30 juin 2015

Hôtel de la Marine : L’Etat-major quitte le bord

PARIS Hôtel de la Marine L'Etat-major quitte le bord 


L'hôtel de la Marine Mer et Marine (c) Vincent Groizeleau

photo (c) JM Bergougniou

Ce matin dans Mer et Marine un article sur la rue Royale et l'Etat-major de la Marine qui quitte la place de la Concorde pour la place Balard un peu moins historique mais peut-être plus pratique…



photo (c) JM Bergougniou


photo (c) JM Bergougniou





Une page d’histoire se tourne. Après avoir occupé les murs de l’Hôtel de la Marine pendant 226 ans, l’Etat-major de la flotte française a fait ses cartons et quitte à partir d’aujourd’hui la rue Royale pour s’installer dans ses nouveaux locaux parisiens, sur le site de Balard. 




photo (c) JM Bergougniou


Le déménagement, prévu pour durer trois jours, doit être achevé vendredi et concerne 395 personnes, dont le grand patron, l’amiral Rogel, qui quittera le bord jeudi. Une manoeuvre de grande ampleur nécessitant une organisation très fine et planifiée comme une opération, le transfert de l’état-major devant être mené à bien au plus vite, sans rupture de la chaîne de commandement et avec le moins d’impact possible sur le fonctionnement des services.
photo (c) JM Bergougniou

Au-delà de la logistique, il y a bien entendu de l'émotion et de nombreux marins disent avoir un « pincement au cœur » en faisant leurs adieux à la place de la Concorde. Toutefois, le grand départ se fera finalement sans cérémonie. Car, à l'instar des vieilles coques qu'elle laisse partir sans tambour ni trompette une fois leur service achevé, la marine regarde l’avenir et n’a pas l’intention de s’appesantir sur le passé. C'est un peu rude, mais c'est ainsi. 

















photo (c) JM Bergougniou


A Balard, la Marine nationale va rejoindre l’armée de l’Air, installée depuis la fin du mois de mai, ainsi que l’Etat-major des Armées et le Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO), qui ont déménagé ce mois-ci. Les autres entités du ministère de la Défense, dont l’état-major de l’armée de terre, prendront quant à eux possession du nouveau site à partir de la rentrée.



photo (c) JM Bergougniou

320.000 m² pour rassembler le ministère de la Défense

Regroupant les principaux services de la Défense française, le « Pentagone à la française », aussi surnommé « Balardgone », est un énorme complexe de 320.000 m² implanté dans le 15ème arrondissement de Paris. 




photo (c) JM Bergougniou



photo (c) JM Bergougniou
photo (c) JM Bergougniou
photo (c) JM Bergougniou
Il comprend trois entités architecturales : les immeubles de bureaux de la « Corne Ouest », le coeur du ministère au centre, autour des hautes autorités et des centres opérationnels ; ainsi que les immeubles rénovés de la Cité de l'Air, à l'Est. Tout comme l’armée de l’Air et l’armée de Terre, la Marine nationale y dispose de son propre bâtiment, mais un certain nombre de services sont mutualisés et gérés en interarmées.











Pour les marins, comme pour les aviateurs et soldats, ce transfert à Balard constitue une petite révolution et un véritable challenge auquel les militaires se préparent depuis maintenant quatre ans. Ultramoderne, le nouveau site répondra bien mieux aux besoins des armées que les anciens locaux, dont l’Hôtel de la Marine, qui au-delà de son superbe cachet historique devenait vétuste et n’était plus adapté au fonctionnement comme à l’organisation d’une force armée du XXIème siècle. 



photo (c) JM Bergougniou




Certaines choses ne changent toutefois pas et les marins, qui avaient l’habitude d’arpenter le complexe dédale des « coursives » du monument historique, vont maintenant devoir s’adapter à un autre labyrinthe. Balard compte en effet pas moins de 27 kilomètres de couloirs…


photo (c) JM Bergougniou


Quel avenir pour l’ancien état-major ?



photo (c) JM Bergougniou


Concernant l’Hôtel de la Marine, après un débat houleux autour de son devenir, il a été décidé de le confier au Centre des Monuments Historiques. Ce dernier s’est engagé à mettre en valeur et ouvrir au public les espaces les plus prestigieux du site, dont ses magnifiques salons.



photo (c) JM Bergougniou

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photos :

Hôtel de la Marine vu de la Place de la Concorde (c) Vincent Groizeleau

Toutes les autres photos (c) JM Bergougniou

Frégate SURCOUF Task Force 150

Frégate SURCOUF Task Force 150





Le 29 mai 2015, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), s’est rendu à bord de la frégate légère furtive de type La Fayette(FLF) Surcouf, engagée en soutien direct de la Task Force, afin de s’entretenir avec son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Le lendemain, la frégate a procédé à des entraînements conjoints avec la marine djiboutienne, dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150.


