07 avril 2014

AERO HYERES BAN HYERES

BAN HYERES 
SERVICE SECURITE INCENDIE


L'infrastructure aéronautique est articulée autour de deux pistes
- la première sur l'axe 050 -230 mesure 2 120 mètres
- la seconde sur l'axe 140 - 320 mesure 1 900 mètres .
Aire de stationnement de 7 500 m2

Contrôle local d'aérodrome ( Tour de contrôle) :
-météorologique (station météo)
-vols (PC opérations)
- Aides radioélectriques : radiogoniométrie -balise MF -balise TACAN -radar Centaure -PAR 2310




Installations de sécurité : 

Une brigade de sécurité composée de marins pompiers professionnels assure la lutte contre les sinistres aériens, avec des véhicules et matériels incendie spécifiques pour les interventions sur piste d'aviation.
Soutien du Service des essences des armées : un dépôt est implanté sur le terrain de la BAN HYERES, et fournit des carburants à tous les aéronefs d'état basés sur la BAN
Une subdivision des Travaux Maritimes.

Missions de la BAN à caractère opérationnel :
Mise en oeuvre et entraînement des formations affectées et de passage.
Gestion de l'espace aérien de la région toulonnaise.
Soutien aux formations militaires et administratives affectées ou stationnées.
Recueil des aéronefs des porte-avions français et alliés opérant en Méditerranée.


Unités présentes sur la BAN
Implantée sur un terrain d'une superficie de 250 hectares et de 8 kilomètres de périmètre, la BAN d'Hyères regroupe dans une même enceinte :
L'ensemble comporte cinq grandes zones.
- La zone vie : qui regroupe les logements, bureaux, ateliers non aéronautiques, garages, pompiers, infirmerie.
- La zone industrielle : elle est essentiellement vouée à l'entretien et à la réparation des matériels de soutien.
- La zone technique : avec les parkings, hangars aviation et escale militaire. Elle sert au stationnement des aéronefs et à l'accueil des flottilles de passage.
- Le bâtiment de commandement avec les bureaux de l'état-major de la BAN et les locaux opérationnels : central opérations, contrôle aéronautique, télécommunications, météorologie, vigie.
- Les états-majors et les bureaux des formations 31F , 32F , 35F , 36 , sont implantés à proximité des hangars qui abritent leurs hélicoptères et leurs installations techniques.




La B.A.N Hyères est aussi l'aéroport militaire du chef lieu de la région maritime Méditerranée (Toulon) et voit passer de nombreuses autorités militaires françaises et étrangères ainsi que des personnalités politiques, qui utilisent l'aéroport civile



La Sécurité Civile :

Un « pélicandrome », assurant les pleins rapides en produits retardant des aéronefs de lutte contre le feu, est implanté surla piste secondaire de la BAN.

Contrôle aérien des avions civils utilisant l'aéroport de Toulon/Hyères.

L'aéroport civil est situé en limite sud du terrain de la base.
750 000 personnes en moyenne transitent, soit entre 20 et 30 vols quotidiens vers les aéroports de Paris, Brest et Clermont-Ferrand.

Groupement Central des Formations Aériennes de la Gendarmerie

Détachement équipé actuellement :

Ecureuil AS 350 : EVASAN, transport sanitaire, secours à terre, secours en mer, police routière, police judiciaire, liaison.

Merci à JEF pour son tour d'horizon

06 avril 2014

Morlenn Express Brest Transrade Lanvéoc Ile Longue

Morlenn Express

Morlenn Express est un établissement de la Compagnie Maritime Nantaise – MN qui assure le transport des ressortissants de la Marine Nationale entre la Base Navale de Brest et les sites militaires de l’ile Longue et de Lanvéoc.



Bindy à la Porte Jean Bart photo JM Bergougniou

La Compagnie Maritime Nantaise – MN contrôle la Société Transports Maritimes Côtiers - TMC, propriétaire de 2 navires caboteurs, le Taillefer 3 et le Guédel 3. Ces navires assurent la desserte des Iles du Morbihan et de l'Ile d'Yeu en marchandises diverses.
Cette acquisition représente pour MN une diversification et une activité complémentaire à celle exercée au long cours.
La Compagnie Maritime Nantaise - MN a repris depuis le 1er janvier 2010 l’activité Morlenn Express de transport trans-rade entre Brest et l’Ile Longue pour le compte de la Marine Nationale avec 6 navires identiques : Bindy, Tibidy, Treberon, Arun,Terenez et le Louarn. Ces navires ont été spécialement étudiés pour le service en rade de Brest mais peuvent être utilisés pour d’autres trajets.


www.morlenn-express.com



Les dessertes de Morlenn express



TREBERON photo JM Bergougniou



Les points d'embarquement
merci à Jef Baron pour le pli
Sources :

Morlenn Express




05 avril 2014

En marge de la Mission Corymbe : les quatre communes

En marge de la Mission Corymbe : les quatre communes du Sénégal


Les quatre communes sont Saint Louis, Gorée, Dakar et Rufisque. La particularité de ces quatre communes du Sénégal (quatre vieilles) est que ses habitants ont été citoyens français et ont envoyé un député à l'Assemblée nationale (France) de la République Française jusqu'à l'indépendance des colonies de Afrique-Occidentale française (AOF). 


