14 mai 2010

et aussi l'agence postale




L'agence postale de la Jeanne d'Arc bat des records

vendredi 14 mai 2010

C'est un tout petit bureau, 18 mètres carrés seulement, où l'on peut acheter des timbres, faire peser et affranchir des colis, poster son courrier... La Jeanne d'Arc possède une agence postale unique en son genre.
« Ici, tout le courrier part du bord affranchi en timbres français », indique le second maître Dominique Michel, l'un des deux agents postaux. Ce n'est pas le cas sur les autres bâtiments où un vaguemestre s'occupe du courrier.
Aux escales, les agents postaux récupèrent le courrier en provenance de France. Avec parfois des surprises. Cette année, 76 sacs de courrier ont été bloqués par les douanes péruviennes à Callao en raison de la présence, dit-on, d'un saucisson dans un colis ! Il a fallu les renvoyer en France, les reconditionner et les retransmettre vers un autre port d'escale.
Photos de famille
À l'heure du mail, le courrier postal reste un précieux moyen de communication pour les marins. « La photo de son enfant qui vient de naître, on la met dans sa poche et on la montre à ses copains, explique Dominique Michel. Ce n'est pas possible avec l'ordinateur. »
Règlement de ses factures, réception d'une carte bancaire, signature de l'acte de vente d'un logement... Le courrier permet également aux marins de gérer leur quotidien à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux.
Ils sont également ravis de pouvoir faire tamponner par l'agent postal leurs cartes de mission, cartes que l'on complète à chaque escale en y ajoutant les timbres du pays. Un souvenir que l'aime accrocher dans son salon à son retour au bercail.
Cette année, l'agence postale risque de battre ses records. Lors de la brève escale de Cherbourg, le 3 mai, 360 kg de courrier ont quitté la Jeanne. Soit 31 sacs postaux, dont 10 sacs de cadeaux achetés en escale !
Mail art
Les marins ne sont pas les seuls clients de l'agence postale. La Poste a émis un timbre à date illustré et une flamme afin d'oblitérer le courrier émis à bord entre le 2 décembre et le 27 mai, date du retour. De nombreux philatélistes envoient du courrier pour obtenir cette oblitération exceptionnelle.
De leur côté, les marcophiles s'intéressent aux quinze tampons émis pour personnaliser les enveloppes. Entre marcophiles et philatélistes, les agents postaux envoient en France quelque 500 lettres à chaque escale.
Dominique Michel reçoit parfois de petits trésors. Par exemple, cette enveloppe entièrement brodée à la main envoyée par une adepte du « mail art ». « Je la renverrai oblitérée dans une autre enveloppe. Je n'ai pas envie qu'elle soit volée. »Sur la Jeanne, le courrier, c'est sacré.


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-agence-postale-de-la-Jeanne-d-Arc-bat-des-records-_-1373072------29019-aud_actu.Htm


Pour ceusses qui ne sont pas Bretons, deux articles de Ouest-France

Notre Pierrot National... dans OUEST-FRANCE


La 11e et dernière Jeanne du major Le Galle

Il apprend les subtilités de la propulsion vapeur aux officiers élèves. Pierre Le Galle est l'un des piliers de la Jeanne d'Arc.


Rencontre

Pour le rencontrer, il faut descendre dans les entrailles de la Jeanne d'Arc. Le major Pierre Le Galle, 49 ans, mécanicien de spécialité, est chef de compartiment. Quand il est de quart, il supervise le fonctionnement des deux machines vapeur, avant et arrière, du navire école. Une grosse responsabilité.« Les trois quarts des appareils du bord fonctionnent grâce à la vapeur »,rappelle-t-il.







Ce Lorientais d'origine, entré à 16 ans dans la Marine, connaît son sujet sur le bout des doigts. Il a navigué sur les escorteurs d'escadre Bouvet, Kersaint etDupetit-Thouars, les porte-avions Foch et Clemenceau, la frégate De Grasse... Et la Jeanne. Tous des bateaux vapeur.


