23 août 2018

RC Travailleur remorqueur côtier Toulon

RC Travailleur 


La fin des vacances approche. Il va être temps de reprendre le collier. Les vacanciers vont redevenir TRAVAILLEURS.

Et voila après ce préambule la présentation de notre remorqueur côtier A692

Le remorqueur côtier Travailleur, neuvième d'une série de douze unités, a été mis en chantier à l'établissement du Havre des Forges et Chantiers de la Méditerranée en novembre 1961. Mis à flot le 31 octobre 1962, il est admis au service actif le 11 juillet 1963 et sera affecté à la Direction du port de Toulon tout au long de sa carrière.




Une carrière qui commence par une traversée du Havre à Mers el-Kébir en juillet 1963, escorté par le dragueur Autun. Le Travailleur effectuera, à cette occasion, le remorquage des destroyers Marocain et Sakalave, alors désarmés, jusqu'à Toulon. 


A la fin des années 60, on le verra également effectuer des travaux de remorquage dans les ports de Marseille et Lavera au profit de bâtiments de commerce pendant les grèves. Une autre mission tout aussi exotique, sera la surveillance des pêches lors de la pollution du Rhône en 1985. Mais c'est surtout les travaux de remorquage de bâtiments militaires de fort tonnage, comme les porte-avions Foch et Clemenceau, qui auront rythmé la vie de ce petit navire.


La carrière militaire de ce petit navire s'est achevé le 30 août 2002. Ses missions sont reprises par les deux remorqueurs type Estérel.


Le Travailleur est vendu fin mars 2003 à un particulier d'Antibes, M. Brice Quillien, qui l'entretenait avec soin, sous pavillon français. En juin 2007, il est vendu à M. JP Béchemin sur un coup de coeur. Après quatre mois de travaux, à Antibes d'abord, et ensuite au chantier Monaco Marine de La Ciotat (carénage, anodes, échange de la bague arrière), Le Travailleur (et non plus Travailleur) reprend la mer équipé de neuf en matériel de navigation, il fait une longue traversée d'un mois pour rejoindre Pointe Noire (Congo) avec une escale à Las Palmas. Il travaille désormais dans les eaux congolaise sous pavillon congolais et s'est joint aux deux autres remorqueurs de M. Béchemin qui opèrent sur sites pétroliers. Il a retrouvé une seconde vie pour le travail sur les champs pétroliers (barges, supply, etc...). En janvier 2008, il a subit une remise à niveau complète.


En mars 2008, M. Béchemin nous signalait qu'il recherche un mécanicien confirmé pour venir bosser à bord (cette machine pour beaucoup, c'est un casse tête), et également une pompe à huile, celle qui est à bord est un peu fatiguée :

















Sources : 


http://www.netmarine.net/bat/remorque/travailleur/index.htm

Marius Bar Toulon 
Dessin Yannick Le Bris

22 août 2018

Croiseur Jeanne d'Arc Escorteur La Grandière Croisière 1953 - 1954

Croiseur Jeanne d'Arc Escorteur La Grandière Croisière 1953 - 1954

Pli du croiseur Jeanne d'Arc TàD hexagonale 23-4 1953 avant départ en croisière 

Hier petite virée au marché de Saint-Servan sous un léger crachin et sous la halle Pascal me propose trois livres... Les croisières du croiseur Jeanne d'Arc et de l'Escorteur La Grandière pour les années 1952-1953  1953-1954 et 1954-1955. 
Et cerises sur le gâteau dans l'album des années 53-54 deux photos de marins en escale à Valparaiso. Le format est un peu grand pour mon scanner... donc certaines illustrations sont rognées.









Capitaine de vaisseau Béret 20/08/1952-20/08/1954 



Le livre est illustré par Luc-Marie Bayle, officier de Marine, peintre de la Marine 




Son enfance est marquée à l'âge de neuf ans par la mort de son père. Fils de marin, petit-fils de marin – son grand-père avait commandé l'escadre d'Extrême-Orient et notamment le croiseur Duguay-Trouin dépêché dans le Pacifique en 1896-1897 pour réprimer des soulèvements dans les îles de Raiatea et de Tahaa 
la famille de Luc-Marie Bayle le destine à la marine. 







