Saint-Méen le Grand Louison Bobet Tour de France 11 juillet 2025

Saint-Meen le Grand - Louison Bobet - Tour de France 11 juillet 2025

Dans la vie de tout homme célèbre, il y a des légendes qu’il faut détruire, des vérités qu’il faut rétablir. Ainsi, Louis Bobet fut longtemps — et reste encore dans l'esprit de certains — celui qu’on appela, après ses premiers succes, « le bachelier ». En réalité, « Louison » se contenta de son certificat d’études et dès l’âge de 14 ans préféra aider son père au fournil de la boulangerie de Saint-Méen, plutôt que de poursuivre ses études au lycée de Rennes. 

réalisation Joël Lemaine

Mais, déjà, il y avait de l’ambition chez ce petit bonhomme qui, très tôt le matin, poussait la pelle dans le four. Ambition de devenir un champion. Ambition d’être connu et aimé des foules. N’avait-il pas eu sa photo dans L’Ouest-Eclair (le grand quotidien rennais de l’époque) à un âge où l’on se contente en général de poser pour le photographe de la famille. A 18 mois — et c’est ce qui lui avait valu sa jeune gloire locale —- Louison, comme on l’appelait déjà, faisait du vélo... Du vrai vélo, sans stabilisateurs !.. Il était certainement le plus Jeune cycliste de France. 

Un peu plus tard, il se lançait sur la route, accomplissant fièrement (déjà !) de longues étapes dé... six kilomètres. Il y avait à cette précocité une raison majeure, une raison dont dépendit la carrière de celui qui est devenu « le premier cycliste de France » : c’était la sportivité éclectique de son père. Celui dont tout le monde apprécie aujourd’hui la bonhomie intelligente, le boulanger de St-Méen, pratiquait le football, la course à pied, le tennis... Il faisait aussi de l’aviation et cela valut à Louison de prendre de bonne heure le baptême de l’air... Tout naturellement, Louison allait, à son tour, pratiquer les sports — et d’abord le football Demi-droit à l’Avenir de Saint- Méen, il aurait peut-être connu dans ce sport la gloire sportive à laquelle il aspirait... 

Ce fut pourtant au ping-pong qu’il remporta ses premiers succès. Mais son père, pour le récompenser de son travail, lui offrit un vélo de course. C’était encourager le rêve du jeune mitron, car depuis plusieurs années déjà, celui-ci découpait dans les journaux les photos du Tour de France. 

Les murs de sa chambre étaient tapissés de celles de René Vietto dont les exploits du Tour 34 avaient fait l’idole de toute la jeunesse de France. Ën 1939, Louison, qui avait 14 ans étant né le 12 mars 1925, eut la Joie de faire la connaissance d’un champion : le Servannais Jean Fontenay qui, étant venu courir le Grand Prix de St-Méen, lui offrit une selle de course ! 

Aussi, lorsque Fontenay, le coureur au grand nez, prit le maillot jaune dans le Tour, le petit Bobet lui rendit visite dans sa chambre d’hôtel, à Rennes. Il put toucher, comme une relique. la casaque d’or, il respira comme un encens l’odeur de l’embrocation, il entendit comme un sermon le récit des étapes... Jusqu’à la fin des années 1960, le maillot des cyclistes est en laine. 

Le maillot jaune porté par Louison Bobet (1925-1983) lors du Tour de France 1954 qu’il remporte aisément avec plus de 15 min d’avance porte les initiales « HD ». C'est une référence à Henri Desgrange, fondateur du journal L’Auto, et acteur décisif de la création du Tour de France en 1903. 

 Le maillot est de marque Le coq sportif. Jusqu’à la fin des années 1960, le maillot des cyclistes comme celui de Louison Bobet est en laine. Les journalistes du Tour ont remarquablement décrit l’inconfort de cette tenue non adaptée à de fortes chaleurs ou à la pluie qui transforme les vêtements en de véritables poids sur le corps des coureurs.

