était basé sur les règles de la non-violence. Pour Moscou, Solidarnosc est considéré comme un organisme dangereux bénéficiant du soutien de l'OTAN. Si les communistes polonais ne réussissaient pas à faire face à cette menace, les Russes s'en mêleraient.
La survie de Solidarność est un événement sans précédent, non seulement en Pologne, mais dans tous les pays du Pacte de Varsovie. Cela signifie une cassure dans la ligne dure du Parti qui avait auparavant provoqué un bain de sang pour réprimer un autre mouvement de protestation : des douzaines de personnes tuées et plus d'un millier de blessés à Gdynia en décembre 1970.
Les facteurs principaux ayant contribué aux succès initiaux du mouvement Solidarité et des autres mouvements dissidents sont d'ordre interne et externe :
la culture de résistance face à l'occupation étrangère et aux systèmes importés : la Pologne avait été rayée de la carte au xviiie siècleet la société polonaise s'est rassemblée autour de l'Église catholique, qui incarne l'identité traditionnelle du pays. L'État n'a jamais osé s'attaquer frontalement à l'Église ni même à la paysannerie et jamais l'armée soviétique n'est intervenue pour mater les soulèvements, contrairement à ce qui s'est passé en Hongrie en 1956 ou en Tchécoslovaquie en 1968. Cela s'est toujours réglé "entre Polonais"...
l'élection du premier pape polonais de l'histoire, en 1978 : Jean-Paul II soulève l'enthousiasme et donne aux Polonais la certitude que leur résistance sera victorieuse.
la longue construction d'un syndicalisme indépendant du pouvoir à travers des échecs dont l'opposition a su tirer les leçons : le soulèvement de Poznań en 1956, la critique intellectuelle de 1968, la répression de la grève des chantiers navals de Gdynia en 1970, la naissance du KOR en 1976.
la crise interne des régimes socialistes (perte de foi envers le modèle socialiste, crise économique...)
les échecs sur le front de la Guerre froide (voir Invasion soviétique en Afghanistan et Crise des euromissiles)
la succession au pouvoir en URSS de Leonid Brejnev (jusqu'en 1982) qui laissait le soin de gérer les affaires internes au bloc à ses subordonnés, généralement plus libéraux que lui, de Iouri Andropov de 1982 à 1984, soucieux de réformer le modèle soviétique, à l'origine de la perestroika et de la glasnost mises en place par Gorbatchev à partir de 1985, sans oublier le court passage au pouvoir de Konstantin Tchernenko, malade, incapable d'assurer véritablement la présidence de l'Union Soviétique.
Les idées du mouvement Solidarité se répandent très rapidement à travers la Pologne ; de plus en plus de syndicats sont formés et rejoignent la fédération. Son programme, bien que centré sur les revendications syndicales, est perçu partout comme une première étape pour provoquer le démantèlement du monopole du Parti communiste polonais.
« Solidarité rurale », un syndicat d'agriculteurs, est créé en mai 1981. En 1981, le KOR se dissout volontairement, ses membres jouant alors le rôle d'experts du syndicat. Ce rôle renforcera les tendances prônant la conciliation avec le pouvoir : "Il ne doit pas y avoir de revendications qui inciteraient le gouvernement à utiliser la violence ou qui mèneraient à son effondrement. Nous devons leur laisser des portes de secours. Nous avons besoin de plus de revendications économiques et politiques négociables." (Bogdan Borusewicz, historien et membre du KOR, à Gdansk).
L'église et les célébrations servent de support aux réunions clandestines
Le 31 août 1980, à l'issue de 14 jours de grève au chantier naval Lénine de Gdansk, le vice-Premier ministre Mieczyslaw Jagielski cosigne avec Lech Walesa, devant l'assemblée générale des délégués des entreprises en grève dans la région, un accord qui ouvre la voie à la constitution des syndicats indépendants. Le comité de grève interentreprises se transforme en direction provisoire du nouveau syndicat.