Saint-Louis du Sénégal


Blaise Diagne, assimilationniste et homme politique français, les qualifiait de « Berceau de la France Africaine ». Les indigènes de l'Île Saint-Louis et de l'Île de Gorée se voient accorder la citoyenneté française par l'Assemblée nationale législative de la Première République Française le 4 avril 1792, soit à la période où le concept de citoyenneté française voit le jour, ils font donc partie des premiers citoyens français.



La présence française dans ces quatre communes a été un élément majeur dans la colonisation française après la conférence de Berlin (1884-1885). En effet, la France désirait construire un chemin de fer afin de relier ses communes de Saint Louis et de Dakar et fini par entrer en conflit avec le Damel du Cayor, Lat Dior. 




La France s'assurent le contrôle militaire de l'ensemble du Cayor dès 1865 à la suite de la bataille de Loro. Les rapports restent tendus mais à la suite de l'aide militaire Française apportée à Lat Dior contre Cheikhou Amadou en 1875, ils trouvent un terrain d'entente et signent en 1879 un traité autorisant la construction du chemin de fer en échange du maintien de Lat Dior à la tête du Cayor. 





Toutefois, l'année suivante Lat Dior décide de révoquer le traité et mène des attaques contre les positions Françaises ce qui empêche la construction de la ligne ferroviaire. Pour la France, Lat Dior a violé le traité de 1879. 




Ce prétexte, associé à la fin de la conférence de Berlin, permet une intervention militaire qui fait officiellement du Cayor un protectorat français en 1886, la colonisation de l'Afrique de l'Ouest est alors amorcée. Saint Louis, puis Dakar deviendront par la suite les deux capitales successives de l'AOF créée en 1895.


Des communes et des citoyens de plein exercice

Le député Lafont de Gauffiller impose au gouverneur, un décret du 10 août 1872 que Saint louis et Gorée (avec Dakar Guet Ndar, Ndar Toute Sor, et en 1884, Gokhoumbaye) deviennent des communes de droit, avec respectivement 16 et 14 conseillers municipaux (Dakar est séparée de Gorée en 1878) et le même statut est accordé à Rufisque (avec Diokoul, Mérina et Tiawlène) en juin 1880. 







De plus, un conseil général est rétabli en 1879 (il avait été mis en place mais seulement pour les commerçants avant 1850). Cela donne une citoyenneté partielle aux habitants des quatre communes, que le député Blaise Diagne (premier député noir) réussit à rendre complète en 1916 par une négociation permettant d'établir la conscription dans les quatre communes en échange d'une citoyenneté française (accordée aux parents y compris aux épouses des polygames dans certains cas). 





C'est ce statut qui permet à Galandou Diouf puis à Lamine Gueye et dans le cadre de la réforme de 1944 Leopold Sedar Senghor d'être députés.


04 avril 2014

Humour dans le carré par Donec

Quelques recettes

Bonjour à tous,

Les affections dont souffrent nos marins sont bien connues des stratèges. La première d’entre elle la « bagna cauda » se contracte par la fréquentation assidue de femmes vénales peu farouches mais terriblement attirantes pour un marin dont la seule affection équivoque est celle du capitaine d’armes.





Il en est une autre qui à la mauvaise saison cloue au lit nos meilleurs sujets : la « caguette verte avec complication grippale ». J’ai aujourd’hui le plaisir de vous confier la recette secrète de son antidote.




Je compte naturellement sur votre discrétion.

Autre recette si vous disposez d’une rare bouteille d’un illustre château bordelais, n’hésitez pas : faites-en du cambusard.

Que Dieu vous tienne en joie et à la semaine prochaine.

En marge de la mission Corymbe, quelques pages d'histoire du Sénégal

Une exécution capitale à Saint Louis

Pour les cartophiles une exceptionnelle carte postale 

Saint-Louis faisait partie des quatre communes comme nous l'avons vu précédemment. L'administration française y est présente avec mairie et état-civil, mais aussi avec la justice. 