« Ce sont des machines vivantes, souligne Pierre Le Galle. Pratiquement tout est manuel. Il n'y a pas d'automatismes, pas d'alarme. Cela demande de la vigilance en permanence. »


Cyclone Mitch

Le major Le Galle en est à sa 11e campagne sur la Jeanne. Sa première affectation remonte à 1989. Au rayon des grands souvenirs figurent l'affaire du Ponant ainsi que le passage du cyclone Mitch en 1998. « Le bateau culait, on avait du mal à tenir la cape. Ici, tout était par terre. Les appelés faisaient le quart avec un seau autour du cou. »

Aujourd'hui, il n'y a plus d'appelés et Pierre Le Galle ne peut s'empêcher de remarquer, un rien nostalgique : « À l'époque, on faisait le quart même malade. »

En 2005, il a réembarqué pour trois ans avant d'être prolongé à deux reprises. « Nous ne sommes plus que très peu de mécaniciens vapeur en surface. »

Les volontaires ne se bousculent pas forcément au portillon. « La moitié des escales, nous sommes bloqués en bas. » La vapeur est une maîtresse exigeante.

À cela s'ajoute la longueur de la mission. « Six mois de mer, ça tire un peu. » Au bout d'une dizaine de campagnes, le programme lui-même n'offre plus de grandes surprises. « Cette année, j'avais déjà fait toutes les escales, sauf Hambourg. »

Pourtant, Pierre Le Galle a accepté de rempiler jusqu'au désarmement de la Jeanne.Par souci de transmettre. Il initie les 24 officiers élèves de la spécialité « énergie » aux subtilités de la machine vapeur. Même sur un navire ancien, ce n'est pas du temps perdu. « Si vous apprenez quelque chose de compliqué, après c'est forcément facile. »

Pierre Le Galle se définit comme « assez sec ». « Il faut pouvoir les souquer de temps en temps pour qu'ils comprennent. » Apparemment, ça marche. L'actuel « pacha » de la Jeanne est un de ses anciens élèves !


Marcophilie navale
Durant ses loisirs, Pierre Le Galle s'intéresse à la marcophilie navale, c'est-à-dire la collection des cachets des bâtiments de la Marine. Ainsi, à chaque escale de laJeanne, il se charge de poster 500 à 600 enveloppes à destination de passionnés.

Après la Jeanne, Pierre Le Galle ira à Lorient. Il planchera sur la gestion de la documentation technique des frégates Fremm. L'occasion de se frotter à la propulsion électrique.

Regrettera-t-il la Jeanne ? Oui et non. « Cela fait un peu mal au coeur de partir. Mais on est habitué. On change d'affectation tous les trois ans. Le bateau désarme. C'est l'occasion de repartir sur autre chose que je n'ai jamais fait. »


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-11e-et-derniere-Jeanne-du-major-Le-Galle-_-1373070------29019-aud_actu.Htm








VIVI en images

Quelques aspects du travail de 
Vivi Navarro







« C'est peu dire que Vivi aime passionnément la mer et ses cargos, les ports et les marins.
C'est peu dire que ses toiles dégoulinent d'eau salée.
Une eau salée transparente laissant des cristaux de lumière en surface, onduler sur son travail.
Vivi est tout à fait originale. Elle taille sa route bien droite sur l'eau avec ses propres cartes.
On embarque derrière ses toiles pour des voyages de passion.
Un tableau de Vivi est une oeuvre vive qui ne tient pas au mouillage.
Ses toiles sont trop libres, son ancre débarrassée de sa chaîne.
La vision de Vivi, extrêmement sure, profonde et fine, enveloppe son oeuvre de couleurs maritimes.
C'est peu dire que Vivi Navarro est aussi et complètement, une artiste maritime. »

Jérôme Billard






A bord de la Jeanne je contemplais le bord du monde rêveuse
L'onde patiente colportait des rumeurs et des secrets venus de la terre
mais aussitôt dispersés sous la coque par le roulis qui alimentait ma rêverie.
L'esprit ailleurs tu étais le gardien de ma quiétude...
En Atlantique le 3 mai 2009





« Ceux qui errent ne sont pas toujours perdus » Tolkien. Pendant ce temps c’est facile de dire « je suis une nomade, une vagabonde ».Mais c’est plus fort que tout, rien n’est plus jouissif que de boucler le sac, être en partance. La préparation minutieuse des outils et du carnet passe en priorité, les fringues au dernier moment, toujours les mêmes : treillis, saharienne et chèche. C’est parti, on se met en danger, les outils en nombre réduit obligent à la créativité. Finis le confort et l’abondance.Pendant ce temps c’est facile de dire « je suis une nomade, une vagabonde »...VN.







