02 mars 2014

Sébastopol et la Campagne de Crimée

Sébastopol et la Campagne de Crimée




Rares sont les villes de France qui échappent à la guerre de Crimée. Paris a un boulevard et une station de métro qui portent le nom de Sébastopol. Rennes pour sa part cumule avec une rue de l'Alma, d'Inkermann, de Sébastopol, de Malakoff, une Poste rue de Crimée... 


En banlieue parisienne une ville porte le nom de Malakoff.


C'est dire que cette expédition de Napoléon III a marqué les esprits mais aujourd'hui en 2014 qui se souvient que nous en fêtons le 160e anniversaire?



Bien que Napoléon III, empereur de fraîche date, ait affirmé : « L'empire, c'est la paix », il veut manifester sa bonne volonté à l'égard du Royaume-Uni et de la reine Victoria en envoyant des troupes françaises combattre aux côtés des Britanniques pour la défense de l'Empire ottoman et surtout des intérêts britanniques (le maintien dans leurs mains de la route des Indes). Il entraîne dans l'aventure le royaume de Piémont-Sardaigne qui attendait son appui contre l'Autriche. 





Les Russes occupent donc les principautés de Moldavie et Valachie, mais Nicolas Ier refuse de franchir le Danube : il craint une réaction autrichienne sur ses frontières, même si l'Autriche proclame sa neutralité dans le conflit. Le général turc Omer Pacha occupe le sud du Danube et harcèle les Russes avec quelques succès.

Le tsar Nicolas Ier


La guerre se déroule non seulement dans les principautés, mais aussi de l'autre côté de la mer Noire, à l'est.
 Des éléments ottomans, les bachi-bouzouks, prennent un avant-poste russe et commettent nombre d'atrocités. Ce mot deviendra l'une des insultes préférées du Capitaine Haddock...

Quand les Franco-Britanniques entrent en guerre, le conflit s'élargit à la mer Baltique et même à l'océan Pacifique, où des navires britanniques attaquent les ports russes, sans succès.

Le 12 mars 1854, le Royaume-Uni et la France s’unissent à l'Empire ottoman. Le 14, ils somment la Russie d'évacuer les principautés roumaines et, le 27, leur ultimatum étant resté sans réponse, ils lui déclarent la guerre.



Persuadés qu’il suffira de quelques opérations ponctuelles pour convaincre l'Empire russe de leur détermination commune, Français et Britanniques ne se sont pas préparés à une longue et dure campagne menée à des milliers de kilomètres de leur base. C’est la raison pour laquelle l’empereur Napoléon III ne prend pas personnellement le commandement de son armée, confiant celle-ci à Armand de Saint-Arnaud.



Trois divisions sont envoyées à Gallipoli, sur la rive nord des Dardanelles, où elles attendent un matériel insuffisant qui arrive tardivement. Le corps expéditionnaire britannique, placé sous les ordres de lord Raglan, s’établit à Malte, là encore en attente de moyens. Aucun objectif n’a encore été défini. On se montre d’autant moins pressé que l’Autriche, à son tour, donne des signes d’impatience et qu’à Vienne on songe à entrer en guerre aux côtés des alliés occidentaux.



La menace autrichienne, conjuguée avec le débarquement à Varna, le 29 avril 1854, de troupes franco-britanniques, amène les Russes, qui ont mis le siège devant Silistrie, à évacuer sans combattre les provinces roumaines. En attendant que l’Autriche se joigne à la coalition, les alliés adoptent durant l’été une attitude conciliante. On décide finalement d’adopter le plan proposé dès le mois d’avril par Napoléon III, qui consiste à avancer à la rencontre des Russes ou d'attaquer la Crimée et de s’emparer de Sébastopol, où une puissante base navale s'est établie.



Pour débloquer la situation, les alliés décident finalement de débarquer en Crimée et d’attaquerSébastopol. Le 14 septembre 1854, ils arrivent dans la baie d’Eupatoria, à une soixantaine de kilomètres au nord de Sébastopol. Les Russes ont 51 000 hommes en Crimée, dont 40 000 à l’ouest, sous les ordres du prince Menchikov. Campés sur les hauteurs qui dominent la rivière de l’Alma, ils tentent de barrer la route de Sébastopol. Ainsi se déroule la première bataille en Crimée proprement dite. 