Le 29 mai 2015 au soir, le BCR Var et la FLFSurcouf, deux bâtiments français actuellement engagés dans les opérations de la CTF-150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites qui lui sont associés, ont organisé une rencontre à la mer, alors qu’ils patrouillaient tous deux dans le Golfe d’Aden. Le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF-150, s’est rendu à bord du Surcouf par hélicoptère et a été accueilli par son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Les deux officiers se sont entretenus sur les opérations en cours et ont pu échanger leur appréciation de la sécurité maritime régionale.

Cette rencontre à la mer a également été l’occasion pour les bâtiments de procéder à des manœuvres en hélicoptère de nuit. Le Panther du Surcouf a ainsi effectué plusieurs entraînements de treuillage et de guidage d’appontage en condition de visibilité limitée (Control Ship Approach).




Le lendemain, la frégate a reçu à son bord une équipe de visite de la marine djiboutienne, afin de procéder à des entraînements conjoints de visites d’embarcations. A l’instar de l’équipe française, les marins djiboutiens avaient au préalable suivi une formation de l’OTAN, facilitant ainsi la coordination et l’interopérabilité entre les deux équipes dans la mise en œuvre des procédures. Cet entraînement s’inscrit dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150, qui a pour mission de développer les échanges entre la Task Force et les pays voisins de sa zone d’opération. Celle-ci s’étend sur la partie Nord de l’océan Indien, en incluant le Golfe d’Oman, la mer d’Arabie et la mer Rouge, représentant ainsi 4,4 millions de km2, soit plus de huit fois la surface du territoire français métropolitain.

http://jdb.colsbleus.fr/fan/articles/7220


Depuis le 6 avril 2015, la France assure le commandement de la Task Force dont la mission est de lutter contre le terrorisme international et les activités illégales qui participent à son financement. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participent à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduisent des opérations de sécurité maritime. Avec deux bâtiments français déployés au sein de la CTF-150, la France démontre toute son implication dans la lutte contre le terrorisme international, et sa volonté de participer à la sécurisation des espaces maritimes dans la région de l’océan Indien, aux côtés des pays partenaires investis dans la coalition.

Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF-151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF-152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

Sources : État-major des armées
Cols bleus


Robert Surcouf sur les remparts de Saint-Malo photo © JM Bergougniou

Engagée dans des opérations de sécurité maritime en océan Indien au sein de la Combined Task force 150 (CTF-150), actuellement sous commandement français, la frégate légère furtive (FLF) Surcouf a réalisé le 13 juin dernier une opération d’ « approach and assist » auprès d’un baleinière somalienne.




Après avoir repéré une embarcation naviguant loin des côtes, l’équipe de visite du « Surcouf » a été déployée afin de prendre contact avec l’équipage et lui porter si besoin une assistance. Ne parlant pas anglais, une discussion en arabe a pu s’établir avec les somaliens à son bord, grâce aux compétences linguistiques de l’un des marins français présent à bord. Les discussions engagées ont permis à l’équipe de visite du Surcouf de recueillir des informations sur la situation maritime dans la zone et d’interroger l’équipage sur les éventuels trafics illégaux dont ils auraient pu être les témoins.

Robert Surcouf à Saint-Malo © JM Bergougniou


Ces rencontres en mer, qui permettent aux bâtiments de la Marine nationale d’entretenir leur connaissance de la zone et d’en apprécier la situation sécuritaire, peuvent également être l’occasion d’apporter, en cas de besoin, une assistance alimentaire et sanitaire ponctuelle aux équipages de ces embarcations qui naviguent longtemps dans des conditions difficiles. L’équipe de visite a ainsi fourni du pain et de l’eau à l’équipage, avant de regagner le « Surcouf », positionné à quelques encablures du boutre.

A l’issu de cette visite, le « Surcouf » a repris ses opérations de sécurité maritime afin de poursuivre sa mission de surveillance et de protection en océan Indien dans le cadre de son engagement au sein de la CTF-150, Task Force chargée de lutter contre le terrorisme et les activités illicites qui participent à son financement.

http://jdb.colsbleus.fr/fan/articles/7220

Merci à section île de France de la Marcophilie navale

29 juin 2015

Polynésie Française UTUROA

Polynésie Française UTUROA

Reçu del'Office des Postes et Télécommunications de Polynésie Française, une enveloppe avec la commémoration du 70e anniversaire de la création de la commune de UTUROA




Uturoa est une commune de Polynésie française au nord de Raiatea, située dans les îles Sous-le-Vent dans l'archipel de la Société. Elle est le chef-lieu de la subdivision des îles Sous-le-Vent.









La commune d'Uturoa est créée en 1945, ce qui en fait la deuxième plus ancienne municipalité de Polynésie Française. Elle ne comprend aucune commune associée. Elle assure le rôle de chef lieu de la subdivision des Îles Sous Le Vent, et héberge de nombreuses structures administratives.









Au cours des années 1960, un aéroport et un lycée sont construits sur le territoire de la commune. Aujourd'hui, Uturoa est dotée d'une école primaire, de deux collèges, d'un lycée et d'un lycée professionnel. Elle dispose également d'une marina de plaisance, et d'un port rénové à la fin des années 1990, qui permet d'assurer un transport maritime de fret et de passagers, ainsi que l'accostage des navires de croisières. 






















