30 novembre 2020

Patrouilleur Polaire L'Astrolabe Hobart Tasmanie Australie

 Patrouilleur Polaire L'Astrolabe Hobart Tasmanie 

Les premiers courriers de la campagne 2020-2021 de L'Astrolabe arrivent en France.



Cette lettre porte le TàD V SPID 11260 - LA Poste - 00100 HUB Armées en date du 03 NOV. 2020.

Le TàD est apposé sur une LISA (1,30€) Salon toutes collections Mulhouse 2019. Pour les puristes ce pli n'est donc pas au tarif... Portant le cachet du commandant, la griffe Paquebot et le cachet de Mission, il a transité par la la dépêche SPID et la Poste australienne.
Jean Aufauvre dans sa lettre N° 4 nous donne des précisions sur le transit de L'Astrolabe vers Hobart


"L’Astrolabe" a quitté La Réunion le 19 octobre. Après une petite escale rapide le 22 octobre à l’île Saint Paul, il est arrivé le 2 novembre à Hobart. Il embarquera les personnels de relève (TAAF et IPEV) arrivés en avance pour observer une quarantaine à Hobart et être sûr de ne pas transmettre le virus covid en Antarctique.



Départ vers DDU le 6 novembre.
Ce pli a été posté le 3 novembre 2020 au lendemain de l'arrivée en Tasmanie (2 novembre 2020).


Sources
Groupe Facebook TAAF
Photo Groupe Facebook TAAF
Marcophilie Navale - Section TAAF et Polaire lettre d' INFORMATION n°4-2020/21 – début novembre

Autour de Gao - Exploration du fleuve NIGER Emile Hourst

 Autour de Gao - Exploration du fleuve NIGER - LV Hourst

 les derniers articles d'"Envelopmer", nous avons parlé d'OPEX, de Barkhane, de SPID, de Gao et du fleuve Niger. Mais qui se souvient encore que ces contrées sahéliennes entre désert et fleuve furent explorées par des Marins? 



Je vais vous conter les aventures du 
lieutenant de vaisseau Emile Hourst... 
en plusieurs articles car son ouvrage fait près de 600 pages

LV Hourst


Né à Marseille le 20 mai 1864 à MARSEILLE (Bouches du Rhône) - Décédé le 24 janvier 1940 à NEUILLY sur Seine (Hauts de Seine)
Son père est capitaine au long cours.
Entre à l’Ecole Navale en 1880.
Sert sur le cuirassé



Le Redoutable en 1883 comme aspirant de 1ère classe.

Participe comme fusilier-marin aux combats de Bac Ninh et de Hang Hoa (Tonkin) en 1884.
Enseigne de vaisseau en 1885. Rallie Madagascar et participe au combat de Sahonafy
Embarquement sur le Dupetit-Thouars en 1886.
Second de la Salamandre au Sénégal en 1886, puis embarque sur l’aviso à roues Mésange
EV Baudry


Rallie en 1888 la flottille du Niger, basée à Koulikoro. Entreprend des levés hydrographiques du Haut-Niger et de ses affluents.
Chevalier de la Légion d'honneur, le 30 décembre 1890
Lieutenant de vaisseau en 1891
Affecté en 1892 au cabinet du ministre de la Guerre.
Breveté de l’Ecole des torpilles en 1893
En 1894, il prend le commandement de la flottille du Niger. Participe à des opérations contre les Touaregs et effectue de nombreuses reconnaissances hydrographiques.

 En 1895, le ministre le charge d’explorer le Niger en aval de Tambouctou. Il part en octobre 1895 de Koulilkoro avec une chaloupe démontable, le Davoust, et deux chalands. Après plusieurs mois d’expédition difficile, il atteint la mer le 23 octobre1896, avec une moisson exceptionnelle de renseignements ethnographiques, économiques et hydrographiques. 