Général Pélissier qui remplaça Canrobert

La bataille de l'Alma est une bataille courte, les Franco-Britanniques, appuyés par leur flotte à l’embouchure de l’Alma, mettent les Russes rapidement en déroute. L’inertie dans le haut commandement allié, tout au long de ce conflit — et aussi bien chez les Français que chez les Britanniques —, fait qu'ils ratent une excellente occasion de terminer rapidement ce conflit. En effet, l’armée russe a souffert de nombreuses pertes — environ 6 000 hommes — et est en déroute, mais les alliés tardent à poursuivre l’ennemi avec leur cavalerie pour lui infliger encore d’autres pertes et provoquer une plus grande confusion parmi ses troupes. De plus, l’armée alliée, tardant à reprendre sa marche sur Sébastopol, perd plusieurs journées. Cela donne le temps à l’armée russe de battre en retraite et de se reformer dans la forteresse de Sébastopol.




Lorsque les Britanniques arrivent devant Sébastopol, la ville est mal défendue par des fortifications inachevées. Elle ne résisterait probablement pas à une attaque rapide et vigoureuse. Mais Saint-Arnaud, déjà affaibli par le choléra (il meurt le 29 septembre), doit céder le commandement à François de Canrobert. Les alliés tergiversent et manquent une autre occasion de prendre d’assaut la ville, ce qui aurait permis d'éviter un siège de huit mois.

Les semaines passent, laissant aux Russes le temps d’organiser la défense. Sur ordre de Menchikov, sept bâtiments de l’escadre sont coulés à l’entrée de la rade, bloquant l’accès aux alliés. Ceux-ci sont obligés de s’enterrer à leur tour pendant une année entière, tantôt repoussés par une défense intraitable, tantôt assaillis par les unités envoyées en renfort par les Russes.

Le siège et la chute de Sébastopol constituent les éléments les plus importants de la guerre de Crimée et conduisent à sa conclusion. Le blocus n’est cependant pas complet puisque à plusieurs reprises les Franco-Britanniques doivent repousser les armées russes de secours (lors des batailles de Balaklava et d’Inkerman, en automne 1854). Avec le choléra et le scorbut, l’état sanitaire des armées devint désastreux.



Pendant le siège, les adversaires s’affrontent au sud de la ville, à la bataille de Balaklava, le 25 octobre 1854. L’armée britannique s’impose face aux forces russes. Le même épisode se reproduit le 5 novembre, sur le plateau d’Inkerman, tandis que les assiégés tentent une sortie.



L’arrivée de 140 000 hommes, du côté des alliés, ne suffit pas à renverser la situation avant l’hiver. Le 14 novembre, une violente tornade balaie la région, coulant des navires, emportant les tentes et les équipements. À cela s'ajoutent les ravages des épidémies. Le choléra, puis le typhus et la dysenterie, font plusieurs dizaines de milliers de victimes. Attaques et contre-attaques, tirs d’artillerie et corps à corps sauvages coûtent d’innombrables vies humaines.


source internet Delcampe


Avec le printemps, cependant, la situation des alliés s’améliore un peu. À défaut de l’Autriche, la coalition reçoit le renfort du royaume de Sardaigne qui ne semble pourtant avoir aucune raison de s’engager contre la Russie. Cavour, récemment nommé président du Conseil, entend ainsi se ménager le soutien de la France et de l’Angleterre dans la perspective d’un conflit avec l’Autriche auquel il se prépare. L’alliance est conclue le26 janvier 1855. 15 000 hommes sont envoyés en Crimée à partir du mois d’avril. L’arrivée de ces renforts fait renaître l’espoir d’un dénouement rapide.

Le 16 mai, Canrobert est à son tour remplacé par Aimable Pélissier, tandis que Simpson prend la place de lord Raglan, atteint lui aussi du choléra. Le 7 juin, les alliés s’emparent du mamelon vert, un ouvrage fortifié qui couvre Malakoff à l’est. Le 18 juin l’assaut général ordonné par Pélissier se solde par un sanglant échec.




Le 7 septembre 1855, le général Patrice de Mac Mahon attaque le fort de Malakoff, clé de la défense russe. Le lendemain, les Russes abandonnent la position après y avoir mis le feu. La tour Malakoff tombe aux mains des Français et des Britanniques. Par cette victoire,Mac Mahon passe à la postérité. C’est à ce moment qu’il prononce son fameux « J’y suis ! J’y reste ».