Il avoue enfant avoir été tenté par la couture et avoir voulu devenir tailleur pour dames "J'aimais infiniment habiller les poupées de ma petite sœur, couper leurs robes, bâtir l'étoffe, soigner les ourlets..."1 Il pratique très tôt la caricature : ébauches de têtes, silhouettes de divers personnages familiers ou non.Il se lance également "dans des scènes d'abordages épouvantablement sanglantes, des combats navals où volaient têtes et corps coupés en deux ou plus..."







Il intègre l'École navale en 1932 avec d'excellentes notes en dessin.

Promu officier, il navigue sur différents bâtiments de la Marine nationale, effectue une campagne en Chine sur la canonnière le Balny en 1935, embarque sur l'aviso le Tamurg, puis à son retour, il étudie à l'école des fusiliers marins de Lorient en 1935. Il embarque pour l'Afrique à bord de l'aviso d'Entrecasteaux à la recherche de sous-marins ennemis. 


Le 19 juin 1940, il participe à la sortie du cuirassé Jean-Bart des chantiers de Saint-Nazaire, avant l'arrivée des troupes allemandes. À bord, il réalise pour le carré des officiers une aquarelle relatant cet événement, aujourd'hui conservée au Musée national de la Marine.

Il accomplit deux missions vers La Terre-Adélie sur le bâtiment polaire Commandant Charcot en 1949 puis 1950 sous le commandement du capitaine de frégate Max Douguet. 



Il assure à bord les missions multiples de photographe, historiographe et peintre officiel. Puis, il travaille au service de presse-information de la Marine de 1944 à 1948 puis de 1952 à 1956. De 1950 à 1951, il fait partie d'un groupe d'action anti-sous-marine à Toulon. De 1959 à 1960, il travaille au Service historique de la Marine. 

Luc-Marie Bayle escale au Chili croisière 1953-1954

Il commande la Marine française en Polynésie de 1956 à 1958. En 1975, il est élu à l’académie de Marine.
Et voici donc les photos retrouvées. Elles sont présentées collées dans un carton qui en assure la protection. En escale à Valparaiso du 24 novembre au 2 décembre, la colonie française offre une excursion et un déjeuner aux marins.














PARIS POSTE RESTANTE Bureau 88 Saint-Martin

PARIS POSTE RESTANTE Bureau 88 Saint-Martin 7 avril 1915


j'ai toujours un intérêt certain pour les plis pas ordinaires et donc pour celui-ci qui porte un cachet Marine service à la Mer indiquant une origine marine certaine. Le TàD est illisible et ne permet donc pas d'identifier le lieu de l'expédition. L'adresse est Poste Restante bureau 88. Le TàD de réexpédition nous permet de dater le pli de mars - avril 1915.




Mais ce qui attire l'oeil c'est aussi le cachet retour à l'envoyeur 1.88 et le cachet non réclamé. Le courrier est adressé à une dame en Poste restante au bureau 88 boulevard St Martin Le pli est non timbré donc il est supposé être en FRANCHISE mais pas de marque de Franchise... sauf Service à la Mer 

La Poste Restante  (PR) permet une certaine confidentialité. Pour cette raison, il est appelé « boîte à cocus » ou « boîte à cornes ». 
Ce service est également utile aux personnes qui n'ont pas d'adresse fixe, ou qui ne sont que de passage dans une région.





Le courrier n'est pas réclamé et à la fin du délai d'attente (15 jours) ...  le tampon Non Réclamé est apposé (l'adresse est barrée d'une grande croix bleue) et donc retourné à l'envoyeur. Mais au verso pas d'adresse, juste le TàD du bureau 88 qui réexpédie le courrier. 

Mais où? Peut-être au Ministère de la Marine? 

On peut tout imaginer... un galant marin donnant un rendez-vous par courrier en poste restante à une galante dame... En poste restante bien entendu car si le courrier avait été envoyé au domicile de la dite-dame, quelques questions eurent pu être posées...