 Une décision rapidement prise

Je laisse Hourst raconter 


"Me trouvant à Paris en octobre 1893, à la veille de retourner à l’état-major du Soudan français, je rencontrai un jour le colonel Monteil : « Allez donc, me dit-il, trouver M. Delcassé. Il a quelque chose à vous dire. » Le lendemain, je me présentai au pavillon de Flore. 

« Vous partez pour le Soudan, me dit M. Delcassé. Qu’allez-vous y faire?"



"On ne m’a pas absolument fixé. J’ai entendu parler de l’exploration hydrographique du cours du Bafing et du Bakhoy; vous devez sans doute le savoir mieux que moi. — Eh bien! je préférerais vous voir redescendre le cours du Niger, selon un projet dont Monteil m’a parlé, et que vous avez, paraît-il, soumis à mon prédécesseur. — Je le préférerais, moi aussi, d’autant mieux que je le demande depuis cinq ans! — Alors c’est entendu; remettez-moi une note et un devis de dépenses. » Et c’est ainsi que fut décidée, en deux minutes, l’exploration du Niger."



Mon projet, adopté par M. Delcassé, était celui de Da- voust, légèrement modifié. Au lieu d’opérer avec des canonnières à vapeur calant un mètre, je trouvais avantage à me servir de chalands à l’aviron réduits à une calaison minimum.du marin sur le Niger

"Après l’occupation de Bamakou, un homme d’une grande énergie, d’une endurance et d’une ténacité à toute épreuve, l’enseigne de vaisseau Froger, dont il faut citer le nom toutes les fois qu’on parle de la pénétration française au Soudan, avait transporté pièce à pièce, et Dieu sait au prix de quelles fatigues, une cannonière française jusqu’au Niger. Là, il l’avait assemblée, lancée, et depuis 1884 elle flottait sur le fleuve. Cette cannonière, baptisée Niger, fut, après Froger, commandée par Davoust"

Un flotteur de quarante centimètres de tirant d’eau passe nécessairement des rapides où se seraient misérablement crevés le Mage et le Niger. En outre, une canonnière à vapeur exige du combustible, c’est-à-dire du bois. Il faut aller en couper. C’est une occasion pour les malveillants de manifester leur hostilité. Puis la machine peut venir à manquer. 

Mieux vaut l’aviron : c’est plus lent, mais c’est plus sûr. N’avions-nous pas le courant, du reste? Rien qu’en nous y laissant aller, nous étions bien certains d’arriver au but, sinon à bon port. Le fleuve nous porterait, nous et nos chalands, avec ou dessous, comme disaient les mères Spartiates.Nous étions arrivés dix-huit blancs à la flottille. Moins d’un an après, nous restions cinq. Les autres étaient semés sur la route du retour, ou dans notre petit cimetière de Manambougou.





du courrier



"Tierno, après bien des conciliabules, a trouvé un courrier. C’est un marchand d’ivoire du Hombori. Il se chargera de nos lettres pour Bandiagara, le poste français d’avant-garde au Macina. Précisément, Aguibou, roi du Macina, notre protégé, a envoyé un percepteur dans le Hombori, sur la route. Notre homme marchera pour 200 francs : 100, payables à Bandiagara; 100 au retour. Aussi, depuis quelques jours, sommes-nous tout en remue-ménage. Cartes, rapports, lettres, nous n’avons pas de temps à perdre. Ce courrier, qui ne semble pas très rassuré, demande à envoyer, pendant son absence, sa famille chez Galadio, qui est notre ami, et la défendra. Accordé. Il revint un mois après. Il n’avait pu, disait-il, atteindre Bandiagara. 

