29 avril 2013

City of Hamburg LD Louis Dreyfus Airbus


City of HAMBURG




Le « City of Hamburg » conçu et armé par Louis Dreyfus Armateurs en partenariat avec Leif Höegh, a été baptisé le 11 juin par Mme Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au chantier ST Marine de Singapour.
Carte postale du City of Hamburg
Deux après la mise en service du navire ro-ro spécialisé « Ville de Bordeaux », Airbus a confié à Louis Dreyfus Armateurs (LDA) et Leif Höegh (LHC) la conception et l’armement pendant une période de vingt ans, de deux navires supplémentaires conçus pour transporter certains composants de l’avion l'A380.
Photo Bernard Hily
Le « City of Hamburg » est aussi la première étape du partenariat créé il y a deux ans entre LDA et ST Marine. Il sera suivi en 2009 par un second navire, le « Ciudad de Cadiz », puis en 2011 par un navire RoPax consacré aux lignes transmanche de Louis Dreyfus Armateurs.


Le « City of Hamburg » sera ainsi la second RoRo utilisé pour transporter les éléments de l'A380. Il sera livré fin 2008. Conçu pour un équipage de 17 navigants dont 6 officiers français, le navire sera enregistré sous pavillon français (RIF). Il est équipé de stabilisateurs puissants et des déshumidificateurs pour assurer le transport des pièces dans les meilleures conditions.


Photo Bernard Hily
En effet, les sites de production pour l'A380 sont répartis à travers l'Europe. Les parties centrales et arrières du fuselage sont réalisées à Hambourg, les ailes à Mostyn (Pays de Galles), la queue à Cadix et le nez à Saint-Nazaire. Les liaisons entre ces divers sites sont assurées par la chaîne logistique mise en œuvre par LDA et LHC.


Photo Bernard Hily



http://www.airbus.com/presscentre/pressreleases/press-release-detail/detail/second-a380-ro-ro-vessel/

Merci à Bernard Hily pour les photos prises à l'entrée du Goulet de Brest

Cuers Pierrefeu et le cinquantenaire de l'Aéronautique navale

Cuers-Pierrefeu cinquantenaire de l'Aéronautique navale





En rangeant des enveloppes, ce pli de CUERS (83) a attiré mon attention. Il célèbre le cinquantenaire de l'Aéronautique navale le 4 juin 1972


Si on se fie à ce pli la création de l'aéronautique remonterait à 1922...
or des essais, des vols ont lieu dès 1910



J'ai encore en tête les cérémonies du centenaire célébrées à Lann-Bihoué en 2010. Alors pourquoi ce décalage de 12 années?




Peut-être parce que le "Béarn" lancé en 1920 voit la loi-programme du 18 avril 1922 le transformer en « bâtiment porte-avions d'escadre » en application du traité naval de Washington?






Cette date ne correspond pas non plus à la date de création de la base Cuers-Pierrefeu...




La base d'aéronautique navale de Cuers-Pierrefeu ou BAN Cuers-Pierrefeu était une base d'aéronautique navale de la Marine nationale française située à 5 km au nord-est de Cuers, dans le département du Var. Créée en 1919, elle est aujourd'hui dissoute.









Il subsiste sur le site, l'Atelier Industriel de l'Aéronautique de Cuers-Pierrefeu (A.I.A.C-P).




Cette entité industrielle étatique (sous tutelle de l'Armée de l'Air) à qui est confiée la maintenance en condition opérationnelle de divers aéronefs tels les Atlantic2, Puma, Lynx,Panther...etc, est également en charge de quelques conceptions (radômes, systèmes d'armes...)




Flottille 28F (novembre 1944-décembre 1944)
Escadrille 12S (avril 1951-juillet 1954)
Escadrille 22S (? -janvier 1953)
Flottille 14F (juillet 1955- ?)
Flottille 32F (janvier 1958-février 1958)
Flottille 14F (août 1963-août 1964)
Escadrille 3 S(? - août 1967)




28 avril 2013

ALGER

Oeuvres sociales de la Marine 

Alger 11 février 1949


Les timbres Armoiries d'Alger ont été émis en 1947

Quelques curiosités concernant les oeuvres sociales de la Marine à Alger
le tampon semble avoir été utilisé à plusieurs date de l'année 1949
Je recherche des explications...
Ce blason fut adopté en 1862 par le Conseil Municipal d'ALGER pour doter la ville d'armoiries.

Ecu " byzantin en cœur "

Taillé d'azur et de sinople à la barre d'or brochant sur la partition chargée en chef d'un écusson de gueules à la croix latine d'argent et en pointe d'un lion au naturel contourné ayant la patte antérieure dextre posée sur un boulet du même.

L'azur chargé au chef dextre d'un bateau à voile d'argent contourné soutenu d'un croissant du même.

Le sinople chargé d'une gerbe liée d'or en barre.

Le tout enfermé dans une bordure d'or



Deux timbres sont sortis pour l'occasion

L'Arromanche sortant du port 
Le Richelieu devant l'amirauté 



Le porte-avions Arromanche 7 avril 1949


Pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec l'héraldique (science du blason)  voici quelques explications


Écu de type byzantin (Turquie avant 1830) – forme d’écu particulière inconnue en France

Taillé d’azur et de sinople : azur, bleu, couleur de France, royauté, majesté, beauté, la mer et sinople, vert, couleur de l’Islam, fertilité de la Mitidja française.

