01 août 2012

La Tapageuse à Brest Papeete Tahiti désarmement Honolulu Nuku Hiva San Francisco California


La TAPAGEUSE arrive à Brest



Le patrouilleur La Tapageuse a appareillé lundi 14 mai du port de Papeete, à Tahiti pour rejoindre Brest.

BREST RECOUVRANCE du 30-7-2012  
sur Montimbramoi Phares du Petit-Minou by JMB

Mis sur cale le 13 août 1985 aux chantiers des Constructions Mécaniques de Normandie à Cherbourg, lancé le 16 février 1987, le patrouilleur La Tapageuse a été admis au service actif le 11 février 1988. Ce sont donc 24 années de service actif que le patrouilleur a connu.



Affectée dans un premier temps à Cherbourg au sein de la flottille du Nord, elle est basée depuis juillet 1989 à Papeete.

Après avoir parcouru 14.000 nautiques, avec 52 jours de mer et 9 escales La TAPAGEUSE est venue mouillée le 29 juillet dans la baie du Trez Hir en Plougonvelin.




Limitée par son autonomie, La Tapageuse a réalisé son voyage par des « sauts de puce » avec des ravitaillements à intervalles réguliers. Son autonomie est de 4500 nautiques à une vitesse de 14, noeuds (73 tonnes de gazole et 20 tonnes d'eau douce).






Escale à Honolulu



Sa dernière escale polynésienne a été Nuku Hiva avant de gagner Honolulu et San Francisco, aux Etats-Unis.





Escale à San Francisco

Descente le long des côtes américaines et mexicaines avec des escales à Puerto Vallarta et Acapulco et avant de franchir le canal de Panama par Balboa.



Nouvelle escale à Cartagena de Indias en Colombie,le patrouilleur fait ensuite escale à Fort-de-France, en Martinique, remonte vers les Bermudes et Hamilton, ultime escale avant sa traversée de l'Atlantique.

Fort de France Marine 9-7-2012 

Le dernier arrêt technique se fait à Ponta Delgada (Açores) et enfin le 29 juillet l'entrée du goulet de Brest.

Un grand merci à Bernard pour ses photos prises au mouillage à Plougonvelin et à l'entrée du goulet à l'occasion de la dernière sortie des commandants.



A remarquer le pavillon de Tahiti dans la mature

Dixième et dernier patrouilleur du type P400, La Tapageuse, construite par les CMN de Cherbourg, a été admise au service actif en février 1988. Long de 54.8 mètres pour une largeur de 8 mètres, ce bâtiment présente un déplacement de 480 tonnes en charge. Capable d'atteindre la vitesse de 23 noeuds, son équipage comprend 30 marins.




L'armement est constitué d'un canon de 40mm, un canon de 20mm et des mitrailleuses. La Tapageuse sera le sixième P400 à quitter les rangs de la Marine nationale après La Fougueuse, L'Audacieuse, La Boudeuse, La Railleuse et La Rieuse, cette dernière ayant été cédée l'an dernier au Kenya.





On notera que La Railleuse, qui était comme La Tapageuse basée en Polynésie, a rejoint Brest le 29 juillet 2011. Son remplacement à Tahiti a été assuré par le redéploiement du patrouilleur Arago, précédemment basé à Toulon. Après le retrait de La Tapageuse, il ne restera plus en service que La Capricieuse et La Gracieuse en Guyane, ainsi que La Glorieuse et La Moqueuse en Nouvelle-Calédonie, ces quatre patrouilleurs devant être désarmés d'ici 2013.



Photos Bernard Hily Merci Bernard

30 juillet 2012

BPC DIXMUDE ASA Juillet 2012

BPC DIXMUDE ASA Juillet 2012


Admission au service actif


Le 25 juillet 2012, près de 5 mois après avoir quitté Toulon, le Dixmude est revenu en France métropolitaine. Le BPC a accosté à la base navale de Brest avec son escorteur, la FASM Georges Leygues. Cette arrivée en Bretagne coïncide avec l’achèvement de la première mission d’importance pour le dernier-né de la classe Mistral. Après 104 jours de mer, durant lesquels ont été parcourus 24 000 nautiques – près de 42 000 kilomètres – c’est effectivement à Brest que se termine la Mission Jeanne d’Arc.