Des Habés révoltés l’avaient pillé près du village de Dé. Il s’était, à grand’peine, échappé à la faveur d’une tornade, laissant son paquet de lettres aux mains de nos ennemis. Comme il dramatisait fort son évasion, j’imagine qu’en perquisitionnant sérieusement chez Amadou Satourou, on retrouverait notre envoi tout entier, peut-être rongé des termites. J’eus un doute, cependant. Ma certitude qu'il me trompait n’était pas absolue, et c’est à ce doute, que je n'ai plus, qu’il doit d’avoir encore sa tête sur ses épaules. Je ne l'ai jamais revu."

Sources

Sur le Niger et au pays des Touaregs : la mission Hourst, par le lieutenant de vaisseau Hourst BNF Gallica

Ecole navale

Cartes Postales anciennes de l'Afrique de l'Ouest UNESCO



29 novembre 2020

Savorgnan de Brazza Marine nationale Gabon Congo Brazzaville aviso paquebot mixte

Pierre Savorgnan de Brazza 
Marin - Explorateur

aviso - paquebot mixte



D'origine italienne, né le 26 janvier 1852 à Castel Gandolfo, la résidence d'été des papes- Fils d'un noble italien il est attiré par les voyages et la découverte du Monde. 













Les relations familiales lui ouvrent les portes de la France et 
soutenu par l'amiral De MONTIGNAC, Ministre de la Marine, il préparera à PARIS, le concours d'entrée à l'École Navale.


Admis comme stagiaire étranger en 1868. Il prend part à la guerre de 1870










À l'issue d'une croisière au large des côtes du  Gabon(1873-1874), il sollicite et obtient l'autorisation d'explorer l'Ogooué.

Il sera naturalisé en 1874. En 1875, il passe son examen de Capitaine au Long Cours pour rester dans la Marine nationale.



Au cours d'une première expédition (1875-1878), il remonte le fleuve, franchit la ligne de partage des eaux et se dirige vers le Congo qu'il doit renoncer à atteindre devant l'opposition que manifestent certaines tribus. Dès cette époque, il applique ce qui sera sa ligne de conduite constante à l'égard des populations africaines : le refus de toute violence, l'appel à la confiance et à la négociation.



Promu Enseigne de vaisseau le 4 février 1879; port TOULON, passe 
Lieutenant de vaisseau le 15 février 1883.

À son retour en France, il repousse les offres du roi Léopold II de Belgique et comprend que l'immense bassin du Congo — que Stanley vient de découvrir — suscite déjà des ambitions territoriales. Désireux que la France ne soit pas absente dans un éventuel partage, il obtient une seconde mission (1880-1882) au cours de laquelle, devançant Stanley, il explore la rive droite du Congo, signe un traité de protectorat avec le Makoko (« puissant roi ») des Téké (10 sept. 1880) et fonde un poste à l'emplacement de ce qui deviendra Brazzaville.


À Paris, en 1882, il suscite une vaste campagne d'opinion destinée à faciliter la ratification du traité Makoko par les chambres. Ayant obtenu satisfaction, il retourne au Congo pour y compléter ses découvertes (1883-1885).









Au 1er janvier 1885, en congé sans solde et Hors cadre, il est nommé Commissaire du Gouvernement français dans l'Ouest africain.

 Nommé commissaire général du Congo français en 1886, il administre la nouvelle colonie, s'efforçant d'en étendre les limites par des campagnes d'exploration que ses collaborateurs et lui-même dirigent vers la Sangha, le Chari, l'Oubangui et le lac Tchad. Mais il se heurte aux grandes sociétés coloniales, avides d'ivoire et de caoutchouc, qui voudraient pouvoir se partager le territoire en concessions. 



Sous prétexte d'incapacité administrative, Brazza est relevé de ses fonctions en janvier 1898.

Placé à la retraite d'office en 1898.



 


Il reviendra au Congo en 1905, chargé par le gouvernement d'enquêter sur les exactions commises par les sociétés concessionnaires à l'encontre des populations indigènes (travail forcé, abus du portage, violences contre les personnes). C'est au retour de cette ultime mission qu'il meurt à Dakar. Ses cendres reposent aujourd'hui à Brazzaville.