Tableau de Vernet  La prise de Malakoff





Le soir même, après avoir incendié leurs navires, et détruit les défenses de la ville, les Russes évacuent Sébastopol. En 332 jours de siège, les alliés ont perdu 120 000 hommes, autant que l’adversaire : les Français ont perdu 95 000 hommes dont 75 000 de maladies, les Britanniques en ont perdu environ 25 000 et les Sardes, entrés plus tard dans le conflit, environ 2 000.

Patrice de Mac Mahon par Horace Verne

Sources : Wikipédia et Internet

La Marine national à Sebastopol

La Marine nationale à Sebastopol


Au regard des récents événements, j'ai essayé de retrouver les escales de bâtiments français à Sebastopol  Il semblerait que celles-ci soient rares.


J"ai retrouvé une escale de la frégate Duquesne et du croiseur Colbert à Sebastopol en mai 1990 avec un TAD du Colbert…


Une période d'activité s'étend du 23 mars au 11 juin 1990, dont le point fort est la mission Agasol en mer Noire (16 mai au 11 juin 1990) effectuée en compagnie du Colbert avec une escale à Sébastopol du 22 au 26 mai 1990.



TAD du croiseur Colbert 29-5-1990
Sébastopol (en russe et ukrainien : Севастополь, Sevastopol’ ; en tatar de Crimée : Aqyar) est une ville d'Ukraine, située dans le sud-ouest de la péninsule de Crimée. Elle fut fondée par Catherine II, sur un site particulièrement favorable à l'implantation d'un port, puisque formé de huit baies en eau profonde, dont celle de Balaklava. Sa population s'élève à 340 297 habitants en 2011.

TAD Colbert à la date du 16-6-1990


Le siège de cette ville en 1854 fut la principale opération de la guerre de Crimée.
Elle abrite la base navale de la flotte de la mer Noire, partagée depuis 1997 entre la Russie et l'Ukraine. Cette base est dotée d'une partie réservée aux sous-marins nucléaires d'attaque creusée sous la montagne de Balaklava, aujourd'hui abandonnée.
Quelqu'un connaitrait-il d'autres bateaux ayant escalé à Sébastopol???




Mission AGASOL… Y aurait-il un lien de cause à effet?

L'Armée de l'Air perçoit donc qu'une réponse doit être trouvée impérativement. Il en vas tout simplement de la 
crédibilité du vecteur Mirage IV A, et donc de la dissuasion nucléaire française tout entière. 
La vitesse élevée de l'avion (Mach 2) n'étant pas considérée comme suffisante, la décision est prise d'équiper le bombardier d'un système d'autoprotection électronique, et ce système se devra d'être développé en toute souveraineté. Dès sa mise en service, le 1er octobre 1964, le Mirage IV A est doté d'un détecteur-brouilleur Agacette pour contrer les radars des avions d'interception dans une gamme de fréquences comprises entre 8 et 10 Ghz. 

Ce système est complété par un autre détecteur-brouilleur monté dans une nacelle CT51 pour faire face aux radars sol-air du SA2, et par un brouilleur Agasol, équipement révélé par les deux antennes en pointe avant. De plus, des emplacements sont réservés pour des lance-leurres tirant des cartouches électromagnétiques (créant un échos radar plus attractif que celui de l'avion) et infrarouges pour détourner de leur trajectoire les missiles à guidage infrarouge attirés naturellement par la chaleur des réacteurs. L'autoprotection du Mirage IV A sera d'autant plus utile que la DCA soviétique se renforce avec essentiellement les systèmes de missiles SA-3, SA-4, SA-5, et SA-6 tous guidés par radar….

01 mars 2014

Marins Pompiers à Toulon

Marins Pompiers à Toulon






Les marins pompiers de la marine constituent 4 compagnies et sont affectés à Cherbourg (80 personnels), Brest (120 personnels), l'île Longue (110 personnels) et Toulon (130 personnels), avec des détachements dans les bases de l'aviation navale.

Ils ont pour mission d'assurer la sécurité des personnels et des infrastructures immobilières des arsenaux ainsi que celle des bâtiments et des aéronefs qui y sont basés.

ils n'ont pas vocation à participer aux secours hors des enceintes militaires, mais peuvent prêter leur concours, si besoin, aux sapeurs pompiers des villes portuaires où ils sont affectés et réciproquement, selon des conventions.

Ils disposent d'engins de lutte contre les incendies et de secours à victimes ainsi que de bateaux pompes.


Comment devenir marin-pompier ? 

Pour toute information complémentaire, adressez-vous à l'un des 35 BICM (bureau d'information sur les carrières de la Marine) répartis sur le territoire. 
N° Azur 0810 501 501. www.marinerecrute.gouv.fr 

La spécialité de MARPO se divise en deux branches : 

SECIT (sécurité intervention terrestre). 

