14 octobre 2016

Hennebon

Hennebon


Née du Blavet et de ses ponts, Hen Bont signifie en effet vieux pont, selon les étymologistes bretons1,2. Dès la période de l'âge du fer, un oppidum gaulois est installé sur le site de Polvern, le long du Blavet.
À partir du ve siècle, les Bretons chassés de Grande-Bretagne par les Saxons s'installent sur les cotes d'Armorique. Guidés par leurs chefs militaires et religieux (les 1000 saints de Bretagne) , ils créent des implantations et donnent des noms bretons aux lieux investis . À Henbont (vieux pont) , ils s'installent à Saint Caradec ou ce saint est encore honoré par sa chapelle . À l'époque médiévale, les seigneurs d'Hennebont maîtres du Kemenet-Héboé établissent une motte féodale sur l'éperon rocheux au-dessus de ce qui deviendra, entre 1200 et 1264, par la volonté d'Henri d'Hennebont, la paroisse de Saint-Caradec-Hennebont, village de la rive droite, prédécesseur de la future ville d'Hennebont. La création de cette dernière par le duc de Bretagne, signa l'achèvement de l'absorption et du démantèlement de l'antique Kemenet-Héboé. Une situation stratégique qui permet de contrôler le passage étroit de la rivière






















13 octobre 2016

Aidez les Tuberculeux bacille de Koch poumon Poste navale

Aidez les Tuberculeux 

C'est une enveloppe de la Poste Navale qui m'a donné l'idée d'aborder le sujet de la tuberculose, des timbres et des vignettes.



La tuberculose est une maladie due à un bacille (mycobactérie du complexe tuberculosis) qui atteint le plus souvent les poumons (tuberculose pulmonaire) mais qui peut atteindre d’autres organes (tuberculose extrapulmonaire). La transmission se fait par voie aérienne, par dispersion de gouttelettes de secrétions bronchiques, à partir d’un malade contagieux, particulièrement lorsqu’il tousse.
TàD Poste navale anonyme 28-5-1948 sur timbre Aidez les Tuberculeux étiquette Par Avion 
En 2014, le nombre de cas de tuberculose déclarés continue de baisser, avec une incidence qui reste faible en France (4827 cas, soit 7,3 cas pour 100 000 habitants, comparés à 7,5/100 000 en 2013)


C'est au Danemark, en décembre 1904, que le premier timbre antituberculeux fait son apparition. Son inventeur est un postier danois, Einar Holboell, qui d'emblée le conçut dans son originalité : timbre « de noël », vignette de bienfaisance sans valeur d'affranchissement, ayant, comme on l'a vu, un double objectif, éducatif et financier. Emu par les ravages que provoquait la tuberculose dans son pays, notamment chez les enfants, ce commis des postes, travaillant au bureau postal de la Résidence royale, eut l'idée de faire du flot des correspondances circulant abondamment à l'approche de noël le véhicule d'une bonne action. 







Si toutes ces cartes, ces lettres et paquets étaient munis d'une vignette supplémentaire d'un prix modique pour être à la portée de tous, ils se doubleraient ainsi d'un acte de charité. Collé à côté du timbre officiel, ce « timbre de noël » rayonnerait partout dans le pays et par-delà ses frontières et, de cette façon, se ferait le messager de la solidarité face au fléau tuberculeux. En même temps que sa diffusion s'accompagnerait de conseils de prévention contre la maladie, sa vente en très grand nombre permettrait de recueillir des fonds pour la lutte contre la tuberculose et la création de sanatoriums pour enfants.


Dès les débuts, les campagnes du timbre en France ont été organisées de façon méthodique pour alerter l'ensemble de l'opinion publique, et provoquer une mobilisation générale. Le Comité d'honneur et de patronage du Timbre comprend toutes les autorités civiles, religieuses et militaires, les membres de l'enseignement public et libre, les représentants patronaux et ouvriers du commerce et de l'industrie, des professions libérales et de la presse. Habilement « orchestrées », ces campagnes ont cherché à nouer en un solide faisceau toutes les « bonnes volontés » pour obtenir le concours de tout le corps social : administration, armée, clergé, oeuvres privées, syndicats des postiers et des cheminots (le timbre est diffusé par la poste et les facteurs), corps enseignant, auquel il convient d'ajouter la presse dans son ensemble.