Des bateaux ont porté le nom de Brazza





Le M/S Brazza est un paquebot français de la Compagnie des Chargeurs Réunis. 
Navire réquisitionné par la Marine national il était utilisé comme transport de troupe et croiseur auxiliaire.
Lors d'un voyage du Verdon vers Casablanca, il est coulé le 28 mai 1940, torpillé par le sous-marin allemand U37 au large du Cap Finisterre, il coule en 4 minutes, les escorteurs du convoi recueillent 197 survivants, il y eut 379 victimes; dont son commandant François Rebillard glorieux combattant de la guerre 1914-1918 resté volontairement sur la passerelle, qui se laisse engloutir avec son navire.

dessin de Luc Larie Bayle
peintre de la Marine


Le paquebot-mixte Brazza est lancé le 10 novembre 1923 par les Chantiers de la Loire à Nantes pour la compagnie des Chargeurs Réunis comme cargo sous le nom de Camranh , il est transformé en paquebot-mixte en 1927 à Marseille et est renommé Brazza toujours pour les Chargeurs Réunis; en 1936 il est allongé de 5,90 mètres; 



 


L'Aviso Savorgnan de Brazza et le Bougainville 




Le 18 juin 1940  des navires de la Marine nationale se réfugient dans le port de Portsmouth, les Courbet, Savorgnan de Brazza, Pollux, 3 torpilleurs, 4 avisos, 2 sous-marins en réparation (Orion et Ondine), 12 chasseurs de sous-marins et quelques patrouilleurs. Ils seront rejoints par les sous-marins Le Surcouf, La Minerve et La Junon qui quittent le port de Cherbourg pour Plymouth.


Quelques échos de la presse française aux ordres de Vichy et où les FNFL sont des rebelles...

Ouest Eclair 27 novembre 1940
"sous le gouvernement de Vichy-
 Combat entre sisters ships, le Bougainville et le Savorgnan-de-Brazza, au large du Gabon "

Paris-Soir
Le 9 novembre 1940, le Savorgnan de Brazza armé par les FNFL et le Bougainville appartenant à la Marine restée fidèle au gouvernement de Vichy, deux bâtiments, sistership, portant le même pavillon, se canonnèrent devant Libreville au Gabon jusqu'à ce que l'un d'eux fût détruit. Le Bougainville tira moins bien que son adversaire, car il lui manquait un bon tiers de son personnel, laissé à terre pour défendre le Gabon. En effet, les forces du général de Gaulle avaient monté une opération pour s'emparer de ce territoire. 


Cette force étant commandée par le colonel Leclerc pour la partie terrestre, le capitaine de frégate Thierry d'Argenlieu commandait les forces navales. Au bout de vingt minutes de feu, le Savorgnan de Brazza, tirant trois fois plus vite que le Bougainville, l'avait mis en flammes.




Selon Le Petit journal (19-11-1940) soumis au régime de Vichy
AU GABON
Comment le « Bougainville » fut détruit par des forces rebelles ,

Vichy, 18 nov. — Les auditeurs français ont pu entendre hier le poste de Brazzaville, dans son «émission en français de 21 h. 30, donner l'information suivante : "Le 9 novembre dernier, le Bougainville a été sommé par l'aviso Savorgnan de Brazza de se rendre. Le Bougainville ayant refusé, le Savorgnan de Brazza ouvrit le feu et le commandant du Bougainville fut légèrement blessé. C'est dans ces conditions que l'aviso Bougainville fut mis hors de combat. » Les auditeurs français savent que le poste de Brazzaville est aux mains des rebelles. Ainsi, c'est la radio de de Gaulle elle-même, qui reconnaît qu'un aviso français, le Bougainville, a été détruit par le feu des forces rebelles, après une sommation qu'aucun marin ayant le sens de l'honneur ne pouvait accepter.
sources
Paris-Soir
Le Petit Parisien


photos Nadar

28 novembre 2020

V SPID C 466 GAO Mali

V SPID C 466 GAO Mali Fleuve Niger


 Il prend sa source au pied des monts Tingi, à la frontière de la Sierra Leone et de la Guinée. Il prend une direction nord-est, traversant la Guinée et le sud du Mali où, après avoir traversé Bamako, il reçoit le Bani, qui vient de Côte d'Ivoire. Par la suite il passe à une dizaine de km au sud de Tombouctou, puis arrose Gao.