Sources  : 

L'Equipe

Philapostel Bretagne

Merci à Marcel D., à Annie et Gérard S.

Dunkerque - Voiles de Légendes   10 au 13 juillet 2025

Le grand événement maritime VOILES DE LEGENDE 2025, escale des prestigieuses TALL SHIPS RACES, organisé depuis 1956 par la Fondation SAIL TRAINING INTERNATIONAL, attend plusieurs centaines de milliers de visiteurs durant 4 jours sur les quais historiques du Port de Dunkerque.

Les VOILES DE LEGENDE 2025 sont conçues pour être une véritable vitrine de l’attractivité maritime et portuaire du territoire, de la formidable dynamique d’un grand port maritime et d’une agglomération en première ligne sur les problématiques environnementales, notamment dans les domaines de la réindustrialisation « verte », de la décarbonation et de la transition énergétique.

C’est également un événement qui valorise le monde de la voile d’hier, d’aujourd’hui et de demain, un événement inclusif, accessible à tous et tourné vers l’appropriation du monde de la mer par la jeunesse.

https://voilesdelegende.fr/

merci à Etienne DVY

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison 

Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de son déploiement au profit de l’opération EUNAVFORMED Irini en Méditerranée. 

Lancée le 31 mars en 2020 par l’Union Européenne, l’opération Irini vise à faire respecter l’embargo des Nations Unies sur les armes à destination de la Libye. Elle contribue également à la mise en œuvre des mesures destinées à empêcher l'exportation illicite de pétrole en provenance de la Libye mais aussi à la lutte contre le trafic d’êtres humains. 

Récemment prolongée jusqu’en mars 2027, le mandat de l’opération Irini s’est vu ajouter une tâche de protection des intérêts européens en Méditerranée centrale, notamment par la surveillance de l‘activité des compétiteurs stratégiques dans la zone. La contribution du Commandant Blaison, en étroite coopération avec ses partenaires européens, s’inscrit pleinement dans ce cadre tout en garantissant la continuité de la présence quasi-permanente entretenue par la Marine nationale en Méditerranée centrale. 

Au cours de son transit, le 25 avril, le PHM Commandant Blaison a testé la mise en œuvre d’un drone SMD-M (système de mini-drone marine) depuis la plage arrière du bâtiment, lui permettant ainsi d’accroître sa capacité de détection en mer. Ainsi, au cours de cette séquence, deux pilotes ont rejoint l’équipage du PHM Commandant Blaison et deux autres sont en cours de qualification. Plusieurs vols se sont succédés le 26 avril dans le cadre d’une campagne de maritimisation, étape clé dans leur parcours de formation. Ces expérimentations ont été un vrai succès confirmant ainsi la capacité du PHM Commandant Blaison à déployer un drone en autonomie lors de ses prochaines missions de surveillance des approches maritimes à venir en Méditerranée. 

Par ailleurs, le 25 avril a également été marqué par le franchissement du détroit de Gibraltar par le PHM Commandant Blaison.

Le 27 avril matin, le bâtiment a conduit une série de plusieurs tirs d’entraînement à l’artillerie de 100mm suite à son changement de tube, confirmant et renforçant ainsi la capacité opérationnelle du bâtiment.

Tanger 24-06-2025 Il y a certainement une erreur de date!

Sources

Marine nationale 

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/commandant-blaison-franchit-canal-corinthe

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/mediterranee-commandant-blaison-appareille-brest-rejoint-loperation-irini

Jumelage du patrouilleur FULMAR avec Miquelon-Langlade SPM 12 juin 2025

Jumelage du patrouilleur FULMAR avec Langlade SPM

Seul patrouilleur stratégique pour la France dans ce secteur français de l'Atlantique, il a officialisé un lien avec la petite commune, près de 600 habitants, de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon proche du Canada et des États-Unis.