Alors c’est plus fort que tout, rien n’est plus jouissif que de boucler le sac, être en partance. La préparation minutieuse des outils et du carnet passe en priorité, les fringues au dernier moment, toujours les mêmes: treillis, saharienne et chèche. C’est parti, on se met en danger, les outils en nombre réduit obligent à la créativité. Finis le confort et l’abondance.

Pendant ce temps c’est facile de dire «je suis une nomade, une vagabonde».


http://vivi.navarro.free.fr/global_frame.htm





Non, pas si simple, mais viscéral : il faut travailler, s’assoir n’importe où et ouvrir l’objet sacré : le carnet nomade. Travailler debout contre un mur, ou assis sur ses talons. Le carnet nomade se déplace, n’a plus ses repères intra muros, oublie ceux qui errent et qui ne se perdent pas, le carnet s’adapte, s’égare dans le partage qu’il sous-tend. Voilà une des plus belles composantes du nomadisme, le partage ! La rencontre, l’humain. Mais j’aime tout dans le nomadisme, la nouveauté des lieux, des gens, la peur de cette nouveauté, peur constructive. La découverte n’est que pur bonheur ! J’aime les premières fois.

J’aime plus que tout le nomadisme, être en mouvement. Tesson a raison, quand on avance on ralentit le temps. Dans ce mouvement intrinsèque au nomadisme, c’est l’idée d’errance que j’aime, s’égarer, déambuler, contempler, le sujet s’impose alors tout seul sans forcer.



Etre nomade, artiste nomade, c’est redéfinir sans cesse son espace vital et créatif, se trouver de nouveaux repères, sécurité éphémère on le sait bien, c’est pour cela que l’on apprécie démesurément le moindre détail, car on le sait perdu le jour d’après. On est toujours en éveil total. Le carnet dans le désert, c’est marcher longtemps et lentement, travailler sur les temps de repos au lieu de se reposer, déposer le soir son duvet à même le sol, terminer une page à la lueur de la frontale, tenter le lendemain matin très tôt la première du jour pendant que les chameliers désentravent les bêtes, se mettre en danger de tout rater aussi. C’est le jeu. Le carnet en plein océan, mon désert bleu, c’est l’univers des coursives, des ponts, des tempêtes, de la magique table à cartes, se repérer comme au désert. C’est aussi ce mal que la mer impose à nos corps pas encore amarinés. Le carnet en plein océan c’est être au plus prés des équipages sans pudeur mais sans les déranger, un tour de force parfois. Mais le carnet nomade est un magnifique passeport vers la relation humaine, alors les loups de mer les plus taiseux se révèlent.


Le carnet nomade demande de l’humilité car l’on s’y met en danger, comme le désert et la mer au fond !


autre site :

http://www.marine-marchande.com/vivi-navaro.htm





http://vivi.navarro.free.fr/global_frame.htm

12 mai 2010

Suivez la flèche pour trouver l'Alindien

Et y a du monde sur la piste...







Le Georges aux Seychelles en timbre local  (ah les cocos fesses!!!)


Le cocotier de mer (Lodoicea maldivica) est un palmier (famille des Arécacées) originaire des Seychelles, et non desMaldives - auxquelles on croyait autrefois pouvoir attribuer le lieu d'origine de ses noix parties à la dérive1- qui produit la plus grosse graine du monde. C'est un cocotier dont la noix est surnommée coco-fesses et peut atteindre une vingtaine de kilogrammes.

Le nom générique Lodoicea, dérive de Lodoicus, forme latinisée du prénom Louis. Il a été adopté par Philibert Commerson en l'honneur du roi Louis XV de France.

Noms communs : coco-fesse, cocotier de mer, coco-de-mer.




Le Georges à La Réunion Le Port Marine



Sans annulation du timbre c'est encore mieux,ilpourra être récupéré pour mettre sur une nouvelle enveloppe!

Jeanne d'Arc après Hambourg, Brest le retour


La Presse en parle 


Merci à Daniel et au Télégramme (de Brest et des environs)

Ps trop le temps de gérer le blog, beaucoup d'occupations en ce moment...
JMB

PH Jeanne d'Arc à Saint-Malo




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...