C'est une vignette de 2 cm sur 3,5 cm présentant un « sujet » assorti d'une légende « frappante », l'indication de l'année, du prix et celle du nom du Comité de Défense contre la Tuberculose (dont il est l'oeuvre) et, en rouge, la croix-emblème de la lutte antituberculeuse. 


Cette « vignette éducative » accompagnée d'une campagne de propagande a pour « mission » d'« éclairer le public tout entier sur ce sujet » (la tuberculose) ; d'« éveiller en chacun de nous l'idée de devoir social qui nous incombe et qui est d'entrer dans la lutte contre la tuberculose».






Vente générale le Jeudi 21 février 1946
Retiré de la vente le Lundi 28 juin 1948
Valeur faciale : 3,00 F
Affranchissement de la lettre simple pour l´intérieurSurtaxe : 2 F au profit de la Ligue Antituberculeuse
Timbre vertical Taille image : 17x21 mm Dentelure 14x13½

Coins datés

Couleur : orange et noir
Imprimé en typographie à plat et rotative à 100 timbres par feuille
Emis à 11,7 millions d´exemplaires







Arlette Mouret, « L'imagerie de la lutte contre la tuberculose : le timbre antituberculeux, instrument d'éducation sanitaire », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques [En ligne], 12 | 1994, mis en ligne le 27 février 2009, consulté le 23 septembre 2016

12 octobre 2016

Bizerte Naval Tunisie 8-11-1939

Bizerte Naval Tunisie 8-11-1939


Seize bureaux navals côtiers furent créés à partir du 2 septembre 1939 par décision de l’Amiral de la Flotte, qui en informa l’administration postale conformément aux dispositions de l’instruction du 4 avril 1939, déjà citée. Ces bureaux, situés à terre dans des locaux de la Marine ou à proximité, étaient rattachés, du point de vue comptable, au bureau principal des P.T.T. de la ville. Implantés dans des ports importants, ces établissements postaux portaient une appellation réglementaire incluant le nom de la ville suivi du qualificatif naval.


Jacques Mériaux  Histoire de la Poste navale



les bureaux navals furent équipés de TàD et de griffes de type
géographique identiques à l’appellation du bureau naval (Brest naval, Bordeaux naval, par exemple).


Le bureau Bizerte naval utilisa deux TàD supplémentaires comportant l’indication TUNISIE à la partie inférieure de la couronne.







11 octobre 2016

Aviation de Patrouille Maritime aéro aéronavale aéronautique Dugny Le Bourget PATMAR

Aviation de Patrouille Maritime Dugny Le Bourget



L'avion de patrouille maritime est un véritable « croiseur du ciel ». Il est destiné à explorer les étendues maritimes pour rechercher, surveiller bâtiments de surface et sous-marins, guider d'autres unités de combat vers un objectif et éventuellement le détruire, lui-même.



Une de ses caractéristiques principales est son autonomie : il est capable de rester en vol jusqu'à quinze heures. Il rejoint généralement sa zone de patrouille à grande vitesse et à haute altitude. En patrouille, il peut voler à quelques mètres au-dessus de l'eau à faible vitesse.







1973
Création de l'état-major ALPATMAR (aviation de patrouille maritime), dissoute en 1998
Située aux portes de Paris, en face de l'ancien aéroport civil international du Bourget, cette base, desservie par une 03/21, fut créée le 1er janvier 1955, en remplacement d'Orly. Elle suppléera aussi à la disparition des Mureaux à l'aube de 1959. L'escadrille 31 S et ses Languedoc, transférée sur place dès le 1er décembre 1954, était installée dans des conditions particulièrement sommaires, la B.A.N. naissante étant encore administrativement dépendante des Mureaux. Durant cette première année, la 31 S se verra rattacher, dès le 1er avril, la section de transport dotée de trois Avro York. Quant à eux, les Languedoc ne finiront pas 1955, remplacés par des SO 30 P.