Le samedi 25 février 1899, à Saint-Louis du Sénégal, l’exécution par la guillotine d’un employé de commerce de Podor, Biram-Kandé, employé de M. Albert Palmade, fait grand bruit. On en a la relation de trois sources : par le Journal Officiel de l’A.O.F., par le Journal des Pères du Saint-Esprit  de Saint-Louis, et par une carte postale exceptionnelle de la maison Fortier de Dakar.

Une exécution capitale  Cliché Fortier
Collection JMB

« Samedi dernier, 25 février, a eu lieu à Saint-Louis l’exécution du nommé Biram-Kandé, condamné à la peine de 
mort par la Cour d’assises du Sénégal dans sa dernière session.

Biram-Kandé avait, le 31 mai 1898, à Podor, tué d’un coup de feu, avec préméditation et guet-apens, le gérant 
d’une maison de commerce de l’escale, Albert Palmade, dont il avait été le domestique et qui, mécontent depuis longtemps de ses services, l’avait congédié quelques jours auparavant.

Arrêté immédiatement après le crime, il comparaissait le 7 octobre suivant devant la Cour d’assises et y faisait 
preuve, ainsi qu’il n’avait d’ailleurs pas cessé de le faire au cours de l’instruction, du cynisme le plus révoltant.


Condamné à mort, il comptait que sa peine serait commuée comme l’avaient été, depuis longtemps, les peines 
capitales prononcées par la Cour d’assises du Sénégal et, en dernier lieu celles des assassins de Jeandet et Rabuel.

Mais l’indulgence même a des limites, et la clémence présidentielle ne devait pas s’étendre à Biram-Kandé.


"Samedi dès 6 heures 30 du matin, les bois de justice étaient dressés sur la place de la Geôle entourée par une compagnie d’infanterie de marine et par un peloton de spahis. À 6 heures 45, Messieurs de Kersaint-Gilly, Procureur de la République de Saint-Louis, Villeroy, Juge d’instruction, Minvielle, Greffier du Tribunal Civil, Moreau, Commissaire principal de police, pénétraient avec le régisseur de la prison dans la cellule du condamné qu’ils trouvaient éveillé. Monsieur le Procureur de la République lui apprenait le rejet de son pourvoi en cassation et de son recours en grâce et lui annonçait que l’heure de l’expiation avait sonné pour lui. Biram-Kandé recevait cette nouvelle avec calme, et après un court entretien avec le Révérend Père Guérin, aumônier de la prison, il était remis aux exécuteurs qui procédaient rapidement à sa dernière toilette.

À 6 heures 55 il franchissait le seuil de la prison, ayant à ses côtés le Révérend Père Guérin et, entouré d’agents 
de police, il marchait d’un pas ferme vers la guillotine distante de quarante mètres à peine. Quelques minutes plus tard tout était terminé, Biram-Kandé avait payé sa dette à la société !

Une foule qu’on peut évaluer à un millier de personnes assistait à l’exécution qui a produit sur la population une 
impression profonde. Il est permis d’espérer que ce grand exemple ne sera pas inutile et qu’il rassurera les
commerçants établis dans nos escales en inspirant une crainte salutaire aux misérables, heureusement assez rares, 
qui ne craignent pas de jouer avec la vie humaine pour satisfaire leurs pires instincts.»


Sources :

J.O A.O.F. 
Archives  nationale d'outre-mer Aix en Provence 

Images et Mémoire numéro 35
Jean-Luc Le Bras

03 avril 2014

Mission Corymbe Escale à Dakar en timbres sénégalais

Mission Corymbe Escale à Dakar 
en timbres sénégalais et présence mi mars du porte-avions Cavour


Trois bâtiments de la marine nationale française, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, la frégate légère furtive (FLF) La Fayette et l’aviso Commandant Birot, feront relâche à Dakar du 22 au 24 mars en accord avec les autorités sénégalaises.



Selon le communiqué de l’Ambassade, les trois bâtiments participent actuellement à l’opération «Corymbe » qui assure la présence quasi-permanente d’un navire militaire français dans le Golfe de Guinée.
Au cours de l’escale, de nombreuses activités pédagogiques (conférences, visites) seront organisées au profit des élèves. 

Les marins participeront également à des activités humanitaires (livraison de matériel, travaux en soutien des habitants) annonce toujours le communique. 
Après l’escale, les 25 et 26 mars, se déroulera un exercice amphibie en coopération avec les forces armées sénégalaises et les éléments français au Sénégal (EFS) dans la région de Bargny et de Thiès.