La ville d'Uturoa est également un pôle commercial pour le couple d'îles Raiatea-Tahaa, et est équipée d'un marché couvert permettant la commercialisation des productions agricoles et de la pèche côtière. L'agglomération d'Uturoa, principale localité de l'île, et chef lieu administratif des îles Sous-le-Vent, est devenue le deuxième pôle urbain et commercial de Polynésie.

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Géographiquement, le territoire de la commune se situe au Nord de l'île de Raiatea. Ce territoire est très restreint par rapport à l'étendue de l'île, et se voit limité par une faible bande de terrain plat entre le rivage et les collines. Le mont Orotaio est le point le plus élevé de la commune, son sommet atteignant les 479 m. Un autre relief, le Tapioi, surplombe la ville.





Uturoa est une des étapes de la course de pirogue Hawaiki nui va'a.




Hawaiki Nui Va'a est une compétition internationale de pirogues polynésiennes appelées va'a qui rassemble au mois de novembre plus d'une centaine de pirogues sur la ligne de départ de l'île d'Huahine.



C'est sans aucun doute la course de pirogues V6 (6 postes sur la pirogue) la plus difficile du monde avec ses 126 km en trois jours, sur trois étapes sans changement d'équipe en haute mer et en lagon entre les îles Huahine-Raiatea, Raiatea-Tahaa et Tahaa-Bora Bora.




Les juniors (Taurea) et les femmes (Va'ahine) ont également leur course qui se dispute sur une seule étape de 24 km à Raiatea.




Cette course est un événement sportif majeur en Polynésie Française, qui attire des équipes venant de tout le pays, mais aussi de métropole et d'autres nations du Pacifique








28 juin 2015

Lanvéoc-Poulmic Journée portes ouvertes JPO 21 juin 2015

Lanvéoc-Poulmic JPO 21 juin 2015

Le dimanche 21 juin 2015, de 10h à 17h, à l'occasion des 70 ans du réarmement de la base, la base d’aéronautique (BAN) de Lanvéoc-Poulmic ouvre ses portes pour la journée.


A la BAN Lanvéoc-Poulmic, les portes ouvertes de dimanche ont été un grand succès, même si le rythme des navettes trans-rade a déçu quelques usagers...! 17 000 visiteurs ont assisté aux démonstrations et admiré les aéronefs au sol ou en vol (dont un Alizé).



Au programme :


Simulateurs de vol Dauphin et Caïman Marine et visite du centre d’entraînement à la survie et au sauvetage de l’aéronautique navale (CESSAN). Avec ses deux plates formes modulables immersibles et son bassin de 1500 m3, le CESSAN entraîne le personnel navigant à la survie en mer lors d’un accident aérien
Forum des métiers de l'aéronautique civile et militaire






Démonstrations en vol des Rafale Marine,Super Etendard Modernisé, Hawkeye,Atlantique 2, Falcon 50, Caïman Marine,Lynx, Alouette III, Cap 10, Zero, Alizé,Morane Paris, Fouga Magister, Pitts Stearman, Stamp, EC 120 et T6.

Présentations au sol des Super Frelon,HSS, Alouette II, Rallye, Gazelle, Epsilon,Spittfire, Dauphin, Cabri, Piper J3, R22 Robinson, R44 Robinson, DHC1 Chipmunk, CP 320, EC 120, EC 135 et les aéronefs basés à Lanvéoc (Caïman Marine, EC225, Lynx, Alouette III, Cap 10, SR20).
Aubade du Bagad de Lann-Bihoué







En avril 2010, elle reçoit le premier des deux EC225 de sécurité maritime prévus pour remplacer les Super Frelon, basés à Lanvéoc-Poulmic. Le second est arrivé le 23 juillet.

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) Claude Bélec


photo (c) Claude Bélec

photo (c) Claude Bélec


La flottille 33F est une flottille d'hélicoptères de l'aviation navale française, créée le 1er août 1956 et dissoute le 1er octobre 1999. La 33F est (re)créée le 8 décembre 2011 avec l'arrivée du NH90 Caïman marine dont elle sera la première équipée avec un total de 9 à 10 exemplaires

photo (c) Claude Bélec

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photo (c) Claude Bélec


photo (c) JM Bergougniou

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L'équipe de la Marcophilie navale Bretagne  (999S)   : Olivier maître aéro, Jean-Claude vignetteur, Claude BS Marco, Jack BS JDA, Daniel BS outre-mer, au premier plan Danielle, Mithé maître tortue, et Gérard, spécialiste du pont de Morlaix


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L'escadrille 50S est une unité d'instruction des élèves de l'aviation navale française créée le 1er janvier 1946 et toujours active. L'escadrille 50S/École d'initiation au pilotage a aujourd'hui pour mission la présélection, la formation au sol et l'entraînement en vol des élèves officiers pilotes de l'aéronautique navale.

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photo (c) Claude Bélec

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Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...