29 juillet 2012

Lettre d'Information Marine nationale semaine du 19 au 26 juillet 2012

Lettre d'Information Marine nationale semaine du 19 au 26 juillet 2012



Semaine du 19 au 26 juillet 2012

 Opérations

Opération Atalante (lutte contre la piraterie)
 Piraterie : rencontre à la mer des « Big Three » de la lutte contre la piraterie
Le 18 juillet 2012, à bord de la frégate néerlandaise Evertsen, a eu lieu une réunion de travail commune entre les commandants des trois Task Forces internationales opérant contre la piraterie au large de la Corne de l'Afrique.
 Piraterie : la frégate Guépratte soutient une opération de la marine djiboutienne
Les 17 et 18 juillet 2012, la frégate Guépratte, engagée dans la force européenne Atalante, a appuyé la marine nationale djiboutienne dans une opération de surveillance du détroit de Bab El Mandeb.

 Retour sur les événements de la semaine

Retour du groupe Jeanne d'Arc 2012
Le 25 juillet 2012, après près de cinq mois de déploiement opérationnel, le bâtiment de projection et de commandement Dixmude et la frégate anti-sous-marine Georges Leygues ont accosté à Brest et achèvent ainsi la Mission Jeanne d'Arc 2012 (formation opérationnelle des futurs officiers).

Et aussi... 

 JO 2012 : Suivez les marins à Londres !
Retrouvez les dates d'entrée en compétition des sportifs de haut niveau de la Marine nationale ainsi que le portrait de quatre d'entre eux.

 Agenda

 Exposition photos dans les douves des Invalides : depuis le 10 juillet et jusqu'à fin août, 22 photos dont 4 de différentes unités de la Marine nationale sont exposées dans les douves de l'Hôtel national des Invalides.

27 juillet 2012

Rien se perd Rien ne se créé Tout se conserve

Rien se perd Rien ne se créé 
Tout se conserve


Suivant mes bonnes habitudes, j'envoie régulièrement des enveloppes à des destinataires qui n'ont que peu de chance de recevoir mon pli (zones de conflits, problèmes de liaisons postales, Jésus Christ à Jérusalem, Rallier du Baty à Kerguelen, Jules César à Rome, etc.)

Lors du congrés 2011 de la Marcophilie navale à Brest j'avais adressé un courrier à Patrick B. domicilié à MISRATA en Libye. (TAD manuel illustré La Motte Picquet du 14 mai 2011)

Ce courrier m'est revenu aujourd'hui 27 juillet 2012 soit près de 15 mois après son expédition.




Le destinataire est inconnu rue Mohamed V



Cette semaine là :


20minutes

MONDE - L'information selon laquelle le guide libyen était touché avait été révélée ce vendredi après-midi par le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini...
Dans un message audio diffusé ce vendredi soir à la télévision libyenne, le dirigeant Mouammar Kadhafi a affirmé que les bombardements de l'Otan ne pourraient pas l'atteindre car il est porté dans «les coeurs de millions de Libyens». Le guide libyen a déclaré dans cet enregistrement, diffusé également par la radio d'Etat libyenne, qu'il se trouvait en un lieu qui était hors de portée des avions de l'alliance atlantique.
«Je dis aux lâches croisés que je me trouve dans un lieu que vous ne pouvez pas atteindre et où vous ne pouvez pas me tuer», déclare-t-il sur cet enregistrement diffusé par la chaîne de télévision Jamahiriah.Un peu plus tôt, le gouvernement libyen a démenti que le dirigeant libyen ait été blessé et a rejetté les propos «absurdes» du chef de la diplomatie italienne:Franco Frattini avait affirmé dans l'après-midi que Mouammar Kadhafi avait été probablement blessé et ne se trouvait sans doute plus à Tripoli, citant l'évêque catholique de la capitale libyenne, Giovanni Innocenzo Martinelli.
«Il a le moral. Il dirige le pays jour après jour. Il n'est pas du tout blessé», a ajouté le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim. «J'ai tendance à donner du crédit aux propos de l'évêque de Tripoli, Mgr (Giovanni Innocenzo) Martinelli, qui est en contact étroit (avec le dirigeant libyen), quand il nous dit que Kadhafi a probablement quitté Tripoli et qu'il a sans doute également été blessé. Nous ignorons où et comment», a répliqué le chef de la diplomatie italienne. Alimentant les doutes sur son propre sort, le colonel Kadhafi ne s'est pas montré en public depuis un raid mené le 30 avril par l'Otan à Tripoli, dans lequel ont péri son plus jeune fils, Saïf al Arab, et trois de ses petits-enfants.