A la barre d’or : coupé en diagonale, du haut à gauche au bas à droite car le bouclier se décrit quand nous le tenons contre soi, donc c’est l’inverse Or : richesse, foi, pureté, constance.

En haut un écusson de couleur rouge à la croix latine alésée d’argent : chrétienté, croix des Chrétiens présents à Alger.

Et en pointe un lion rampant de couleur naturelle brune : l’Afrique, la puissance, le soleil.

Représenté debout la patte antérieure droite posée sur un boulet : bombardements.

Le tout enfermé dans une bordure d’or : richesse

L’azur (le bleu couleur de France) est chargé en haut d’un voilier couleur sable et couleur noir : la mer et le port, rappelle la vocation portuaire de la ville.

A voiles d’argent : prospérité venant de France.

Soutenu d’un croissant : l’Islam en opposition sur la barre à la croix latine de la Chrétienté.

Le vert, couleur de l’Islam chargé d’une gerbe de blé d’or liée posée en barre, symbole de la terre fertile des environs d’Alger, fertilité de la Mitidja amenée par la France dans ces plaines marécageuses.




Le Monde du silence


La Calypso : Chronique d'une mort annoncée


De passage à Concarneau, j'ai l'habitude de faire un tour par le port du Moros qui tire son nom d'une rivière qui prend sa source à Rosporden (prononcer Rospordin et non Rospordène). Sa longueur est de 18,8 kilomètres. La rivière trouve son embouchure dans le port de Concarneau.


Le chantier PIRIOU s'est établi à la sortie de la rivière.


et là, sortant du hangar un squelette de bois s'avance sur le trottoir

c'est "l'épave" de la Calypso, l'ancien chasseur de mine du Commandant Cousteau.
"La restauration de la mythique Calypso, à Concarneau, est interrompue depuis plus de trois ans à cause d'une bataille juridique entre l'Équipe Cousteau et le chantier Piriou. Un silence total règne autour du dossier.



La récente disparition du charismatique Albert Falco, son ancien commandant, est venue rappeler la place de la Calypso dans la mémoire collective. Depuis sa construction en 1942, l'ancien dragueur de mines a connu pas mal d'épreuves. Il en connaît une sévère depuis plus de trois ans. Arrivé à l'automne 2007 à Concarneau pour être intégralement reconstruit, le célèbre navire océanographique du commandant Cousteau est presque oublié dans un hangar du port."
Le Télégramme 27 avril 2012 




"En clair, malgré les sollicitations, l'Équipe Cousteau et la Cousteau Society ne communiquent plus depuis janvier2010, quand la bataille juridique avec Piriou a été dévoilée. Quelques mois plus tôt, l'entreprise concarnoise avait assigné en justice les deux associations à la suite du non-règlement de plus de 850.000 EUR de travaux déjà effectués. Propriétaire du navire, l'Équipe Cousteau prétextait des contrefaçons dans la rénovation de la coque. Le tribunal de commerce de Quimper ordonnera la nomination d'un expert maritime. Depuis, rien n'a filtré, hormis l'étonnante déclaration de Francine Cousteau, en juin2010, espérant voir renaviguer la Calypso pour la fin du centenaire du commandant, à savoir en... juin2011: «Il y a encore huit ou neuf mois de travaux, c'est faisable», disait-elle, pleine d'optimisme. Elle souhaite faire du navire un ambassadeur flottant de la protection de l'environnement. Reste qu'une telle rénovation a un coût, et l'Équipe Cousteau éprouverait de grandes difficultés à boucler le financement. Une souscription a été lancée voici plusieurs années, misant sur le profond attachement existant pour la Calypso. Les plus optimistes se disent qu'elle a déjà survécu à un naufrage, en 1996, à Singapour. Une nouvelle renaissance dans le port sud-finistérien ne ferait que renforcer sa légende."

Rodolphe Pochet Le Télégramme 27 avril 2012 




Merci à Michel Paul d'Aytré
La construction de la Calypso commence le 12 août 1941 aux chantiers de la Ballard Marine Railways Company à Seattle état de Washington

C'est un des 561 navires commandés par la marine britannique au début de la seconde guerre mondiale. 


Sa construction presque finie, elle est baptisée le 21 mars 1942 par la fille du contremaître Isobel Prentice. Son premier numéro d'identification BYMS 26 (British Yard Minesweepers)



Elle est lancée le 21 mars 1942et transférée à la Grande-Bretagne le 22 aôut 1942 et est admise au service actif en février 1943.

Sortie du service actif en Juin 1947, elle est vendue à Joseph Gasan. 

Elle dessert les îles de Malte et de Gozo de 1948 à 1950. 
Vendu à Sir Thomas Loel Guinness, elle est louée à Jacques Cousteau pour le franc symbolique annuel.
Elle coule à Singapour en 1996 suite à une collision avec une barge. 
Sauvé une première fois, elle regagne Marseille puis La Rochelle et enfin Concarneau

HM BYMS-2026
ex-HM J-826
ex-BYMS-26



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...