Et si le pli non réclamé est revenu au domicile de l'expéditeur? 

Peut-être est-il allé au refus?

T-D bureau Paris 88 St Martin 



21 août 2018

TRANSIT AIR 250 Antenne Marine Le Bourget Dugny

TRANSIT AIR 250 Antenne Marine 

La base de transit air 250 est une unité régionale subordonnée au commandant de la cité de l'air et de la base aérienne 117 Paris.



L'arrêté du 11 mars 1994 précise que la force aérienne de projection remplit des missions de transport aérien et de ravitaillement en vol ainsi que certaines missions particulières, concourant à la mobilité, à l'engagement et au soutien des forces armées, dans un cadre national, interallié ou international.
La présente instruction réglemente l'utilisation des moyens de la force aérienne de projection pour les transports au profit des armées. Elle s'applique également aux appareils des armées de terre, de mer, de l'air et de la délégation générale pour l'armement, lorsqu'ils sont utilisés pour des missions de transport.
Les dispositions d'ordre administratif et financier font l'objet de textes séparés.




La base de transit air 250 est chargée :

d'assurer la régulation et les opérations de transit aérien pour les passagers et les matériels empruntant les moyens du transport aérien militaire au départ des aéroports de la région parisienne ;



d'accomplir les formalités administratives relatives au transport des personnels par voie ferrée et par voie aérienne commerciale au départ de Paris ;

de constituer et de liquider les dossiers des personnels de l'armée de l'air appelés à effectuer un stage ou un déplacement à l'étranger ;

d'exploiter les dossiers de transport des personnels et des matériels en vue d'établir, à l'intention de l'état-major des armées, bureau des transports maritimes, aériens et de surface (BTMAS) des relevés statistiques d'activité.
Le Bourget
Les opérations de recettes afférentes à ces missions sont réalisées par une sous-régie de recettes instituée auprès de la base de transit et relevant de la régie des recettes fonctionnant au sein du service administratif du commissariat de l'air (SACA) 00.875.
Il est donné délégation au commandant de la BTA pour traiter directement :

les questions de mise en route des personnels des armées en transit, ou se déplaçant en exécution d'un ordre de mouvement prescrit par une autorité habilitée à cet effet ;

avec le centre d'opérations des transports de surface de l'armée de l'air (COTSAA 612) Saint-Cyr, qui dispose d'une antenne auprès de la STM de Dugny-Le Bourget, les questions de transport aérien des matériels techniques ;


avec le contrôleur financier près du ministre de la défense et la direction centrale du commissariat de l'air (DCCA), les questions administratives relatives à la mise en route des personnels désignés pour effectuer un stage ou un déplacement à l'étranger
Art. 1er. - Il est créé au ministère de la défense (état-major de l'armée de l'air) un traitement automatisé d'informations nominatives dont la finalité est la gestion et le suivi des dossiers médicaux et médico-militaires des personnels du ministère de la défense


Art. 2. - Les catégories d'informations nominatives enregistrées sont relatives:
- à l'identité (nom, prénoms, date de naissance);
- à la situation familiale (situation matrimoniale, lien de parenté);
- au logement (adresse, téléphone);
- à la situation militaire (grade, unité, contingent, armée);
- à la vie professionnelle (spécialité, durée de séjour, destination);
- au déplacement des personnes (date de départ, de mise en place et de retour).
La durée de conservation de ces informations est limitée à une année, à partir de la date de départ.

Art. 3. - Les destinataires des informations nominatives enregistrées sont, dans le cadre de leurs attributions respectives et dans la limite de leur compétence:
- la convoyeuse;
- l'escale aérienne;
- les services administratifs;
- la compagnie aérienne.
Art. 5. - Le droit d'accès prévu par l'article 34 de la loi no 78-17 du 16 janvier 1978 s'exerce auprès du commandant de la base de transit Air 250 (B.T.A.), 26, boulevard Victor, 00460 ARMEES.