Cet accord est le point culminant d'une vague de grèves démarrée en juillet à la suite de l'augmentation des prix des produits alimentaires. Une rupture se produit alors dans le consensus de fait entre la bureaucratie polonaise et les travailleurs. Des grèves avec occupation se dotent, au fur et à mesure, de structures d'auto-organisation de plus en plus larges. Les négociations menées avec le pouvoir sont publiques, enregistrées par les délégués d'entreprises et permettent aux travailleurs d'affiner les mandats de leurs délégués, d'en changer si nécessaire.
Le syndicat Solidarité, issu de cette lutte qui regroupe rapidement 10 millions de salariés sur les 13 que comptait alors la Pologne, se présente comme une forme avancée de l'organisation ouvrière autonome. A l'image des comités de grève d'août 1980, c'est une structure démocratique, au sein de laquelle les dirigeants sont révocables. Tenu en septembre 1981, le premier congrès de Solidarité apparaît comme un véritable parlement ouvrier du pays. Ses séances, retransmises dans les grandes entreprises du pays, attestent des discussions intenses sur l'avenir et des pressions de la base sur les délégués pour que ces derniers représentent fidèlement l'élaboration de l'intelligence collective.
Le fruit de cette élaboration fut le projet de république autogérée, le congrès exigeant "une réforme autogestionnaire et démocratique à tous les niveaux de gestion, un nouvel ordre social et économique, qui liera le plan, l'autogestion et le marché." C'est un approfondissement des positions élaborées dès l'automne 1980, telles celles de la commission ouvrière inter-entreprises de Szczecin : "Nous sommes en faveur d'un socialisme progressiste, ouvrier, pour un développement harmonieux et équitable de la Pologne, déterminé collectivement par l'ensemble du monde du travail (...) Nous ne voulons pas changer de système, mais nous nous orientons vers la réalisation d'un ordre social qui serait authentiquement ouvrier et socialiste."
Depuis le 13 décembre 1981, le général Jaruzelski a déclaré que la Pologne était en état de guerre.
Près de 6000 syndicalistes ont été arrêtés et parmi eux se trouvait Lech Walesa, le très charismatique président du mouvement syndial Solidarnosc, qui est désormais en résidence surveillée.
Le général Wojciech Jaruzelski était devenu Premier ministre le 10 février 1981. S'il vient de déclarer "l'état de guerre", soutenu par le gouvernement soviétique, c'est pour mettre fin aux revendications démocratiques et anti-communistes des Polonais. Il y a dix jours, 9 mineurs ont trouvé la mort en Silésie et des milliers d'opposants ont déjà été emprisonnés.
les croix érigées en souvenir des évènement de 1970 et l'entrée des chantiers à droite photo JMB |
Gdansk monument aux ouvriers tués en 1970 photo JMB |
À l'époque de la Pologne communiste, aucun syndicat indépendant des organismes du pouvoir n'est autorisé. Soucieuse des besoins des ouvriers des chantiers navals de Gdańsk, Anna Walentynowicz crée la première association indépendante ce qui lui vaut d'être licenciée le 7 août 1980, perdant son droit à la retraite à cinq mois de celle-ci.
La grève des chantiers navals de Gdańsk en 1980
La décision de la direction entraîne une grève qui éclate le 14 août 1980 et donne naissance au syndicat NSZZ Solidarność dont elle est co-fondatrice avec Lech Wałęsa.
Dans les années 1980, ce syndicat réussit à rassembler un large mouvement social contre le régime communiste en place, impliquant entre autres l'Église catholique romaine. Il élabore un programme en 21 points. Le syndicat est soutenu par un groupe d'intellectuels dissidents (en polonais Komitet Obrony Robotników, KOR) et était basé sur les règles de la non-violence. Pour Moscou, Solidarnosc est considéré comme un organisme dangereux bénéficiant du soutien de l'OTAN. Si les communistes polonais ne réussissaient pas à faire face à cette menace, les Russes s'en mêleraient.