Dans les bases de la Marine nationale, ces marins-pompiers interviennent en cas d'accident ou d'incendie. 

SECIM (sécurité intervention maritime). 

A bord des unités de la Marine, ils sont formés pour faire face aux sinistres à la mer. 




Filière EILD (engagement initial de longue durée)

Agé de 17 à 25 ans, de nationalité française, le candidat doit réussir

les tests d'aptitude requis par le BICM (bureau d'information sur les carrières de la Marine). Son niveau scolaire varie entre un BEP et un

Bac + 2. Convoqué au CIN (centre d'instruction naval) de Saint-Mandrier, il signe un contrat de 10 ans le troisième jour après son incorporation. Dès son entrée dans la Marine, le candidat porte le chevron rouge de matelot breveté. Les cinq premières semaines

sont consacrées à une formation initiale équipage et à l'enseignement des règles de sécurité de base (voies d'eau, incendie, sinistres).

Suit une formation de douze semaines commune aux deux branches.

Deux sont consacrées à l'enseignement du secourisme en équipe, les quatre suivantes aux situations particulières de la marine et les six dernières donnent accès à une formation initiale adaptée (FIA) de pompier. 



Alors que les SECIM poursuivent leur formation spécifique à Saint- Mandrier avec un stage d'adaptation à l'emploi de sept semaines, les SECIT passent à l'école des marins-pompiers de la Marine à Marseille (EMPM) pour un stage de huit semaines. A l’issue, tous reçoivent leur certificat d'aptitude technique (CAT), comportant certaines certifications de la Sécurité civile. Le brevetd'aptitude technique (BAT) est remis un an plus tard, au terme d'un complément d'apprentissage en unité. Selon les notes accordées par les supérieurs, le grade de second maître est atteint après 4 ou 5 ans de service.

Trois ans après le BAT, la sélection pour le brevet supérieur (BS) de la spécialité est fonction des notations. Les cours durent un an avec des modules suivis à Saint-Mandrier (SECIM) ou à l'EMPM (SECIT) et, en pré-requis, un stage de chef d'agrès pour les SECIT. Au bout de 4 à 6 ans d'emploi comme BS, le marin peut postuler au brevet de maîtrise de la spécialité (BM). 




Filière école de maistrance

Deux recrutements ont lieu chaque année. Le candidat doit être de

nationalité française, âgé de 18 à 25 ans et avoir au moins suivi une

classe de terminale. Déclaré apte, il doit avoir réussi les tests requis

par le BICM. Incorporé à Brest, il suit une formation d'équipage de

dix-huit semaines, il est coiffé d'une casquette et son uniforme porte

deux chevrons jaunes coupés par deux bandes bleues bordées de

liserés rouges.

Ces liserés rouges sont retirés quand il quitte Brest pour le CIN de

Saint-Mandrier où il suit les cours du tronc commun SECIT et

SECIM de la spécialité MARPO. Il poursuit sa formation de la branche

choisie comme les EILD à Saint-Mandrier ou à l'EMPM. A l’issue

de deux mois complémentaires de cours d'encadrement, il reçoit

son BAT et devient second maître un an après son incorporation.

Les bandes bleues sont retirées de ses chevrons.

Le classement dans la session donne une priorité dans le choix de

son unité d'affectation.Trois ans après son BAT et en fonction de ses

qualités, le jeune officier marinier peut être sélectionné pour se présenter

au brevet supérieur (BS) et, comme pour la filière EILD, le

cours de brevet de maîtrise s'ouvre à lui. En parallèle, il peut aussi

postuler pour le concours interne d'officier. 




Matelot breveté (1), quartier-maître de seconde classe (2), quartiermaître

de première classe (3), second maître (4), maître (5), premier

maître (6), maître principal (7) et major (8).




Crédits photos : Marine nationale. Couverture : Hary. Claisse. Boidec. Manzano. Rattier. Laprugne. NDN. Lombardia. Baudis.



FREMM MOHAMMED VI

FREMM MOHAMMED VI

Merci à Bernard Hily qui profite des éclaircies dans les grains pour réaliser quelques photos. Aujourd'hui la frégate Mohammed VI





Le constructeur naval DCNS a livré jeudi au Maroc un bâtiment de guerre de son programme de Frégates européennes multimissions (Fremm), en présence du prince Moulay Rachid, frère cadet du roi Mohammed VI. La propriété de la frégate "Mohammed VI" a été officiellement transférée à la Marine nationale marocaine lors d'une cérémonie à la préfecture maritime de l'Atlantique, en présence également du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et du PDG de DCNS Patrick Boissier.




