08 mai 2008

Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... ELBLAG Pologne

Le Canal d'ELBLAG 
(Warmie Mazurie) Pologne

Prendre le bateau pour aller d'Ostrava à Elblag est une promenade merveilleuse et surprenante.
Vous découvrez la campagne polonaise profonde et ses cigognes moisonneuses.



Le canal permet de relier les lacs Druzno et de Pinie.

photo © JM Bergougniou
Ce qui est plus étonnant dans ce voyage, c'est que la chanson "maman les petits bateaux" devient réalité.

Si à Hédé (35) ce sont onze écluses qui permettent de gravir la pente, ici, ce sont des rails de chemin de fer qui servent à hisser le bateau au sommet de la colline.
Le projet est l'œuvre de l'ingénieur Georg Jakob Steenke.

photo © JM Bergougniou
Sur ce canal, qui faisait à l'époque partie de la Prusse Orientale, quatre plans inclinés sont d'abord construits entre 1844 et 1860, équilibrés hydrauliquement plutôt que par un contrepoids.

En 1881, un cinquième plan incliné est ajouté en remplacement d'écluses.
Au total, un dénivellé de 99,52 mètres est compensé sur une distance de 9,6 kilomètres.


Quand le bateau se présente au bout du canal, il vient entrer dans un chariot à roulettes qui est descendu le long des rails jusqu'à une profondeur suffisante pour permettre au bateau de se poser dessus.


photo © JM Bergougniou

Il s'agit d'un mélange de bac et de funiculaire.


photo © JM Bergougniou





Un astucieux système d'arrimage permet de "coincer" le bateau dans son ber.

photo © JM Bergougniou

La mécanique est ingénieuse. Le système de cables en va et vient (principe du funiculaire) est actionné par des centrales hydrauliques à roue du même principe que la roue d'un moulin à eau.

photo © JM Bergougniou
Les câbles sont renvoyés par d'énormes poulies peintes en bleu pour qu'elles n'échappent à personne.


photo © JM Bergougniou

Les cables passent ensuite dans le canal et au sommet du relief.

photo © JM Bergougniou
Au point d'équilibre, une poulie au milieu du canal marque la fin du trajet sur rail et permet au commandant de savoir quand relancer le moteur

photo © JM Bergougniou
C'est ainsi que les bateaux passent les collines en Pologne.


photo © JM Bergougniou
le Canal d'Elblag (construit entre 1848-1876), est le plus long du pays (80km.) demeure une grande curiosité technique.

photo © JM Bergougniou
photo © JM Bergougniou

Pour franchir 100 m. de dénivellation, les bateaux sont hissés sur cinq cales de halage successives.


Le canal est le seul de son espèce en Europe et ne fonctionne aujourd'hui que grâce au trafic touristique.

photo © JM Bergougniou
Prévu pour des bateaux de 60 tonnes, le canal est actuellement essentiellement dévolu au tourisme.

photos © JM Bergougniou

SAINT-MALO Etonnants Voyageurs

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Les Migrations


Jusqu’ici nous pensions essentiellement le monde dans les catégories du stable : état/nation, territoires, frontières, opposition intérieur/extérieur, communautés, familles, identité. Il se pourrait que le monde qui naît devant nous et nous emporte déjà nous oblige à une révolution : penser le monde, désormais, – et nous-mêmes avec lui – à partir, non plus du stable mais du mouvant. Moins une pensée des structures qu’une pensée des flux : flux de populations, comme jamais le monde n’en connut, migrations, volontaires ou subies, flux de capitaux, flux d’images et de sons, immédiateté d’une communication mondialisée. Où l’imaginaire individuel et collectif, paradoxalement, retrouve dans le grand tohu-bohu planétaire une place centrale de puissance de création de communautés imaginaires, fluides, plurielles, en perpétuelles recompositions.
L’imagination, et avec elle la littérature. Qu’est cette dernière, en effet, sinon création de mondes, entrecroisements de voix multiples, remise en cause, dans son mouvement même, des certitudes de l’identité ? Et singulièrement la littérature de voyage, exploration de cet espace fluide où se déploie l’expérience de la réversibilité du dehors et du dedans, de la dépossession et de la recomposition de soi, effort obstiné de tenir le pari d’une pensée nomade. La littérature, aujourd’hui, au coeur du monde qui vient…

