08 avril 2014

Une viste à la poste de Varsovie et évocation du Ghetto et du soulèvement

Wizyta urząd Poczty Polskiej 

La Poste à Varsovie

Photo JM Bergougniou

Dans la vielle ville de Varsovie, au coin de la place du marché (Rynec) se trouve un bureau de Poste ouvert 5 jours sur 7 de 09h00 à 20h00




accueil sympathique et timbre à date illustré.


Photo JM Bergougniou

les héros ici sont bien entendu les papes Jean XXIII et Jean-Paul II qui seront canonisés le 27 avril 2014



bloc Jean Paul II et Jean 23 à 10 Zl
mais la vraie vedette est incontestablement Jana Pawel II





Bon revenons à notre bureau de poste sur la grand' place.



Photo JM Bergougniou

Le quartier date du XIIIe siècle. Le cœur en est la place du marché, avec ses restaurants de cuisine traditionnelle polonaise, ses cafés et magasins.


Photo JM Bergougniou
Les rues environnantes sont des témoignages de l'architecture médiévale, tels que les remparts de la ville, la barbacane et la Cathédrale Saint-Jean.

Photo JM Bergougniou

















Entièrement détruite lors du soulèvement de Varsovie en 1944, la vieille ville fut reconstruite à l'identique suite à un important effort de mobilisation nationale.
Le Ghetto de Varsovie


Ulica Prozna rue Prozna  JM Bergougniou

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne centrale, qui comprenait Varsovie, passa sous le contrôle du « Gouvernement général » établi à Cracovie et administré par le Reichsleiter Hans Frank.

Ulica Prozna photo JM Bergougniou

Tous les établissements d'enseignement supérieur furent fermés et la population juive de Varsovie – plusieurs centaines de milliers, environ 30 % de la population de la ville – parqués dans le ghetto de Varsovie. Le 22 juillet 1942 les nazis lancèrent la Grande action dans le ghetto, consistant à déporter vers Treblinka les Juifs arrêtés puis rassemblés sur l'Umschlagplatz, rue Stawki.

Ulica Prozna JM Bergougniou
Quand l'ordre vint d'anéantir définitivement le ghetto dans le cadre de la « Solution finale », le 19 avril 1943, les combattants juifs lancèrent l'insurrection du ghetto de Varsovie. 
Malgré la faible puissance de feu et l'infériorité numérique, le ghetto tint pendant près d'un mois. Lors de la fin des combats, presque tous les survivants furent massacrés, seuls quelques-uns réussirent à s'échapper ou à se cacher. La population juive, qui était la plus nombreuse de toute l'Europe avant 1939, fut entièrement décimée par les nazis.
 La rue Prozna est l'une des rares rues du ghetto de Varsovie avec des immeubles encore debout des deux côtés. Après la guerre, la rue n'a pas été reconstruite. Seules deux maisons ont été rénovées récemment

Ulica Prozna JM Bergougniou

L'insurrection de Varsovie

 photo JM Bergougniou

La résistance polonaise déclencha l'Insurrection de Varsovie le 1er août 1944. Sachant que Staline était hostile à l'idée d'une Pologne indépendante, legouvernement polonais en exil à Londres ordonna à l'Armée de l'intérieur (AK) de prendre le contrôle de Varsovie avant l'arrivée de l'Armée rouge. 
La résistance parvint à prendre le contrôle de quelques quartiers situés à l'ouest de la Vistule au cours des quatre premiers jours, puis dut rapidement se replier pour tenter de tenir ses positions face à la riposte allemande, qui fut d'une sauvagerie effroyable jusqu'à la fin septembre, fusillant sur place les combattants, tuant les blessés et les soignants. 

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

L'insurrection dura au total 63 jours. Les troupes soviétiques qui se trouvaient aux portes de la ville dès le 10 septembre ne tentèrent rien pour soutenir le mouvement des insurgés. 

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou
Après la capitulation des dernières poches de résistance, Hitler ordonna de raser entièrement la ville et de transporter les collections des bibliothèques et desmusées en Allemagne, ou plus simplement de les brûler. 

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

musée de l'insurrection photo JM Bergougniou

Les monuments et les édifices publics furent dynamités par les troupes allemandes spéciales connues sous le nom Verbrennungs- und Vernichtungskommando (détachement d'incendie et de destruction), tandis que toute la population civile était expulsée.