Suite à la fermeture de la base aéronavale du Bourget, la BTA 250 devenue DITAP 10/560 est déplacée à CREIL (BA 110)



20 août 2018

GESMA BREST Groupe d'Etudes sous-marines de l'Atlantique

GESMA BREST


Le Groupe d'études sous-marines de l'Atlantique (Gesma) est le spécialiste des mesures magnétiques et acoustiques pour les bâtiments de surface et les sous-marins de la Marine nationale. Rattaché à la Délégation générale pour l'armement (DGA), il mène aussi les expérimentations, liées à la guerre des mines.




Ingénieur général de l'armement, Patrick Niec a reçu la mission difficile de piloter la dissolution du Groupe d'études sous-marines de l'Atlantique, le Gesma.
Patrick Niec vient de prendre ses fonctions de directeur du Groupe d'études sous-marines de l'Atlantique (Gesma). Cet ingénieur général de l'armement succède à Henri Motyl, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Centre d'expertise en guerre des mines, le Gesma est situé à Quéliverzan. Il dépend de la Direction générale de l'armement (DGA).





Déjà directeur du Centre technique des systèmes navals, basé à Toulon, Patrick Niec a une mission un peu particulière. Il va piloter la dissolution du Gesma d'ici 2012, conformément à l'annonce faite en juillet dernier lors de la présentation de la nouvelle carte militaire.




« Nous n'avons pas le choix, souligne-t-il. La décision a été prise. C'est une mission difficile du point de vue humain et technique. » Afin de réaliser des économies, le Gesma (101 personnes) fusionnera avec le Centre technique des systèmes navals (600 personnes). Ce regroupement d'activités s'accompagnera d'une diminution du personnel.
Les personnels dits de soutien (administration, ressources humaines, achats, entretien) sont les premiers visés. À Brest, ils représentent 30 personnes. Celles-ci vont changer de travail. « Nous nous efforcerons de leur trouver des postes dans la zone brestoise. »

« Du cas par cas »

Trente à trente-cinq personnes rejoindront de manière permanente Lanvéoc. Il s'agit du personnel chargé de réaliser les mesures électromagnétiques et acoustiques sur les navires de la Marine. Il occupera des locaux déjà existants, appartenant à la DGA mais construits sur des terrains de la Marine.




Une dizaine de départs en retraite non remplacés sont prévus d'ici 2012 ; 20 à 30 ingénieurs et techniciens sont appelés à muter de Brest à Toulon ; à terme, seules une dizaine de personnes resteront sur Brest. Elles participeront aux études sur le Système de lutte anti-mines futur (SLAMF), qui reposera sans doute largement sur l'emploi de drones.
Un plan d'accompagnement doit permettre de faciliter cette douloureuse mutation. Il n'est pas encore connu. « Avant la fin de l'année, j'espère que nous serons en mesure de faire des propositions à l'ensemble du personnel.  
Quéliverzan
Patrick Niec sera présent deux jours pleins tous les quinze jours à Brest. Il promet de faire du « cas par cas ». Le sous-directeur du Gesma chargé des ressources humaines aura pour tâche de rencontrer l'ensemble du personnel.
Le bâtiment de Quéliverzan sera rendu à la Marine en 2012. Situé à proximité du plateau des Capucins, il constituera alors une enclave militaire au coeur de la ville de Brest. Il paraît dès lors fort douteux que la Marine cherche à le conserver dans son patrimoine.
Patrick Niec a une petite idée de ce qui l'attend. En 1998, sous-directeur technique de la base d'Istres du Centre d'essais en vol, il a participé à la réorganisation de son activité suite à la délocalisation des essais de la base de Brétigny.



Le Centre d’expertise des programmes navals de la Marine nationale (CEPN) s’est officiellement installé lundi 9 octobre 2017 sur le site toulonnais de DGA Techniques navales, dans l’arsenal du Mourillon. Cette colocalisation des experts opérationnels du domaine naval de la marine et des experts techniques des systèmes navals de la Direction générale de l’armement (DGA) permettra d’améliorer l’efficacité du travail commun des deux entités au profit des programmes et des études dans le domaine naval

19 août 2018

Ministère de la Marine et des Colonies 1821 à Magloire Ollivier

Ministère de la Marine et des Colonies 1821 à Magloire Ollivier

Il semble y avoir un P dans un triangle PORT PAYE au-dessus du nom du destinataire

Suite à une demande d'intervention faite auprès du Ministère de la Marine et des Colonies, une réponse est faite à Magloire OLLIVIER par une personne dont je n'ai pu déchiffrer le nom



Magloire Olivier est né à La Ciotat, le 23 octobre 1750, du capitaine de vaisseau François et de Annie Jeoffroy.