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07 mai 2008

ROCHEFORT Ecole de Médecine Navale

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Ecole de Médecine navale






L'Ancienne Ecole de Médecine Navale occupe un pavillon du deuxième hôpital de la Marine, inauguré à Rochefort en 1788. L'édifice traduit en architecture les derniers développements de la médecine en matière de propagation des maladies. Il constitue à ce titre le premier essai français d'architecture hospitalière pavillonnaire. Il manifeste aussi des préoccupations urbanistiques en ouvrant une large perspective qui conditionne, encore aujourd'hui, le développement de la ville.






Le premier hôpital de la marine, ouvert en 1683 à proximité de l'Arsenal, s'était peu à peu trouvé englobé dans la ville. Ainsi entouré d'habitations, il n'avait pas manqué de générer de nombreux problèmes d'épidémie. Typhus et autres fièvres, que les marins rapportent de leurs expéditions se transmettent aux autres patients et atteignent régulièrement la population.



Dans les années 1770, la médecine se préoccupe de la qualité de l'air, de sa composition chimique et de son rôle dans la propagation des maladies. Trop étroit, exposé à l'air malsain des marais sur laquelle Rochefort est bâtie, l'hôpital représente aussi un risque majeur d'incendie en centre ville : la destruction de l'Hôtel-Dieu de Paris, en 1772, est dans tous les esprits. Dans ce contexte, le roi décide la construction d'un nouvel hôpital en 1781.

Pierre Toufaire, ingénieur des travaux du port, conçoit un projet de grande ampleur, avec un vaste plan en H formé d'un corps central flanqué de 4 pavillons, que complètent en façade deux autres pavillons. Ces pavillons sont destinés à regrouper les patients atteints d'un même mal pour en empêcher la contagion. De même, le lanterneau qui domine le corps central, les larges fenêtres et les lucarnes laissant passer le soleil créent les mouvements d'air chers aux hygiénistes du temps. En terme de services, Toufaire prévoit une organisation rationnelle des espaces dévolus aux bureaux, aux chambres des médecins, aux chapelles, aux lieux de soins et d'accueil des malades, ainsi qu'à la formation des chirurgiens naviguant qui disposent d'un amphithéâtre, d'un cabinet d'anatomie et d'une bibliothèque.


Topographiquement, l'Hôpital est situé à l'extérieur du centre ville, sur un petit promontoire qui domine le plat pays rochefortais. Il s'est ainsi appelé quelque temps Hôpital de la Butte. Toufaire inscrit l'édifice dans une perspective qui le relie à l'église Notre-Dame, dite aussi Vieille Paroisse (actuel Musée archéologique), ouvrant ainsi une vaste coulée urbaine, qui deviendra le Cours d'Ablois. Aujourd'hui encore, après la démolition des remparts, ce programme urbain conditionne le développement de Rochefort.En activité jusqu'en 1983, l'hôpital de la Marine est devenu privé en 1989. Seul le Pavillon de l'Ancienne Ecole de Médecine est désormais accessible au public.




À l'École de médecine navale de Rochefort, les collections sont constituées à des fins pédagogiques, par plusieurs générations d'enseignants et de marins. Surtout, cette organisation répond au système de classification du XIXe siècle : la valeur d'un spécimen ne tient pas tant à son étrangeté, ni même à sa beauté, qu'à son exemplarité, à sa capacité de compléter un cadre de classement.

La mise en scène de ces ensembles, imaginée en 1861 et réalisée en 1864, est intacte.


En 1872, le médecin principal Aze, officier de santé de l'École de Rochefort, rentre d'une mission de 4 ans à Tahiti à bord du navire la Flore. Pierre Loti fait également partie de l'expédition. Loti, comme Aze, collectent des objets et des sculptures. La société pascuane, récemment convertie au christianisme, est alors en plein bouleversement. Sculptures et statuettes, témoignages de cultes anciens, sont détruites par centaines.


http://www.musee-marine.fr/site/fr/rochefort_histoire_ancienne_ecole

Photos JM Bergougniou

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Le porte-avions Charles de Gaulle fait escale à Paris

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le CDG en Escale à Paris



“Le porte-avions Charles-de-Gaulle est le dixième porte-aéronefs construit par la France, mais le premier bâtiment de surface à propulsion nucléaire, il est aujourd’hui le fer de lance de la Force d'Action Navale.