La survie de Solidarność est un événement sans précédent, non seulement en Pologne, mais dans tous les pays du Pacte de Varsovie. Cela signifie une cassure dans la ligne dure du Parti qui avait auparavant provoqué un bain de sang pour réprimer un autre mouvement de protestation : des douzaines de personnes tuées et plus d'un millier de blessés à Gdynia en décembre 1970.
Les facteurs principaux ayant contribué aux succès initiaux du mouvement Solidarité et des autres mouvements dissidents sont d'ordre interne et externe :
la culture de résistance face à l'occupation étrangère et aux systèmes importés : la Pologne avait été rayée de la carte au xviiie siècleet la société polonaise s'est rassemblée autour de l'Église catholique, qui incarne l'identité traditionnelle du pays. L'État n'a jamais osé s'attaquer frontalement à l'Église ni même à la paysannerie et jamais l'armée soviétique n'est intervenue pour mater les soulèvements, contrairement à ce qui s'est passé en Hongrie en 1956 ou en Tchécoslovaquie en 1968. Cela s'est toujours réglé "entre Polonais"...
l'élection du premier pape polonais de l'histoire, en 1978 : Jean-Paul II soulève l'enthousiasme et donne aux Polonais la certitude que leur résistance sera victorieuse.
la longue construction d'un syndicalisme indépendant du pouvoir à travers des échecs dont l'opposition a su tirer les leçons : le soulèvement de Poznań en 1956, la critique intellectuelle de 1968, la répression de la grève des chantiers navals de Gdynia en 1970, la naissance du KOR en 1976.
la crise interne des régimes socialistes (perte de foi envers le modèle socialiste, crise économique...)
les échecs sur le front de la Guerre froide (voir Invasion soviétique en Afghanistan et Crise des euromissiles)
la succession au pouvoir en URSS de Leonid Brejnev (jusqu'en 1982) qui laissait le soin de gérer les affaires internes au bloc à ses subordonnés, généralement plus libéraux que lui, de Iouri Andropov de 1982 à 1984, soucieux de réformer le modèle soviétique, à l'origine de la perestroika et de la glasnost mises en place par Gorbatchev à partir de 1985, sans oublier le court passage au pouvoir de Konstantin Tchernenko, malade, incapable d'assurer véritablement la présidence de l'Union Soviétique.
De l'art (ou de lard?) du pliage
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comment du pliage d'un dessin représentant quatre cochons |
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on arrive au portrait du général Wojciech Jaruzelki encre sur papier collection JMB |
Les idées du mouvement Solidarité se répandent très rapidement à travers la Pologne ; de plus en plus de syndicats sont formés et rejoignent la fédération. Son programme, bien que centré sur les revendications syndicales, est perçu partout comme une première étape pour provoquer le démantèlement du monopole du Parti communiste polonais.
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Tract concernant les élections... archives JMB |
« Solidarité rurale », un syndicat d'agriculteurs, est créé en mai 1981. En 1981, le KOR se dissout volontairement, ses membres jouant alors le rôle d'experts du syndicat. Ce rôle renforcera les tendances prônant la conciliation avec le pouvoir : "Il ne doit pas y avoir de revendications qui inciteraient le gouvernement à utiliser la violence ou qui mèneraient à son effondrement. Nous devons leur laisser des portes de secours. Nous avons besoin de plus de revendications économiques et politiques négociables." (Bogdan Borusewicz, historien et membre du KOR, à Gdansk).
L'église et les célébrations servent de support aux réunions clandestines
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Tract ronéoté 1er mai Solidarité comme à Noël Venez avec nous coll. JMB |
Le 31 août 1980, à l'issue de 14 jours de grève au chantier naval Lénine de Gdansk, le vice-Premier ministre Mieczyslaw Jagielski cosigne avec Lech Walesa, devant l'assemblée générale des délégués des entreprises en grève dans la région, un accord qui ouvre la voie à la constitution des syndicats indépendants. Le comité de grève interentreprises se transforme en direction provisoire du nouveau syndicat.