La frégate Mohammed VI est la deuxième à être sortie des chantiers du constructeur naval, après la frégate Aquitaine, livrée en novembre 2012 à la Marine française, qui en a commandé onze au total. La troisième, la Normandie, effectue actuellement ses essais en mer. Elle doit être livrée à la Marine française au deuxième semestre de 2014.




Comme d’autres unités brestoises de la Force d’action navale, le BCR Somme est en mer depuis quelques jours au profit de la frégateASM Latouche-Tréville qui est actuellement en stage de mise en condition opérationnelle (MECO) en mer d’Iroise.

Le 26 février 2014, l’équipage du BCR Somme a réalisé des manœuvres d’aviation et des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer (PRERAM) avec la Frégate marocaine Mohammed VI , récemment prise en charge par la Marine royale marocaine, mais toujours en phase d’entraînement à Brest.


photos Bernard Hily




La FREMM Mohammed VI est toutefois doté d’un système hybride, dit CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas), c'est-à-dire un moteur électrique et une turbine à gaz. Les diesels alternateurs « MTU » et les moteurs électriques de propulsion « Jeumont », les deux moteurs à aimants permanents dont la frégate est donc également équipée, lui permettent d’évoluer silencieusement à basse vitesse, au maximum jusqu’à 16 nœuds. La furtivité est l’une des caractéristiques essentielles de la FREMM, dont l’une de ses missions principales serait la chasse aux sous-marins intrus dans les eaux territoriales nationales. Chose qui ne peut se faire qu’en suscitant le moins d’écho sur le sonar d’un submersible éventuellement infiltré dans les profondeurs marines.
Exemple de ces intrus des profondeurs marines, ceux, de fabrication russe, de la classe « Kilo », qui équipent la marine d’un pays voisin. Les submersibles dudit pays, signalés de temps à autre du détroit de Gibraltar, le long des côtes espagnoles, jusqu’en Méditerranée orientale, du côtés des eaux syriennes, se montrent tellement agressifs et maladroits que l’un d’entre eux aurait tiré par erreur sur un sous-marin britannique, en novembre dernier. L’information est rapportée par le journal émirati « Imarat Al-Youm », daté du 05 novembre 2013, reprenant une dépêche de la très sérieuse et bien informée agence Reuters. Les quatre sous-marins de classe Kilo du pays en question ne sont pas, en effet, dénudés de moyens pour se montrer nocifs. Ils sont dotés de missiles anti-navires Klub-S, très difficiles à détecter, d’une portée de plus de 320 kilomètres. Outre l’installation récemment achevée sur ces submersibles de missiles Surface-Air de type S-300. Afin de tenir à l’écart ce genre de visiteurs indésirables des profondeurs, la FREMM a été dotée, en termes de matériel de détection électronique, de véritables bijoux de la technologie militaire.
sources :
http://rpdefense.over-blog.com/tag/FREMM/

28 février 2014

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec
Encore Mourmansk



Bonjour à tous,

Mon ami Roger dont le père s’est plu à flâner sur l’atlantique nord dans les années 1942 me laisse entendre que les choses se passaient de façon plus virile que je ne l’exprimais la semaine passée.





Je lui laisse la parole : « Ainsi donc vers 1942-43, tout fier de sa condamnation à mort, augmentée de 5 ans de travaux forcés (précisément dans cet ordre chronologique pour : abandon de poste, intelligence avec l’ennemi Anglais etc…merci monsieur le Maréchal…) Il naviguait sur un véritable « quatre tuyaux » généreusement prêté, avec 49 congénères, par les USA. Il partageait son temps entre son poste de manœuvre aux turbines arrière et son poste de combat de pointeur au « pom-pom 40mm » quadruple, flambant neuf, nouvellement soudé sur le pont des embarcations. D’ailleurs au large du Cap Nord, trois Stuka n’ont pas pu revenir raconter aux copains l’esthétique discutable de cette installation…Une étoile d’argent sur la croix de guerre de mon père.