Equipé de Rafale, des avions de combat polyvalents, et des avions de guet Hawkeye, il est à même d’intervenir dans des situations de crise majeure avec des capacités offensives inégalées jusque là. Le Charles de Gaulle est aussi une “ville flottante” haute de 75 mètres (soit un immeuble de 25 étages) où peuvent cohabiter 2000 personnes.”
Maquettes, films et témoignages de marins vous feront découvrir le plus grand bâtiment de la marine nationale. Si l’exposition se déroule dans les locaux de la mairie de Paris, c’est pour la simple raison que depuis 2001, la ville de Paris est la ville marraine du porte-avions.


A noter que les mercredi et samedi, les enfants pourront découvrir l’art du matelotage.









Une exposition consacrée au porte-avions Charles de Gaulle se tiendra à l'Hôtel de Ville de Paris du 16 mai au 28 juin 2008. Organisée dans le cadre du parrainage entre le porte-avions de la marine et la capitale, ville-marraine du bâtiment depuis le 9 octobre 2001, l'exposition proposera aux visiteurs un voyage exceptionnel dans l'univers du fleuron de la flotte et de l'industrie française.

Le projet a été lancé par le CIRAM Paris et a été réalisé avec le soutien du SIRPA et de la mairie de Paris.


Réalisée en trois dimensions, cette exposition accueillera ses visiteurs dans les lieux prestigieux du salon des Tapisseries et de la salle des Prévôts situés au rez-de-chaussée de l'Hôtel de Ville. Articulée autour de la reconstitution d'une partie du porte-avions à l'échelle l/8e (intégralement réalisée par les ateliers de la mairie de Paris), une sélection de toiles des Peintres de la Marine, de photographies et de films, elle proposera au public une découverte du Charles de Gaulle et lui fera partager quelques instants de la vie des 1 900 marins de son équipage.


Un simulateur de missions et un atelier de matelotage compléteront l'initiation des visiteurs à la conduite des opérations aéronavales et à la réalisation des noeuds marins.Durant toute la durée de l'exposition, de nombreux marins réservistes et des membres de l'équipage du Charles de Gaulle seront présents sur le site de l'Hôtel de Ville et présenteront au public leurs différents métiers et leur vie quotidienne à bord du porte-avions. Construit par DCNS et mis en service en 2001, le bâtiment sortira achèvera à l'automne son premier grand carénage, qui se déroule depuis septembre dernier à Toulon.




Exposition à découvrir du 16 mai au 28 juin 2008, de l0h à 19h, du lundi au samedi.


Accès métro Hôtel de Ville.

A noter que l'exposition est fermée les 26 et 27 mai, ainsi que les 16 et 17 juin 2008, journées consacrées à l'accueil des groupes scolaires sur réservation.

Cancale et sa Bisquine


Marcophilie Navale, mer et bandes dessinées



Cancale et sa Bisquine


La bisquine est un bateau typique de la région. Elle porte le gréement le plus important de tous les bateaux traditionnels. Ce type de bateaux pratiquait le dragage des huitres dans la baie du Mont Saint Michel, la pêche au chalut, et pour les plus grandes, la pêche aux lignes. Les bisquines avaient totalement disparu, mais des passionnés ont entrepris de les faire revivre à Cancale et à Granville.


La Cancalaise a été construite sous la direction de Raymond Labbé de 1985 à 1987 selon les plans de la bisquine "La Perle" relevés sur l'épave en 1958 par Jean Le Bot.

En saison, si elle n'est pas en navigation, la Cancalaise est normalement au mouillage dans l'anse de Port-Mer au nord de Cancale. Pour l'hiver elle est désarmée à la cale de l'épi.


Bisquine "La Cancalaise"





Il est posible de naviguer sur la Cancalaise.