Carte postale réalisée par Joël Lemaine 

Jusqu'à présent, le Fulmar était parrainé par la commune de Saint-Pierre (un peu plus de 5 200 habitants au dernier recensement INSEE), où il est à quai depuis de nombreuses années. Il y a pris le relais du remorqueur Malabar. "Mais il se trouve qu'un bâtiment de la Marine nationale ne peut pas être parrainé par son port de base avec qui il a des liens déjà tout naturel", explique le commandant François Mauger. "Des liens qui resteront toujours aussi fort bien évidemment."

Village de Miquelon • ©SPM la 1ère

Ancien chalutier acquis par la Marine nationale en 1996, Le Fulmar avait été armé en octobre 1997 pour la Gendarmerie maritime dans le cadre de ses missions dans la ZEE (Zone Économique Exclusive) de Saint-Pierre et Miquelon, au lendemain du moratoire de la pêche à la morue avec les Canadiens. Puis en 2009, il a été transféré à la Marine nationale. "Les remorqueurs de haute mer ont été remplacés eux par des bâtiments comme La Garonne ou le Rhône, déjà venus sur Saint-Pierre" explique le commandant du Fulmar.

"Et La Garonne va être parrainée par la Ville de Saint-Pierre. Du coup il est apparu naturel que Le Fulmar se tourne vers la Ville de Miquelon afin de renforcer des liens."

François Mauger, commandant du Fulmar

Ce parrainage, désormais acté au Journal Officiel, vient en fait "consacrer des liens déjà présents : Le Fulmar vient régulièrement à Miquelon, des scolaires de Primaire ont déjà pu visiter le bâtiment au mois de mars dernier". Et en ce jour d'officialisation de jumelage, des élèves de 6e et 5e sont montés à bord à leur tour pour découvrir les missions de ce navire de la Marine nationale.

Merci à Joël

Hyères Base d"aéronautique navale 01-06-2025 liaison Londres Biarritz Madrid 1928

Hyères Base d'aéronautique navale  100 ans

Mon honorable correspondant varois m'a fait parvenir depuis la BAN Hyères une carte postale pré-timbré à validité permanente éditée en 2017 par La Poste

1928 : création de l’aéroclub basque par trois commerçants bayonnais, nostalgiques des heures de vol effectuées pendant la guerre de 1914. Monsieur Etchecopar, propriétaire d’un terrain à « Parme » prête à l’aéroclub une bande de 400 mètres permettant une activité vélivole au treuil, puis une activité « vols moteur » avec les premiers « Caudron Luciole ».

CARTE ENTIER POSTALE
 AÉROPOSTALE LA FLÈCHE D'ARGENT PARIS

Tout d’abord, le 19 janvier est créé l’Aéroclub Basque. Puis, le 8 avril, Latécoère (L’Aéropostale – Groupe Latécoère) ouvre la ligne saisonnière Paris-Biarritz. »

« […] la grande nouvelle de l’année, vieux rêve devenu réalité, fut l’ouverture d’une ligne saisonnière expérimentale Paris-Biarritz par l’Aéropostale. En réalité, il s’agissait d’un projet plus ambitieux d’une ligne Paris-Biarritz-Madrid, qui avait été prévue par accord bilatéral du 22 mars 1928. Du côté français, il ne s’agissait en un premier temps que de valider le trajet de Paris à Biarritz, avec escale à Bordeaux. Un voyage hebdomadaire était programmé chaque samedi.

On partait du Bourget à 13 heures, en assurant la correspondance avec l’avion de Londres (clientèle anglaise oblige), pour arriver à Parme vers 18 heures, avec arrêt à Bordeaux. Au retour, on partait de Biarritz à 6h30 pour arriver au Bourget vers 11h45. »

Souvenirs Marcophilie navale meeting aérien Hyères Congrès Toulon Montimbramoi cartes postales enveloppe

 Souvenirs Marcophilie navale 

Suite au meeting aérien de la BAN Hyères et au congrès de la Marcophilie navale de Toulon, il nous reste des souvenirs, enveloppes, cartes postales et Montimbramoi. 