Les avions de Patrouille Maritime de demain 

Airbus Military, filiale d'EADS, a développé une gamme d'avions de surveillance et de patrouille maritime sur la base des appareils de transport de la famille Casa. A l'été 2010, les autorités espagnoles ont délivré la certification du C295 Maritime Patrol Aircraft dans sa version de lutte anti-sous-marine. Au printemps précédent, l'avion, fabriqué par l'usine de Séville, avait procédé avec succès au largage mer d'une torpille. Capable d'emporter deux munitions de ce type sous les ailes, le C295 MPA est doté du Fully Integrated Tactical System. Développé par Airbus, le FITS est chargé de traiter les données recueillies par les moyens de détection et d'écoute (dont bouées acoustiques) et de mettre en oeuvre les armes. On notera que le FITS peut être, selon la volonté des clients, remplacé par un autre système de mission, comme l'AMASOS de Thales.






Un biréacteur conçu à partir de l'A319

De plus, pour compléter sa gamme de produits, Airbus propose une solution neuve sur le segment des avions de patrouille maritime à long rayon d'action. Ainsi, le groupe a développé l'A319 MPA à partir de son biréacteur civil monocouloir A319. Capable de voler à basse altitude et présentant une vitesse de transit élevé, cet avion est clairement conçu pour le marché de remplacement de l'actuelle flotte de P-3 Orion et d'Atlantique 2.

TàD 75200 PARIS NAVAL 9-4-1986

L'A319 MPA (© : AIRBUS MILITARY)

L'A319 MPA serait doté du FITS et de différents senseurs, dont un radar, un système électro-optique, un dispositif de contre-mesures et des moyens de détection sous-marine, comme un système de détection d'anomalie magnétique (MAD). Son système serait à même de gérer différentes liaisons de données (L11, L22, L16, TCDL). Côté armement, l'appareil a été conçu pour mettre en oeuvre, sous voilure, des torpilles et missiles antinavire. La cabine, très vaste, permettrait d'abriter six consoles pour les opérateurs (avec de l'espace pour des unités additionnelles), un espace de restauration, un espace de couchage avec lits superposés, ainsi qu'un poste d'observation sur l'arrière.





Les senseurs généralement installés sur les appareils modernes comportent :

  • Un système de veille optique et infra-rouge.
  • Un radar de veille surface, capable de détecter les périscopes de sous-marin.
  • Un radar secondaire appelé Identification friend or foe
  • Un système d'identification automatique appelé communément AIS (Automatic Identification System)
  • Des lanceurs de bouées acoustiques, passives le plus souvent, parfois actives (il s'agit donc dans ce cas d'un véritable sonar) et l'équipement associé d'analyse des bruits sous-marins3pour détecter les sous-marins en plongée4.
  • Un détecteur d'anomalie magnétique (MAD), qui permet de confirmer la présence d'une masse métallique (un sous marin, ou une épave), en passant à sa verticale.
  • Des appareils de guerre électronique pour la détection et la goniométrie des émissions radio et radar, ainsi que des capacités de brouillage, pour l'autodéfense.
  • Des équipements de radiotélécommunications permettant d'en faire un véritable poste de commandement volant. En particulier les liaisons de données tactiques sont devenues indispensables au travail en réseau (NCW), en 2010 la liaison 11 restait la liaison de données la plus utilisée. Elle doit être remplacée par les liaisons de données tactiques de la série-J, dont le vocabulaire est plus complet et mieux adapté aux besoins actuels :
  • principalement la liaison 22, en raison de sa capacité Haute Fréquence et
  • la liaison 16, en raison de sa capacité unique d'identification, de sa résistance au brouillage et de sa fonction "CONTROL" qui offre des capacité d'actions coordonnées avec les hélicoptères de Lutte anti-sous-marine.



Les armes couramment embarquées :

  • Des missiles air-mer (type Exocet, contre les bâtiments de surface, à autoguidage actif ou passif).
  • Des torpilles (larguées avec un parachute), contre les sous-marins.

L'avion de patrouille maritime est également employé à des missions de service public : missions de recherche et de sauvetage5 à grande distance et missions de sauvegarde maritime en général.





http://envelopmer.blogspot.fr/2011/12/etablissement-daeronautique-navale-de.html

10 octobre 2016

SUFFREN et la route des Indes Pierre Le Conte Inde amiral Hughes Pierre Le Conte Trincomalé

SUFFREN et la route des Indes


Pierre André de Suffren, dit « le bailli de Suffren » et également connu sous le nom de « Suffren de Saint-Tropez », est un vice-amiral français, bailli et commandeur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, né le17 juillet 1729 au château de Saint-Cannat près d’Aix-en-Provence et mort le 8 décembre 1788 à Paris.