Les troupes soviétiques qui se trouvaient aux portes de la ville dès le 10 septembre ne tentèrent rien pour soutenir le mouvement des insurgés. photo JM Bergougniou

BSAD ARGONAUTE

BSAD ARGONAUTE


Dans la mythologie grecque, les Argonautes (en grec ancien Αργοναῦται / Argonaútai) sont un groupe de héros qui partirent d'Iolchos, l'actuelle Volos avec Jason à bord du navire Argo pour retrouver la Toison d'or. 






Supply de type UT 710 de design Rolls-Royce, L'Argonaute appelé bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD) a été construit par les chantiers norvégiens deBrevik Engineering en Norvège (coque construite en Roumanie par les chantiers Aker Tulcea). A l'origine il s'appelait le Island Patriot. Racheté par l'armement Surf (filiale deBourbon) est affrété depuis 2004 par la Marine nationale pour remplacer l'Ailette parti à Toulon. Le BASD Argonaute est basé à Brest.

photo JM Bergougniou


Peint en bleu marine(coque) et blanc (superstructures), il arbore comme tous les bâtiment qui participent à l'action de l'état en mer (AEM) trois bandes inclinées bleu, blanc, rouge sur la coque.

photo JM Bergougniou


En affrétant l'Argonaute, la Marine nationale a voulu se donner les moyens de répondre aux diverses missions d'assistance et de lutte antipollution qui lui sont dévolues. Et ce dans des conditions de mer particulièrement difficiles. Le rayon d'action de l'Argonaute, l'amènera à intervenir dans le Golfe de Gascogne, la pointe de Bretagne et la Manche, des secteurs toujours particulièrement difficiles à aborder par mauvaise météo.

En terme de remorquage, les capacités de l'Argonaute affichent un potentiel presque équivalent à celui de l'Abeille Flandre. Il possède une centrale hydraulique, une centrale à vapeur et d'eau chaude pour fluidifier les hydrocarbures pendant leur récupération, et deux "sweeping-arm" : bras qui peut se déployer rapidement autour d'une nappe de pétrole et agir plus vite et plus efficacement qu'un barrage flottant. Il peut mettre en œuvre des équipements spécifiques à la Marine nationale en terme de recherche, d'investigation et d'intervention sous-marines (ROV). L'Argonaute est équipé de deux grues sur son bâbord arrière. La première d'une puissance de 22 t à 7 m et de 4 t à 22, une autre de 5 t.

photo JM Bergougniou


Ses principales missions sont : l'assistance en mer, la lutte anti-pollution, la lutte incendie, la
 police de la navigation, la participation à l'alerte SECMAR, le transport et le ravitaillement.

sources

http://www.netmarine.net/g/bat/argonaute/index.htm

Présentation
Ex- Island Patriot
Appartient à l'armement Surf.
Affrétés le 31 décembre 2003 pour 5 ans jusqu'au 30 juin 2009 pour la lutte antipollution à Brest avec système TRANSREC 250, en remplacement de l' Ailette redéployée à Toulon.
Coque construite à Braila en Roumanie
Peint en bleu marine (coque) et blanc (superstuctures).
Porte depuis 2004 la marque distinctive des bâtiments affectés à l'action de l'État en mer (bandes obliques bleue, blanche et rouge sur la coque).


Bâtiment Chantier Lancement En service
Argonaute Norvège 07 juillet 2003 10 janvier 2004



Caractéristiques
Longueur : 68,95 mètres
Largeur : 15,50 mètres
Tirant d'eau : 6 mètres
Tirant d'air : 26,10 mètres
Déplacement : 2.370 tonnes et 4.220 tonnes en pleine charge
Vitesse : 15,5 nœuds
Distance franchissable : 18.900 nautiques à 10 nœuds
Autonomie : 25 jours
Traction au point fort : 133 tonnes
Capacité : 1.500 m³
Énergie et propulsion
2 moteurs diesels Rolls Royce-Bergen BRM 9
2 hélices - 10.800 ch (7.940 kW)
Puissance électrique : 3.200 kW
3 propulseurs Rolls Royce 250 TV (2 d'étrave et 1 arrière) de 590 kW chacun
Équipements électroniques
1 radar Raytheon 3430 Mk 2
1 radar Raytheon 2525 Mk 2 C
Système de transmission par satellite Inmarsat.
Système de positionnement dynamique
Équipements
Plage arrière de 480 m²
Longueur de la remorque : 1.500 mètres
2 bras écrémeurs de 12 mètres
2 canons à eau
1 grue de 22 tonnes à 7 mètres à tribord
1 grue de 4 tonnes à 22 mètres à babord
Embarcation de lutte antipollution de 8 mètres télécommandée.
Équipage