Entre KéMacina et Tombouctou il s'étend en une vaste plaine inondée de près de 40 000 au maximum de l'inondation, dans ce qu'on appelle le delta intérieur, où son débit est réduit. Il y perd entre 25 et 50 % de ses eaux, principalement par évaporation.
Il se dirige ensuite vers le sud-est, traverse l'ouest du Niger dont la capitale Niamey, longe la frontière Niger-Bénin, puis le Nigeria où il s'oriente de plus en plus vers le sud, vers un delta marécageux. Avant de rejoindre l'Atlantique à Port Harcourt après un périple de 4 184 , il reçoit à Lokoja en rive gauche son principal affluent, la Bénoué, en provenance du Cameroun, qui double son débit avant le delta maritime.



Le Niger est longtemps resté une énigme pour les géographes. Les caravanes sahéliennes qui commerçaient avec l'Afrique du Nord depuis Tombouctou rapportaient que cette ville était irriguée par un grand fleuve mais c'était la seule information dont disposaient les géographes européens qui ont, de manière plus ou moins sérieuse, plus ou moins documentée, rempli les blancs. Les hypothèses les plus fantaisistes étaient avancées.

Cette carte montre que les Européens connaissent l'existence d'un grand fleuve à l'intérieur des terres, mais n'en connaissent clairement ni la source (sur la carte, quelque part dans la  région des grands lacs ) ni le delta (confondu avec celui du fleuve Sénégal). Dans le golfe du Bénin, le fleuve qui débouche n'est pas identifié par le cartographe.



Certains le confondaient avec le Sénégal ou avec le Congo, d'autres en faisaient une branche du Nil et pour d'autres encore, c'était une rivière tributaire d'un lac intérieur.






Gao est une ville du Mali fondée au siècle au temps de l'empire de Gao. Elle doit sa prospérité à sa situation de carrefour fluvial et caravanier. La « route des chars » qui part au Ve siècle avant l'ère commune du Fezzan (Libye actuelle) au fleuve Niger s'achève dans les environs de l'actuelle Gao. 


Tombeau des Askia

La spectaculaire structure pyramidale du tombeau des Askia, édifiée par Askia Mohamed, Empereur du Songhaï, en 1495 dans sa capitale Gao, témoigne de la puissance et de la richesse de l’empire qui s’épanouit aux XVe et XVIe siècles grâce au contrôle du commerce transsaharien, notamment du sel et de l’or. 


L’ensemble, y compris la tombe pyramidale, les deux mosquées à toit plat, le cimetière de la mosquée et l’espace des assemblées en plein air, fut édifié lorsque Gao devint la capitale de l’Empire songhaï et après qu’Askia Mohamed eut fait de l’islam la religion officielle de l’Empire à son retour de La Mecque.







Le site est donc, dès l'Antiquité, en situation de carrefour entre le Sahel et les régions du centre saharien. Les poids utilisés pour les pesées marchandes les plus anciens qui sont retrouvés à Gao ne correspondent ni au système des poids et mesures d'Andalousie ni à ceux de la Tunisie médiévale, contrairement à ceux retrouvés sur les autres sites archéologiques des villes caravanières. 



Il est probable que Gao fut donc d'abord un centre commercial régional, en lien avec les mines de cuivre de l'Aïr, plutôt qu'avec les grands oasis marchands de l'aire arabo-musulmane

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...