Cette carte représentant le Héros reprend le texte d'une médaille réalisée pour Suffren par les Etats de Provence; la ville d'Aix fait graver le portrait du bailli à l'avers et au revers inscrit la liste des exploits.


« Le Cap protégé,
Trincomalé pris,
Gondelour libéré,
L’Inde défendue,
Six combats glorieux


La médaille lui sera remise à Paris en octobre 1884 




Quant à la bataille de Trincomalé, au large du Sri Lanka (Ceylan) Suffren y livre un combat du 25 août au 3 septembre à la flotte de l'amiral Hughes.




Le résultat du combat est incertain, le Français ne parvient qu'à détruire quelques navires. La formation de combat plus ordonnée des Anglais fait que le combat tourne à l'avantage des Anglais. Le combat finit tard dans la soirée. Le vaisseau amiral Le Héros de Suffren est fortement endommagé. L'amiral doit fuir après avoir subi de lourdes pertes : 82 morts et 255 blessés. Les Anglais n'ont que 51 tués.

La mousson se profilant à l'horizon, Suffren décide, après une nouvelle courte escale à Gondelour où il laisse les troupes, d'aller hiverner dans la vaste baie d'Achem, à Sumatra. Les Anglais eux aussi partent hiverner à Bombay.


09 octobre 2016

Ministère de la Défense contreseing

Ministère de la Défense contreseing


En France, le ministère de la Défense est l’administration responsable de la préparation et de la mise en œuvre de la politique de défense. Elle est dirigée par le ministre, membre du Gouvernement. Le chef des armées est le président de la République.
Depuis le 16 mai 2012, Jean-Yves Le Drian est le ministre de la Défense. Jean-Marc Todeschini est, depuis le 21 novembre 2014, secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire.
Le ministre siège à l’hôtel de Brienne, au 14 de la rue Saint-Dominique, dans le 7e arrondissement de Paris, et l’État major est situé à l’Hexagone Balard, dans le 15e arrondissement de Paris.



En 1948, le « ministère de la Guerre », le « ministère de la Marine » et le « ministère de l'Air » sont regroupés au sein d'un « ministère de la Défense nationale » (parfois intitulé « ministère de la Défense et des Forces armées »), qui, dans certains gouvernements, est assisté de secrétaires d’État chargés respectivement de la Guerre, de la Marine et de l'Air. 

Contreseing du Ministre de la Défense 
En 1958, ces secrétariats d'État disparaissent et le ministère prend le nom de « ministère des Armées » au début de la Cinquième République. Il redevient « ministère de la Défense nationale » en juin 1969 sous le ministère de Michel Debré, mais reprend l'appellation de « ministère des Armées » dans le gouvernement suivant. Ce n'est qu'à partir de mai 1974 avec le ministre Jacques Soufflet que le ministère prend son nom actuel de « ministre de la Défense ».



Le contreseing est l'action de signer un acte et valider ainsi une autre signature. Le contreseing peut permettre d'authentifier la signature précédente, d'endosser éventuellement la responsabilité et l'exécution de l'acte juridique.

Le contresignataire n'est donc pas coauteur de l'acte contresigné. Le contreseing correspond à une règle de forme et non à une règle de compétence. En conséquence,une éventuelle méconnaissance des règles relatives au contreseing constituerait un vice de forme.la présence sur un acte d’un contreseing qui n’était pas requis n’affecte pas la légalité de cet acte.un acte modifiant certaines des dispositions d’un acte antérieur peut être valablement contresigné par les seuls ministres concernés par les dispositions modifiées. Il n'y a donc pas nécessairement sur ce point parallélisme des formesentre texte initial et texte modificatif.
Dans un décret ou une ordonnance, l’identité des contresignataires est mentionnée deux fois : d’abord dans l’article d’exécution de l’acte (le dernier article de l’acte) puis à la suite de la signature de l’auteur de l’acte.
En droit constitutionnel, l'autorité qui contresigne un acte en endosse la responsabilité, individuellement ou solidairement avec l'autorité qui a pris l'acte.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...