Pour cela, contacter l'ABC (Association Bisquine Cancalaise)

Tél : 02 99 89 77 87


http://www.lacancalaise.org/





TOULON Retour dans le passé 2004

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TOULON Retour dans le passé 2004

En 2004, Toulon accueille le 19ème Congrès de la Marcophilie. L'assemblée est nombreuse et attentive. La tenue 25 est de rigueur.


http://www.netmarine.net/tradi/chants/musireg/006.mid

Comme lors de chaque congrès, le Président préside, le Trésorier compte et rend-compte. Le Secrétaire secrète. Les effectifs restent stables, les lettres circulent avec le rappel habituel "Evitez d'envoyer les plis à bord... La marcophilie n'est pas l'activité première d'une unité à la mer!"




Jean de Vienne est à l'honneur.

Jean de Vienne naît à Dole dans le Jura, en 1341.

Il entre dans la carrière des armées dès son plus jeune âge, à 9 ans. A 21 ans, il est adoubé chevalier, à 24 ans, nommé capitaine général de Franche-Comté. Gouverneur de Calais lors du célèbre siège de cette ville par le roi d'Angleterre Edouard III, il est fait prisonnier.En 1373, Charles V le nomme Amiral de France, c'est à cette responsabilité qu'il déploiera tout son génie. Il entreprend l'immense travail de réorganisation de la Marine, fait construire une importante flotte navale, crée une police des côtes et de la navigation, organise le guet le long des rivages, distribue des licences d'achat et de construction de navires…

Ayant compris que seules des opérations navales pouvaient être efficaces contre l'Angleterre, Jean de Vienne en dirige de nombreuses contre la côte sud anglaise : Rye, l'île de Wight.
De 1381 à 1383, il combat également les Flamands révoltés, livre notamment la bataille de Rosbec. En 1385, à la tête d'une importante flotte de 180 navires, il débarque en Ecosse pour envahir l'Angleterre; mal secondé par ses alliés écossais, il doit se replier. Mais l'action de l'Amiral de France dépendant de la volonté royale, et le roi Charles VI n'ayant pas les préoccupations maritimes de son père Charles V, l'œuvre de Jean de Vienne se délite. Sans doute déçu, il part pour la croisade menée contre les Turcs par le roi de Hongrie Sigismond.
En 1396, Jean de Vienne est tué au siège de Nicopolis, en Bulgarie.




C'est le 20ème anniversaire de la Frégate Jean de Vienne



Mise sur cale le 29 décembre 1979
Lancée le 8 novembre 1981
Entrée en service le 24 avril 1984



Conçues à l'origine pour assurer prioritairement la défense anti-sous-marine d'un groupe aéronaval, les frégates de lutte anti-sous-marine (FASM) ont vu récemment leurs capacités d'action au-dessus de la surface fortement renforcées.
La mise un place de senseurs optroniques, d'armes puissantes et de mise en oeuvre très rapide permet désormais à la FASM, non seulement d'identifier avec certitude la menace avant de la traiter, afin d'éviter toute méprise, mais aussi de conserver la plus grande retenue possible avant l'engagement, dans le but de ne pas élever le niveau de la crise.
Bâtiment de combat moderne et performant, la FASM constitue un outil militaire puissant, capable d'intervenir, seul ou au sein d'une force interarmées nationale ou multinationale, en tout point des mers où la France a décidé d'agir pour maintenir ou restaurer la paix.




Nous sommes accueillis à bord par le pacha qui nous ouvre toutes portes même celle du hangar hélico

Déplacement : 3.880 tonnes et 4.830 tonnes à pleine charge
Longueur : 139 mètres
Largeur : 15 mètres
Tirant d'eau : 5,50 mètres
Tirant d'air : 41,60 mètres
Vitesse : 30 noeuds avec les turbines à gaz (TG) et 21 noeuds avec les diesels
Distance franchissable : 800 nautiques à 30 noeuds sur TG et 8.000 à 15 noeuds sur diesels
Autonomie : 45 jours















La salle d'OP semble triste et semble manquer d'opérationnalité.





source netmarine.net Photos JMB


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...