Bref, amarré à Mourmansk, pas question d’aller déguster quelques plats ou beautés exotiques locales. En effet à peine les toulines lovées et les amarres à « poste » les vipères lubriques de l’équipage capitaliste s’aperçurent très vite que leur bateau était jalousement entouré par tout un cordon de gardiens du paradis soviétique. Le détail qui laissait l’équipage dans la plus grande perplexité était que les canons des PPSH41 de ces gaillards emmitouflés sur le quai, était tourné vers nous les alliés ».

Après cette page d’histoire parlons de la bienheureuse féminisation de la Flotte et de la non observation de la signalisation.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.



Donec




27 février 2014

De l'art de jouer des conversions Anciens francs, nouveaux francs, €uro

De l'art de jouer des conversions anciens francs, nouveaux francs en €uro

et de l'art de réduire les coûts d'affranchissement


J'ai reçu tout récemment de l'un de mes "honorables" correspondants ce pli  affranchi d'une Marianne de Gandon à 4F (lettre double tarif au 1-1-1946)  et d'un timbre Floralies d'Orléans de 1967 à 0,40 F 

Si je raisonne simplement j'additionne les deux sommes et j'arrive à 4,40 F.
Si je convertis en €uro , j'obtiens une valeur de 0,67 € soit à un centime près le montant du timbre pour une lettre prioritaire. 

Seulement voila… mon correspondant (j'abandonne l'honorable) a oublié que  nous avons perdu le Franc Bonaparte le 1er janvier 1960.





Le "nouveau franc" ou "franc lourd" entre en vigueur le 1er janvier 1960. 


Un nouveau franc vaut 100 anciens francs

Il est par ailleurs défini par 180 mg d'or fin (contre 290 pour son prédécesseur).

La valeur de mon timbre à 4 F passe donc à 0,04 F et sa valeur 2014 n'est plus que de 0,01€. 

L'affranchissement n'est plus que de 0,07€ bien loin des 0,66€.

Je doute que ce soit par méconnaissance que cet affranchissement ait été réalisé.


Lors de son retour au pouvoir en 1958, le général de Gaulle doit faire face à une situation financière des plus préoccupantes. L'inflation, que la politique menée par Antoine Pinay en 1952 avait quelque peu ralentie, fut en effet relancée par la guerre d'Algérie. Le déficit budgétaire est considérable et la balance des paiements gravement déséquilibrée. Or le rétablissement de la situation est d'autant plus urgent que la France s'apprête à rentrer dans le marché commun (traité de Rome, 1957) et qu'une monnaie trop faible la condamnerait inévitablement face à un concurrent comme l'Allemagne.
Afin de rétablir les grands équilibres, le gouvernement adopte en décembre 1958 un plan d'assainissement monétaire (plan "Pinay Rueff") : réduction des dépenses budgétaires, suppression de l'indexation des salaires sur les prix (à l'exception du SMIG), dévaluation du franc de 17,55 % et création d'un "nouveau franc" (1 nouveau franc = 100 anciens francs) afin de repartir sur des bases monétaires plus solides. L'entrée en vigueur de ce nouveau franc est préparée par Antoine Pinay, ministre des Finances.
 
L'opération est considérable : tous les moyens de paiement, les dépôts sur compte, les mandats, factures et amendes doivent être libellés en nouveau franc au matin du 1er janvier 1960. Les machines comptables, les chéquiers, les timbres, comptes bancaires, catalogues de ventes par correspondance... doivent être modifiés à temps. Les réactions furent plutôt vives sur le moment : inquiétude des patrons, grogne des agriculteurs, récriminations des salariés. L'opinion se sentait appauvrie puisque le salaire moyen tombait de 61 000 anciens francs à 610 nouveaux francs. Mais la suite démontrera de façon éclatante la justesse des décisions prises : la balance des paiements se rétablira promptement tandis que l'inflation se ralentit. Le plan "Pinay Rueff" a ainsi ouvert la voie à l'expansion continue et à la prospérité croissante qui seront une caractéristique des années 60.
Fabrice Grenard

Encore un pli qui va plaire à mon ami Jean! 

Patrouilleur Austral ALBATROS 30 ans de missions aux TAAF

Patrouilleur Austral ALBATROS 
30 ans de missions aux TAAF

Parti avec un groupe de l'armée de terre réalisant le raid PETREL, le PA Albatros embarquait aussi des contrôleurs des pêches australiens. L'occasion de voir Heard et Mc Donald et de mettre un peu de glace dans le fond du verre...

Lettre dont le timbre lettre verte n'a pas été oblitéré; 







Flamme Le Port 24-02-2014




Sources Marine nationale JDB PA Albatros

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...