4 officiers
5 hommes
(logements pour 22 hommes)

07 avril 2014

AERO HYERES BAN HYERES

BAN HYERES 
SERVICE SECURITE INCENDIE


L'infrastructure aéronautique est articulée autour de deux pistes
- la première sur l'axe 050 -230 mesure 2 120 mètres
- la seconde sur l'axe 140 - 320 mesure 1 900 mètres .
Aire de stationnement de 7 500 m2

Contrôle local d'aérodrome ( Tour de contrôle) :
-météorologique (station météo)
-vols (PC opérations)
- Aides radioélectriques : radiogoniométrie -balise MF -balise TACAN -radar Centaure -PAR 2310




Installations de sécurité : 

Une brigade de sécurité composée de marins pompiers professionnels assure la lutte contre les sinistres aériens, avec des véhicules et matériels incendie spécifiques pour les interventions sur piste d'aviation.
Soutien du Service des essences des armées : un dépôt est implanté sur le terrain de la BAN HYERES, et fournit des carburants à tous les aéronefs d'état basés sur la BAN
Une subdivision des Travaux Maritimes.

Missions de la BAN à caractère opérationnel :
Mise en oeuvre et entraînement des formations affectées et de passage.
Gestion de l'espace aérien de la région toulonnaise.
Soutien aux formations militaires et administratives affectées ou stationnées.
Recueil des aéronefs des porte-avions français et alliés opérant en Méditerranée.


Unités présentes sur la BAN
Implantée sur un terrain d'une superficie de 250 hectares et de 8 kilomètres de périmètre, la BAN d'Hyères regroupe dans une même enceinte :
L'ensemble comporte cinq grandes zones.
- La zone vie : qui regroupe les logements, bureaux, ateliers non aéronautiques, garages, pompiers, infirmerie.
- La zone industrielle : elle est essentiellement vouée à l'entretien et à la réparation des matériels de soutien.
- La zone technique : avec les parkings, hangars aviation et escale militaire. Elle sert au stationnement des aéronefs et à l'accueil des flottilles de passage.
- Le bâtiment de commandement avec les bureaux de l'état-major de la BAN et les locaux opérationnels : central opérations, contrôle aéronautique, télécommunications, météorologie, vigie.
- Les états-majors et les bureaux des formations 31F , 32F , 35F , 36 , sont implantés à proximité des hangars qui abritent leurs hélicoptères et leurs installations techniques.




La B.A.N Hyères est aussi l'aéroport militaire du chef lieu de la région maritime Méditerranée (Toulon) et voit passer de nombreuses autorités militaires françaises et étrangères ainsi que des personnalités politiques, qui utilisent l'aéroport civile



La Sécurité Civile :

Un « pélicandrome », assurant les pleins rapides en produits retardant des aéronefs de lutte contre le feu, est implanté surla piste secondaire de la BAN.

Contrôle aérien des avions civils utilisant l'aéroport de Toulon/Hyères.

L'aéroport civil est situé en limite sud du terrain de la base.
750 000 personnes en moyenne transitent, soit entre 20 et 30 vols quotidiens vers les aéroports de Paris, Brest et Clermont-Ferrand.

Groupement Central des Formations Aériennes de la Gendarmerie

Détachement équipé actuellement :

Ecureuil AS 350 : EVASAN, transport sanitaire, secours à terre, secours en mer, police routière, police judiciaire, liaison.

Merci à JEF pour son tour d'horizon

06 avril 2014

Morlenn Express Brest Transrade Lanvéoc Ile Longue

Morlenn Express

Morlenn Express est un établissement de la Compagnie Maritime Nantaise – MN qui assure le transport des ressortissants de la Marine Nationale entre la Base Navale de Brest et les sites militaires de l’ile Longue et de Lanvéoc.



Bindy à la Porte Jean Bart photo JM Bergougniou

La Compagnie Maritime Nantaise – MN contrôle la Société Transports Maritimes Côtiers - TMC, propriétaire de 2 navires caboteurs, le Taillefer 3 et le Guédel 3. Ces navires assurent la desserte des Iles du Morbihan et de l'Ile d'Yeu en marchandises diverses.
Cette acquisition représente pour MN une diversification et une activité complémentaire à celle exercée au long cours.
La Compagnie Maritime Nantaise - MN a repris depuis le 1er janvier 2010 l’activité Morlenn Express de transport trans-rade entre Brest et l’Ile Longue pour le compte de la Marine Nationale avec 6 navires identiques : Bindy, Tibidy, Treberon, Arun,Terenez et le Louarn. Ces navires ont été spécialement étudiés pour le service en rade de Brest mais peuvent être utilisés pour d’autres trajets.