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Camp Bialoleka 1982 Tract sérigraphie coll. JMB |
Cet accord est le point culminant d'une vague de grèves démarrée en juillet à la suite de l'augmentation des prix des produits alimentaires. Une rupture se produit alors dans le consensus de fait entre la bureaucratie polonaise et les travailleurs. Des grèves avec occupation se dotent, au fur et à mesure, de structures d'auto-organisation de plus en plus larges. Les négociations menées avec le pouvoir sont publiques, enregistrées par les délégués d'entreprises et permettent aux travailleurs d'affiner les mandats de leurs délégués, d'en changer si nécessaire.
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Polonais ne vote pas |
Le syndicat Solidarité, issu de cette lutte qui regroupe rapidement 10 millions de salariés sur les 13 que comptait alors la Pologne, se présente comme une forme avancée de l'organisation ouvrière autonome. A l'image des comités de grève d'août 1980, c'est une structure démocratique, au sein de laquelle les dirigeants sont révocables. Tenu en septembre 1981, le premier congrès de Solidarité apparaît comme un véritable parlement ouvrier du pays. Ses séances, retransmises dans les grandes entreprises du pays, attestent des discussions intenses sur l'avenir et des pressions de la base sur les délégués pour que ces derniers représentent fidèlement l'élaboration de l'intelligence collective.
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ensemble nous sommes plus forts solidarité avec les travailleurs en Europe de l'Est le 1 mai 1986 tract ronéoté coll. JMB |
Le fruit de cette élaboration fut le projet de république autogérée, le congrès exigeant "une réforme autogestionnaire et démocratique à tous les niveaux de gestion, un nouvel ordre social et économique, qui liera le plan, l'autogestion et le marché." C'est un approfondissement des positions élaborées dès l'automne 1980, telles celles de la commission ouvrière inter-entreprises de Szczecin : "Nous sommes en faveur d'un socialisme progressiste, ouvrier, pour un développement harmonieux et équitable de la Pologne, déterminé collectivement par l'ensemble du monde du travail (...) Nous ne voulons pas changer de système, mais nous nous orientons vers la réalisation d'un ordre social qui serait authentiquement ouvrier et socialiste."
Depuis le 13 décembre 1981, le général Jaruzelski a déclaré que la Pologne était en état de guerre.
Près de 6000 syndicalistes ont été arrêtés et parmi eux se trouvait Lech Walesa, le très charismatique président du mouvement syndial Solidarnosc, qui est désormais en résidence surveillée.
Le général Wojciech Jaruzelski était devenu Premier ministre le 10 février 1981. S'il vient de déclarer "l'état de guerre", soutenu par le gouvernement soviétique, c'est pour mettre fin aux revendications démocratiques et anti-communistes des Polonais. Il y a dix jours, 9 mineurs ont trouvé la mort en Silésie et des milliers d'opposants ont déjà été emprisonnés.