Humour dans le carré par DONEC

Humour dans le carré par DONEC


Bonjour à tous,
Le père d’un de mes condisciples sur la vedette de sauvetage « Marguerite VI » sillonnait l’atlantique vers les années 1942 sur le « Tigre ». Avec nos alliés britanniques il chassait le U boat. Saine occupation quand nombre de nos compatriotes dormaient dans des lits de plumes et couraient après une maigre nourriture.

Bref mon condisciple m’a prêté un livre de Donald Macintyre acheté et  annoté par son père, ce qui ne manque pas d’être émouvant. L’auteur, pacha d’escorteurs Anglais raconte le conflit vu de sa passerelle de commandement. 



Dans cet ouvrage, il y a naturellement la photographie de Donald qui arbore une irrésistible « gueule » de baroudeur britannique et aussi la petite note du premier lecteur. Je ne peux résister de joindre l’image à mon envoi de la semaine.



A part cela, cette semaine, Donec donne dans la gastronomie.
A la semaine prochaine
Donec

LES MUTINS DE LA MER NOIRE André Marty Badina 1919

LES MUTINS DE LA MER NOIRE





Les mutineries de la mer Noire sont une série de révoltes survenues sur les troupes terrestres et les bâtiments français de l’escadre de la mer Noire au printemps 1919, alors que le gouvernement français souhaite soutenir les forces russes « blanches » (tsaristes) contre les révolutionnaires « rouges » (bolcheviques) suite à la guerre civile russe. 




Elle touche ensuite, de manière plus grave, au cours de l’été et l’automne 1919, des navires à Brest, Cherbourg, Bizerte, Lorient et Toulon et se termine par une nouvelle flambée en Méditerranée orientale. L’ensemble de ces troubles est ensuite récupéré par le Parti Communiste Français, car plusieurs de ses membres y ont activement participé. Ces mutineries sont aujourd’hui analysées et comprises dans le contexte de la vague révolutionnaire qui frappe l’Europe à la fin de la Première Guerre mondiale suite à l'épuisement des belligérants et aux espoirs mis par une partie de l'opinion dans la Révolution russe de 1917.




Chaudronnier, Marty s'engage en janvier 1908 dans la Marine nationale comme matelot mécanicien. Il s'élèvera dans la hiérarchie et deviendra ingénieur mécanicien en 1917. Il servira dans la marine militaire jusqu'en 1919. Basé à Toulon, ses missions le conduisent au large de la Chine, de l'Indochine, des Balkans et du Maroc. Scaphandrier, il participe en 1911 au renflouement du torpilleur Takou. Il a affirmé avoir collaboré en 1912-1913 à l'hebdomadaire le Cri du marin, dont les directeurs légaux étaient membres de la SFIO mais dont les articles étaient rédigés par des marins de la Marine Nationale. Marty aurait également participé à une société secrète de mécaniciens de la flotte, organisation très centralisée disposant de cellules sur plusieurs bâtiments. Marty a affirmé avoir été alors influencé par les idées syndicalistes révolutionnaires et hervéistes des ouvriers de l'Arsenal. Il participe également aux travaux de la Loge l'Action écossaise, toujours affiliée à la Grande Loge de France. En fait, à partir d'août 1914, il ne fréquente guère les milieux maçonniques, mais prononce néanmoins une conférence sur « La guerre en mer » à la Loge Saint-Jean des Arts et de la Régularité, de Perpignan.
En 1919, ingénieur mécanicien à bord du contre-torpilleur Protet, Marty est au cœur de la mutinerie de matelots qui éclate en rade d'Odessa, à la fois en raison de la mauvaise nourriture, aussi par la déconvenue de ne pas être démobilisés alors que la guerre était terminée, mais surtout par solidarité avec les « rouges », Cela lui vaut une condamnation à vingt ans de travaux forcés. Son nom devient un symbole, le jeune Parti communiste (la SFIC) issu du congrès de Tours (1920) prend alors sa défense, et il est élu au Soviet de Moscou par les ouvriers de l'usine Dynamo.