www.morlenn-express.com



Les dessertes de Morlenn express



TREBERON photo JM Bergougniou



Les points d'embarquement
merci à Jef Baron pour le pli
Sources :

Morlenn Express




05 avril 2014

En marge de la Mission Corymbe : les quatre communes

En marge de la Mission Corymbe : les quatre communes du Sénégal


Les quatre communes sont Saint Louis, Gorée, Dakar et Rufisque. La particularité de ces quatre communes du Sénégal (quatre vieilles) est que ses habitants ont été citoyens français et ont envoyé un député à l'Assemblée nationale (France) de la République Française jusqu'à l'indépendance des colonies de Afrique-Occidentale française (AOF). 


Saint-Louis du Sénégal


Blaise Diagne, assimilationniste et homme politique français, les qualifiait de « Berceau de la France Africaine ». Les indigènes de l'Île Saint-Louis et de l'Île de Gorée se voient accorder la citoyenneté française par l'Assemblée nationale législative de la Première République Française le 4 avril 1792, soit à la période où le concept de citoyenneté française voit le jour, ils font donc partie des premiers citoyens français.



La présence française dans ces quatre communes a été un élément majeur dans la colonisation française après la conférence de Berlin (1884-1885). En effet, la France désirait construire un chemin de fer afin de relier ses communes de Saint Louis et de Dakar et fini par entrer en conflit avec le Damel du Cayor, Lat Dior. 




La France s'assurent le contrôle militaire de l'ensemble du Cayor dès 1865 à la suite de la bataille de Loro. Les rapports restent tendus mais à la suite de l'aide militaire Française apportée à Lat Dior contre Cheikhou Amadou en 1875, ils trouvent un terrain d'entente et signent en 1879 un traité autorisant la construction du chemin de fer en échange du maintien de Lat Dior à la tête du Cayor. 





Toutefois, l'année suivante Lat Dior décide de révoquer le traité et mène des attaques contre les positions Françaises ce qui empêche la construction de la ligne ferroviaire. Pour la France, Lat Dior a violé le traité de 1879. 




Ce prétexte, associé à la fin de la conférence de Berlin, permet une intervention militaire qui fait officiellement du Cayor un protectorat français en 1886, la colonisation de l'Afrique de l'Ouest est alors amorcée. Saint Louis, puis Dakar deviendront par la suite les deux capitales successives de l'AOF créée en 1895.


Des communes et des citoyens de plein exercice

Le député Lafont de Gauffiller impose au gouverneur, un décret du 10 août 1872 que Saint louis et Gorée (avec Dakar Guet Ndar, Ndar Toute Sor, et en 1884, Gokhoumbaye) deviennent des communes de droit, avec respectivement 16 et 14 conseillers municipaux (Dakar est séparée de Gorée en 1878) et le même statut est accordé à Rufisque (avec Diokoul, Mérina et Tiawlène) en juin 1880. 







De plus, un conseil général est rétabli en 1879 (il avait été mis en place mais seulement pour les commerçants avant 1850). Cela donne une citoyenneté partielle aux habitants des quatre communes, que le député Blaise Diagne (premier député noir) réussit à rendre complète en 1916 par une négociation permettant d'établir la conscription dans les quatre communes en échange d'une citoyenneté française (accordée aux parents y compris aux épouses des polygames dans certains cas). 





C'est ce statut qui permet à Galandou Diouf puis à Lamine Gueye et dans le cadre de la réforme de 1944 Leopold Sedar Senghor d'être députés.


04 avril 2014

Humour dans le carré par Donec

Quelques recettes

Bonjour à tous,

Les affections dont souffrent nos marins sont bien connues des stratèges. La première d’entre elle la « bagna cauda » se contracte par la fréquentation assidue de femmes vénales peu farouches mais terriblement attirantes pour un marin dont la seule affection équivoque est celle du capitaine d’armes.





Il en est une autre qui à la mauvaise saison cloue au lit nos meilleurs sujets : la « caguette verte avec complication grippale ». J’ai aujourd’hui le plaisir de vous confier la recette secrète de son antidote.




Je compte naturellement sur votre discrétion.

Autre recette si vous disposez d’une rare bouteille d’un illustre château bordelais, n’hésitez pas : faites-en du cambusard.

Que Dieu vous tienne en joie et à la semaine prochaine.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...