Il fait des études de droit et devient, à 21 ans, procureur du roi dans sa ville natale en 1771, charge qu’il conservera pendant 19 ans. Il se marie le 6 août 1776 avec Annie Cruvelier de La Ciotat.

Lorsque l’Assemblée Constituante crée les départements par décret du 22 décembre 1789, Magloire Olivier est élu, en juin 1790, parmi les 36 administrateurs chargés de la conduite des affaires des Bouches du Rhône. Le 13 novembre 1791, il succède à Toussaint André Besson au poste de maire de La Ciotat, charge qu’il va conserver jusqu’au 26 décembre 1791, date où il démissionne sous la pression de la foule, exaspérée par la disette. Il profitera de la réaction fédéraliste et girondine marseillaise, qui chasse le maire jacobin Besson, pour prendre de nouveau a tête de la municipalité provisoire de la Ciotat le 1er juillet 1793. Ce nouveau mandat, entièrement émaillé d’actions dirigées contre la Convention Nationale, ne durera que deux mois et demi. 


Dès le 25 août 1793, l’insurrection fédéraliste est écrasée à Marseille et, le 30 août, les ciotadens sont désarmés par ordre de la Convention. Magloire Olivier démissionne le 13 Septembre et, peu de temps après, juge plus prudent d’émigrer. Ses biens son confisqués, ce qui permet d’avoir une évaluation de ses biens, l' immobilier à lui seul, est estimé à 74.150 livres, somme importante quand on sait, qu’à la même période, le total des biens de la Commune ne se monte qu’à 61.000 livres. Pour protéger sa fortune, Magloire Olivier ira même jusqu’à divorcer en Janvier 1794, afin de sauver les biens de sa femme.

Après la réaction thermidorienne, sous le Directoire, Olivier va reparaître, se remarier et refaire carrière. La loi du 17 février 1800, institue les Conseils Généraux pour assister les préfets à la tête des départements. Magloire Olivier sera proposé par le préfet Thibaudeau, et, en 1804, deviendra le premier conseiller général du canton de la Ciotat.





La loi du 28 janvier 1801 avait d’autre part créé, dans les Bouches du Rhône, 26 tribunaux de justice de paix dont les juges étaient élus. En 1805, Magloire Olivier sera juge de paix pour le canton de la Ciotat. Il exercera sa charge durant l’empire et la conservera même sous la restauration, ses opinions de monarchiste constitutionnel étant bien connues. Le préfet d’alors donne de lui l’opinion suivante : « Homme intègre, désintéressé, remplissant ses fonctions à la satisfaction générale, très aimé et considéré ».

le Ministre la Marine et des Colonies est Pierre-Barthélémy d'Albarèdes, baron Portal
Cachet ou contreseing du Ministère de la Marine sous la Restauration
Il sera à l’origine de la renaissance éphémère des confréries de Pénitents à La Ciotat en 1819. Conseiller municipal de La Ciotat dans la municipalité Jean Guérin (un autre ancien émigré), Magloire Olivier eut en charge la commission qui, de 1823 à 1826, réorganisa le numérotage des maisons et revint aux noms des rues en usage avant la Révolution.

Magloire Olivier est mort à La Ciotat, à son domicile : 38, rue Grande, le 17 mars 1845, à l’âge, assez exceptionnel pour l’époque, de 95 ans. Il a eu 11 enfants, dont trois seulement parvinrent à l’âge adulte et eurent une nombreuse descendance.




je ne sais déchiffrer la signature  avis au paléographe (Louis? Amy?)
Sources 

http://www.museeciotaden.org/Pages%20C%E9l%E8brit%E9s/olivier.htm

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...