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le courrier est censuré cachet Cenzurowano sur le côté gauche de l'enveloppe 22-12-81 |
A suivre et à compléter
03 février 2011
La FASM PRIMAUGUET fait ses GAM 2011 CVN 77 George Bush
La FASM PRIMAUGUET partie pour les États-Unis GAM 11
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GAM 11 - janvier mars 2011 oblitération mécanique Paris Tri interarmées
Après une escale aux Açores, la FASM devrait retrouver le CVN 77 George H W Bush
http://www.navy.mil/search/display.asp?story_id=58128 |
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Journal de bord :
http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/pmg
01 février 2011
Gazette N° 74 Section Aéronautique Navale du 1er février 2011
Gazette N° 74 Section Aéronautique Navale du 1er février 2011
Le Porte Avions Charles de Gaulle
J’ai reçu ce matin les enveloppes des 17 F et 35 F
Flottille 35 F

P.A.P. du CDG avec cachet CDG mission Agapanthe et cachet 35 F, oblitération de Paris Tri Interarmées
A la demande de la Flottille un deuxième cachet a été réalisé
Flottille 17 F
P.A.P. du C.D.G., cachet du C.D.G. mission Agapanthe, cachet de la 17 F
Comme je vous l’ai indiqué dans la Gazette 73 j’ai beaucoup de pertes (enveloppes non revenues)
Le lot des trois enveloppes est disponible au prix de 10,50 €. Commande à LAUDRIN Olivier 76, Chemin du Grand Kervao 29200 BREST Chèque au nom de la Marcophilie Navale. Ne pas oublier le port.
Attention, il mes reste que quelques documents
Changements de Commandants
Flottille 24 F de Lann-Bihoué arrivé du C.C. Julien GLASSON
Flottille 36 F de Hyères arrivé du C.C. Jean Baptiste ALLARD
Avis à la Population Marcophile
Changement de Président à la Section Aéronautique navale
Absents 6 semaines à la fin de l’année 2010 pour cause de mariage,
ma femme et moi étant retraités,
nous allons certainement faire de nombreux « aller-retour LIMA-BREST/ BREST- LIMA».
Meilleurs vœux de bonheur à Christophe et Ana |
Je souhaite donc préparer doucement ma « suite » et céder ma place au cours du Congrès 2012.
Tous les volontaires sont cordialement invités à me contacter pour connaître TOUT sur la Section Aéronautique Navale.
Olivier Laudrin
Loi décret et papier timbré Lorient Incendie de la Voilerie 1793
Port de Lorient Incendie de la Voilerie 21 avril 1793
Nous continuons aujourd'hui notre histoire de Lorient avec un incendie qui se déclare le 21 avril 1793. Une récompense est promise pour trouver les coupables peut-être des agents anglais? peut-être des royalistes?
Lorient est créé en 1666 pour répondre au développement de la Compagnie des Indes Orientales (françaises), fondée par Jean-Baptiste Colbert en 1664 à Port-Louis. L'exiguïté de Port-Louis entraîne l'installation du chantier naval dans une zone de friche nommée "le Faouëdic" située en amont de Port-Louis, à la jonction du Scorff et du Blavet. Le premier vaisseau qui y est construit s'appelle le "Le Soleil d'Orient". Les habitants, qui avaient pris l'habitude de se rendre à "L'orient" pour voir son avancement, donnèrent son nom à la nouvelle ville.
Il est vrai que des incendies avaient éclate a Douai, a Valenciennes, a la voilerie de Lorient, a Bayonne, et dans les parcs d'artillerie près Chemillé et Saumur. Il est possible que ces agents fussent les auteurs de ces incendies; mais certainement ils n'avaient dirige ni le poignard du garde−du−corps Paris contre Lepelletier, ni celui de Charlotte Corday contre Marat; et s'ils agiotaient sur le papier étranger et les assignats, s'ils achetaient quelques marchandises moyennant les crédits ouverts a Londres par Pitt, ils n'avaient qu'une médiocre influence sur notre situation commerciale et financière, qui tenait a des causes bien plus générales et plus majeures que ces viles intrigues.