Groupe naval italien à Dakar

Le porte-avions « Cavour » au service de la diplomatie et de l’humanitaire  (17 mars 2014)

Le porte-avions « Cavour » de la marine militaire italienne, en escale à Dakar, a ouvert ses portes au public samedi, à l’occasion de la réception offerte par l’Amiral Paulo Treu. C’était en présence de l’Ambassadeur d’Italie à Dakar, du Chef d’état-major de la marine sénégalaise, le contre amiral Cheikh Bara Cissokho, et de plusieurs personnalités militaires et civiles.
L’escale du porte-avions « Cavour » à Dakar constitue l’avant-dernière étape d’un périple qui a conduit ce géant des mers, réputé deuxième plus gros bâtiment de guerre européen après le « Charles De Gaule », dans plusieurs pays africains et du golfe arabique. Ce circuit dont le tracé sur une carte géographique montre un véritable tour de l’Afrique (excepté la zone arabique) entre dans le cadre de la campagne dénommé « Système pays en mouvement ».



La mission a également pour objet de mettre les équipages dans différentes conditions, notamment du climat tropical et dans l’océan pour les préparer à l’interaction avec les marines alliées et les marines des nations amies en vue de futures opérations conjointes au sein des coalitions maritimes pour la résolution des conflits.
Outre le volet entraînement, il s’agit aussi de participer à la présence dissuasive pour la protection du commerce maritime international et la lutte contre la piraterie et le trafic illicite. L’Amiral Treu a rendu hommage au Sénégal qui entretient des relations d’amitié avec l’Italie depuis 1962. Il a souligné, pour s’en féliciter, l’importante contribution de la communauté d’immigrés sénégalais dans le développement de son pays.
une visite cartophile de Dakar



La ville de Dakar est la capitale de la République du Sénégal et de la région de Dakar. Elle compte 1 056 0091habitants contre 3 215 255 habitants (estimation 2011) si on tient compte de l'ensemble de la Région de Dakar. C'est une des quatre communes historiques du Sénégal et l'ancienne capitale de l'Afrique-Occidentale française(AOF).






Conduites par le capitaine Protet, les troupes françaises prennent possession de la côte en 1857. Un petit fort y est construit, sur lequel le pavillon français est hissé. Dakar reste pourtant un « véritable labyrinthe de rues et d'impasses, de tours et de détours », au milieu de la brousse et des dunes. Malgré la construction de quelques maisons de commerce, la bourgade n’est pas encore une vraie ville. Le colonel du génie Émile Pinet-Laprade est son véritable fondateur. Un premier plan cadastral est élaboré en juin 1858. La construction du phare des Mamelles est lancée en 1859, les travaux du port commencent en 1860. Un nouveau plan d’alignement de la ville est proposé par Pinet-Laprade en juin 1862.




De 18 500 habitants en 1904 Dakar passe à 25 000 personnes en 1909 et devient le premier port du Sénégal. La reconstruction de la gare ferroviaire est entreprise et l’Hôtel de ville est édifié en 1918.




Pendant la Seconde Guerre mondiale le contrôle de l'AOF constitue un enjeu non négligeable. Une tentative de débarquement des Alliés (Opération Menace ) échoue le 25 septembre 1940, au bout d'une lutte fratricide connue sous le nom de bataille de Dakar.








02 avril 2014

Mission Jeanne d'Arc Mission Corymbe

SPID 24 mars 2014 Vaguemestre 10486 FLF LA FAYETTE
Mission Jeanne d'Arc 
Mission Corymbe 
MISTRAL - LA FAYETTE



Lors de l’escale du groupe « Jeanne d’Arc » à Dakar du 22 au 24 mars, l’association Marine Partage a délivré 2 tonnes de fret humanitaire transportées jusqu’au Sénégal par le bâtiment de projection et de commandement « Mistral ».



 Immigré naturalisé français, Joost VAN VOLLENHOVEN pensait qu'il avait des devoirs particuliers à l'égard de son pays. Ses biographes rapportent à ce sujet l'un de ses propos: "La France m'a fait ce que je suis. Dans les heures que nous vivons, je dois faire plus que les autres, je n 'aurai rien fait tant que je n'aurai pas tout fait". 

Marine Partage est une association constituée de 8 officiers-élèves de la promotion Ecole Navale 2011. Cette association œuvre de deux façons : elle récolte du fret humanitaire au profit d’associations locales présentes dans les pays où la mission Jeanne d’Arc fait escale et facilite le transport de fret d’autres associations humanitaires françaises.