Deux thèmes sont proposés : l'aéronautique navale et les fusiliers et commandos marine.

Bon de commande à retourner à Jean Marc EGRET

Apt. 148 Bât. H1 HLM le TOUAR

1113 avenue PABLO PICASSO

83160 LA VALETTE du VAR

 jm.egt83@gmail.com

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Croiseur Algérie Marine nationale Brest 1930

Croiseur Algérie

De Tribord à Bâbord

LE NOUVEAU CROISEUR « ALGÉRIE »

Au cours des derrières grandes manœuvres navales, M. J.-L. Dumesnil avait annoncé que pour associer la Marine à la commémoration du centenaire de la civilisation française en Afrique du Nord, il avait décidé de donner le nom d'Algérie au croiseur de 10.000 tonnes appelé à succéder, à Brest, sur la cale de construction du « Point du Jour », au croiseur de 10.000 tonnes Dupleix, dont le lancement est prévu pour le 9 octobre prochain, date à laquelle le Président de la République doit aussi inaugurer le grand pont de Plougastel

L'Algérie sera le septième croiseur de 10.000 tonnes construit par la Marine française. Le Duquesne fut lancé le premier à Brest, en 1925; puis le Tourville, à Lorient, en 1926 les quatre suivants furent tous construits à Brest et lancés le Suffren, en 1927 le Colbert, en 1928, et le Foch, en 1929. Les deux premiers, Duquesne et Tourville, sont identiques à tous points de vue mais le second a réalisé aux essais la splendide vitesse de 36 nœuds 07, dépassant son frère ainé, qui avait fourni lui-même, précédemment, la vitesse de 35 nœuds 3, déjà supérieure de près d'un nœud à celle prévue par le cahier des charges. Le Tourville est encore le croiseur le plus rapide du monde.

Le Suffren, lancé à Brest le 3 mai 1827, et le Colbert, le 20 avril 1928, ne diffèrent des précédents que par une protection légère de ceinture, la longueur un peu moindre, la chauffe mixte et un nœud et demi de moins de vitesse prévue. Le Foch lancé le 26 avril 1929, a aussi les mêmes caractéristiques que peux-ci, ainsi d'ailleurs que le Dupleix. Ce sont des croiseurs dont les turbines à engrenages de 120.000 H.P. permettent de réaliser une vitesse de 33 nœuds. Leur approvisionnement en combustible leur  un rayon d'action de 1.100 mile à ira nœuds et de 5.000 milles à 18 noeuds Leur cloisonnement est très et une ceinture légère propropulsif. Notons que le premier rivet du croiseur Dupleix a été posé par M. Georges Leygues, ancien Ministre de la Marine, le 14 novembre 1929.

Le port de Brest vient de recevoir les plans du nouveau croiseur Algérie, dont la mise en chantier doit être faite à la fin de cette année. Du même tonnage que les Duquesne, Tourviüe, Suffren, Colbert, Foch et Dupleix il aura une silhouette toute différente de celle de ses devanciers. Au lieu de deux cheminées, il n'en portera qu'une son mât tripode sera élargi mais son mât arrière réduit à un simple support d'antenne de télégraphie sans fil. Son pont sera au même niveau de l'avant à l'arrière et sa protection lui permettra de supporter le tir des pièces d'un calibre semblable au sien, mais la vitesse prévue a été ramenée à 32 nœuds.

Son armement comprendra 8 pièces de 203. comme tous nos croiseurs de 10.000 tonnes, en quatre tourelles axiales superposées 8 pièces de 75 et 8 de 37 contre-avions 6 tubes lance-torpilles de 550 en deux affùtt triples il possédera deux catapultes lancehydravions.

Le nom d'Alger fut donné jadis à un croiseur léger utilisé aujourd'hui comme ponton, mais celui d'Algérie n'a pas encore figuré dans la liste des bâtiments de la Flotte.

Louis d'ARMOR.

Sources

BNF GALLICA

L'Ouest-Eclair