La mutinerie commence le 16 avril sur le Protet, torpilleur ancré dans le port roumain de Galatz. 



Les fait sont particulièrement graves : un groupe d’hommes animés par un officier mécanicien veut s’emparer du navire lors de sa prochaine croisière et le livrer aux Bolcheviques. 



Si nécessaire, les conjurés ont décidé de faire usage des armes et envisagent aussi d’empoisonner les officiers. En cas d’échec, il est même prévu de faire sauter le navire. Mais le complot est éventé et son instigateur, l’officier mécanicien André Marty est arrêté. Trois jours plus tard, la mutinerie éclate sur les navires stationnés en Crimée. 



Elle touche tout particulièrement le cuirassé France, puis Jean Bart, le foyer principal se trouvant sur le France. Sur le France, les hommes s’irritent d’une corvée de charbon prévue pour le jour Pâques (ignorant qu’elle vient d’être reportée). 



Les premiers incidents sont signalés dans la nuit du samedi 19 avril lorsqu’un capitaine d’armes intime l’ordre à un groupe de matelots qui bavardent sur la plage avant d’aller se coucher. Des cris, des injures retentissent. L’officier est bousculé alors que de la masse s’élève l’Internationale. La chanson est reprise sur le Jean Bart qui mouille à côté. On s’y agite de même et on conspue les officiers en s’interpellant d’un bâtiment à l’autre. Des hommes courent vers les batteries, réveillent les marins couchés, vandalisent une partie du matériel et vont libérer les prisonniers disciplinaires. Sur le France, le commandant-adjoint tente de discuter avec une délégation de trois matelots choisis par l'équipage alors que l’ordre est donné discrètement aux officiers et aux premiers maîtres de s’armer et que le navire est bouclé. 


Lorsqu’ils l’apprennent, les mutins, un moment apaisés, s’enflamment et recommencent à courir en tous sens. Un petit groupe d’hommes s’empare d’un canot à vapeur et fait le tour du port de Sébastopol pour trouver du soutien. Il accoste à la coupée du Jean Bart où raisonne toujours l’Internationale puis se dirige en vain vers le Justice, le Mirabeau, le Voltaire, l’Algol, le Du Chayla dont le commandant menace de faire tirer. Sur le France, le vice-amiral Amet tente de calmer ses hommes en promettant un retour prochain et une absence de sanctions, mais il est copieusement hué et quitte finalement le bord. Le tumulte se poursuit jusque vers minuit sur les couplets de l’Internationale et aux cris de « À Toulon ! À Toulon ! ».





Au matin du 20 avril, le drapeau rouge est hissé sur les deux cuirassés (sans abaisser le drapeau tricolore) et les matelots refusent de se lever avant 8 heures. Les officiers tentent encore de calmer leurs hommes, et finissent par obtenir que le drapeau rouge soit retiré du Jean Bart, mais sur le France les matelots ne veulent rien entendre et chantent de plus belle l’Internationale. 



Les deux équipages veulent se joindre à une manifestation organisée par les Russes dans les rues de Sébastopol et refuse d’écouter Amet alors que dans l’état-major c’est plutôt la confusion au vu des initiatives contradictoires de certains chefs. Le commandant du Jean Bart, par exemple, essaie d’interdire toute descente à terre, ce qui irrite autant les équipages du France et du Jean Bart que ceux du Justice et du Vergniaud. 