A Dakar, six palettes contenant vêtements, jouets, livres scolaires, romans, médicaments, etc. ont été déchargées à destination de 5 associations différentes. Marine Partage est, cette année, partenaire de l’association « Urgence Afrique » présente dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et particulièrement à Dakar et Abidjan. Du fret a également été livré au nom des associations françaises « Amopa » et « Kaffrine Internat ». Enfin, de nombreux livres ont été acheminés au profit du diocèse de Thiès ainsi des médicaments pour une congrégation de religieuses qui s’occupent d’un poste de santé à Keur Moussa.



Carte précurseur Fortier n°1 Port de Dalkar 


Les officiers-élèves de l’association ont pu rencontrer des membres de ces associations avec lesquels ils correspondaient par internet depuis plusieurs mois. Ces contacts directs ont donné lieu à des rencontres enrichissantes. Conduire jusqu’à son terme ce projet humanitaire ambitieux est pour ces jeunes officiers une réelle fierté.

Le BPC Mistral participe actuellement à la mission Jeanne d’Arc 2014. Escorté par la frégate légère furtive La Fayette, il est déployé pendant 4 mois en Atlantique où il conduit des opérations militaires et des actions de coopération bilatérale. A cette occasion, les officiers-élèves de la promotion 2011 de l’Ecole navale et des officiers étrangers effectuent leur premier déploiement opérationnel et achèvent ainsi leur formation initiale grâce à la pratique in situ de leur métier et à l’expérience de la prise de responsabilités.


GÉOPOLITIQUE pourquoi une mission CORYMBE? 
 Les problèmes endémiques de cette région, et plus généralement de l’Afrique sub-saharienne, sont dus au fait que la carte des États ne correspond pas à la carte des ethnies. Ainsi, l’unité nationale n’est pas suffisante. D’ailleurs, il est important de constater que les États à forte identité nationale sont ceux qui réussissent le mieux aux niveaux économique, politique ou du développement.





La géopolitique du golfe de Guinée considère le golfe de Guinée en tant que territoire partagé ou disputé entre les États. Ce golfe est un espace maritime situé à l’ouest du continent africain ; il inclut généralement huit pays côtiers (bien que ce chiffre puisse varier selon les sources) bordés par l’océan Atlantique : le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigeria, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et Sao Tomé-et-Principe.



Les eaux du golfe de Guinée abritent de nombreuses ressources. Ses réserves en pétrole lui permettent d'augmenter sa production et engendrent des flux importants, notamment reliés à l'axe maritime proche du golfe, lui laissant l'espoir de devenir pas à pas, malgré les conflits et les pirates, un nouveau centre de gravité énergétique et donc stratégique.


Le golfe de Guinée constitue en effet une des principales zones de risques en ce qui concerne l’activité pétrolière en mer et les attaques pirates concernent principalement les mers territoriales d’États producteurs de pétrole comme le Nigeria ou le Cameroun. 









On peut aussi noter des attaques dans les ports. On a recensé 60 attaques en 2011 dans le golfe de Guinée. Avec environ vingt attaques en 2011, le Bénin est le pays du Golfe de Guinée le plus touché par la piraterie. Il y a aussi eu une hausse du nombre d’attaques au Togo et au Bénin.


La piraterie maritime est source d'importantes pertes financières, avoisinant les 2 milliards de dollars chaque année. Les conséquences de telles pertes sont inimaginables pour les populations qui espèrent une amélioration de leurs conditions de vie. Bien plus, selon le Bureau maritime international, le Golfe de Guinée aurait déclassé le Golfe d'Aden en terme de dangerosité avec 966 attaques sur des marins contre 851 attaques au large des côtes somaliennes.



C'est dans cette optique qu'une douzaine de chefs d'Etats de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), ainsi qu'un nombre important de personnalités de l'UE, de la Commission du Golfe de Guinée (CGG) et de l'ONU se sont penchés sur la question ces 24 et 25 juin 2013 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Le sommet dit de Yaounde a pour but de mutualiser les moyens et les efforts des pays afin d'endiguer le phénomène. Ayant pris conscience de l'urgence du problème, les chefs d'Etats ont signé un mémorandum d'entente pour lutter contre la piraterie. 



Le port de Lomé  dans les années 1970
En outre un code de conduite a été adopté pour la prévention et la répression des actes de piraterie. Enfin, la création d'un centre inter-régional de coordination a été décidée afin de réfléchir sur les moyens de contrecarrer les attaques de pirates et ainsi assurer la sécurisation du golfe de guinée. Le président tchadien Idriss Deby a même plaidé pour la mise sur pied d'une force d'intervention rapide qui patrouillerait au large des côtes, à l'exemple de forces internationales qui ont fait reculer les attaques de pirates dans le golfe d'Aden.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...