Adolphe Thiers Histoire de la Révolution Française
"En descendant la rampe de l’Amiral, à gauche se trouvaient de vastes bâtiments qui se terminaient en bordure de quai sur le Scorff. C’étaient les anciens magasins généraux de la Compagnie des Indes construits en 1733 qui servaient à l’armement et au désarmement des navires, avec trois cours intérieures, puis au nord, un autre bâtiment parallèle au premier qui bordait le bassin n°1 dit de Clermont Tonnerre construit entre 1820 et 1833 de 142 mètres
(1936).
fontaine de Neptune |
Le bâtiment Ouest des magasins généraux le long de la rampe de la Chapelle qui se composait de la voilerie, de bureaux d’archives et d’armements (Chantiers Arnoux situés au Blanc) fut entièrement détruit par un incendie le 21 avril 1793
La voilerie ne fut jamais reconstruite, compte tenu du prix de revient, (une partie des pierres serviront à la construction des deux moulins sur la colline du Faouëdic). On édifia à sa place des locaux pour les
différents services de l’arsenal.
C’est dans les sous sols du bâtiment bordant la rampe de l’Amiral que furent entreposées les caisses d’or des banques des gouvernements Belge (4 944
caisses ) et Polonais (1 208 caisses) qui furent évacuées le 18 juin 1940 à bord du croiseur auxiliaire Victor Schoelcher en direction du Maroc.
d'après PETITE HISTOIRE DE L’ARSENAL DE LORIENT
Lucien Le Pallec
30 janvier 2011
Musée de la Poste Vignette Bréguet XIV
CORYMBE 106
le TONNERRE en Corymbe au large de la Côte d'Ivoire
De notre envoyé spécial à Saint Germain de Marencennes, ce pli du BPC Tonnerre en Corymbe.
Merci à Pierre
ces informations reprises sur différents sites n'ont rien d'officielles et n'ont pas été vérifiées
http://news.abidjan.net/h/386248.html
Le Hnlms Amsterdam, navire néerlandais, a commencé le 2 janvier ses activités au large de la Côte d`Ivoire, en ravitaillant le porte-hélicoptères français Tonnerre. Ce bâtiment de la marine des Pays-Bas pourrait aussi participer à une éventuelle évacuation des ressortissants européens de Côte d`Ivoire.
Le bâtiment français avait besoin de pièces détachées, de sacs de couchage et de vivres. Une grande partie de ces marchandises a été envoyée d`Amsterdam vers le port espagnol de Malaga au cours d`un pont aérien réalisé avec des KDC-10 des forces aériennes néerlandaises.
A Ceuta, autre port espagnol, l`Amsterdam a aussi embarqué de grandes quantités de gasoil, de vivres, de matériel médical, de munitions et d`armes. Des militaires y sont montés à bord pour rejoindre la Côte d`Ivoire. Après 2 jours à vitesse maximale, l`Amsterdam a rejoint le 2 janvier au soir, le Tonnerre au large de la Côte d`Ivoire. Le Tonnere mouille déjà au large de l`Afrique occidentale depuis novembre 2010. Il a participé à l`exercice international Emerald Move au large du Sénégal avant de rejoindre le Golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe, pour soutenir les militaires français et les troupes de l`Onuci.
Le ravitailleur néerlandais était en route vers les Pays-Bas lorsque la France a présenté sa demande de soutien. Celle-ci n`était, à ce moment-là, pas en mesure de ravitailler à court terme le Tonnerre. Le bâtiment néerlandais était de son côté le bâtiment le plus rapide en avitaillement du porte-hélicoptères français. Il faut rappeler que l`armée française compte la force Licorne avec ses 900 hommes, basés au sud d`Abidjan. Les militaires disposent de véhicules blindés et d`un détachement d`hélicoptères composé de cinq Puma et de trois Gazelle.
http://www.lepatriote.net/main/lejournal.aspx
http://www.afriquejet.com/afrique-de-l'ouest/cote-d'ivoire.html
site de la télévision ivoirienne pro Bagbo
http://www.rti.ci/cgi-bin/page.cgi?g=266/index.html;d=1
pour en savoir plus sur la Côte d'Ivoire vous pouvez consulter les sites ci-dessous :
http://www.ambafrance-ci.org/spip.php?article676
http://www.corlobe.tk/article22521.html
http://www.rfi.fr/tag/cote-divoire
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%B4te_d'Ivoire
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