Pour apaiser cette effervescence, le commandement se résout à autoriser une descente à terre. En début d’après-midi, les permissionnaires quittent les navires, ce qui permet d’amorcer une détente. Néanmoins, un groupe déterminé cherche à s’emparer d’armes et de munitions. Pour cela, il se rend dans le fort du nord de Sébastopol, tenu par les Français, en se faisant passer pour le service des vivres. Mais la ruse ne marche pas et le groupe est refoulé l’arme à la main par un officier. En ville, le gros des permissionnaires et accueilli chaleureusement par des civils russes parmi lesquels se sont glissés des agents bolcheviques qui entendent bien profiter de l’occasion pour aiguillonner les matelots révoltés. Il ne s’agit pas cependant d’une vraie manifestation mais plutôt d’un attroupement car les Français ne sont qu’une cinquantaine, tout comme les Russes, il est vrai bien « encadrés ». 



Le petit cortège, extrêmement bruyant, s’élance en ville en arborant le drapeau rouge. Un officier français rencontré dans une rue est violemment pris à parti. Les manifestants croisent ensuite un détachement grec de la force d’intervention alliée. Dans la ville en état de siège, les Grecs n’hésitent pas à ouvrir le feu. Une patrouille française somme les manifestants de se disperser. Des coups de crosse sont distribués. Les bannières sont déchirées. L’échauffourée s’achève sous les tirs des Russes blancs. On relève cinquante victimes, dont cinq blessés et un tué parmi les marins français.


merci Alain Facchinetti pour le sujet et les documents

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutineries_de_la_mer_Noire

Ils sont de retour

Fin de la Mission JEANNE D'ARC 2012




Brest. Retour presque discret de la mission Jeanne d'Arc


26 juillet 2012 

letelegramme.com

Contraste entre les Tonnerres de Brest mettant le cap surDouarnenez, ilya une semaine, etl'arrivée presque discrète, hier matin, du BPC Dixmude etde la frégate Georges-Leygues, àl'issue d'unecampagne d'application qui aduré cinq mois.
Le temps s'était mis au diapason pour recevoir dignement les quelque 400 membres d'équipage des deux bâtiments ainsi que les 143 élèves-officiers de cette mission Jeanne-d'Arc 2012. Un accueil auquel s'était associé le chef d'État-Major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel, qui retrouvait avec plaisir, pour l'occasion, sa ville d'origine.

merci à Jef

Importance de la Marine 


Un chef d'État-Major qui s'est déclaré très satisfait de la manière dont s'est déroulée cette campagne. Satisfait également de voir la prise de conscience qui s'opère parmi les élus de la Nation sur l'importance des missions de la Marine, rappelant que «la globalisation est la maritimisation du monde». Ceci implique, bien évidemment, des moyens adaptés pour les diverses missions de la Marine. Des moyens qu'il faut aussi intégrer dans un contexte de crise générale. Lecoût d'un second porte-avions nucléaire est de l'ordre de trois à cinqmilliards d'euros. Un coût qui ne doit pas mettre en danger l'équilibre des diverses composantes, la Marine devant faire face à trois types de missions, opérations extérieures ou permanentes, telles que la dissuasion et action de l'État en mer. Quant à un projet de formation européenne commune des officiers, l'harmonisation des campagnes d'application en Europe et de leurs périodes serait un premier pas. Le projet d'un navire-école européen, quant à lui, mettra sans doute encore du temps avant de voir le jour.

Merci à JEF pour ses envois

Des commandants satisfaits 
Du côté du commandant du BPC, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, et du Georges-Leygues, le capitaine de frégate Jean-Marin d'Hébrail, on observe la même satisfaction à l'issue de cette mission. Les élèves-officiers ont eu l'occasion de naviguer sur les deux bâtiments, différents mais complémentaires. Une opération anti-piraterie dans l'Océan indien, libérant un boutre, les a plongés également dans le «concret», leur faisant toucher du doigt les réalités de leur futur métier.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...