10 mai 2009

Vernon Eure Remorqueur Acharné

Un remorqueur côtier sur les quais vernonnais Vernon Eure Remorqueur Acharné 

(section Idf)


Les armoiries de la ville

D'argent à trois bottes de cresson liées d'or, elles furent attribuées à Vernon par Saint-Louis, à qui l'on offrit des bottes de cresson pour se rafraîchir. Le chef est d'azur à trois fleurs de lys d'or, car c'était une ville royale.

La devise de Vernon : Vernon semper viret signifie "Vernon toujours vert".

Le remorqueur côtier Acharné sera en escale à Vernon du 7 au 11 mai 2009, quai Caméré.




Le RC Acharné a pour principales missions l'assistance et le sauvetage en Manche ainsi que la lutte anti-pollution.

Long de 28 m, l'Acharné compte 12 hommes d'équipage.

Il sera ouvert au public tous les jours de 10h00 à 11h30 et de 14h00 à 17h30.

Le Centre d'Information et de recrutement des forces armées marine sera présent à Vernon lors de l'escale.

Vernon est située dans le département de l'Eure en Normandie, dans la vallée de la Seine entre Paris et Rouen et limitrophe de Giverny, le célèbre village du peintre Claude Monet. Chef-lieu de canton, Vernon fait partie de l'arrondissement d'Evreux


Un bâtiment de la Marine nationale à quai, à Vernon, c'est un événement qui ne s'était pas produit depuis vingt-deux ans. Le remorqueur côtier l'Acharné est amarré jusqu'à lundi soir. Il a remonté la Seine jeudi avec dix-huit élèves de CM2 de l'école du Château Saint- Lazare. Ces derniers ont fait un beau voyage et surtout rare. Une remontée qui a duré presque sept heures. Guillaume Rueda, enseigne de vaisseau, est à l'origine de cette belle aventure. Il l'a proposée à Béatrice Hutteau, la directrice de l'école. Jeudi matin, les élèves ont pris le car à destination de Rouen. Là, ils ont embarqué à bord de l'Acharné.A leur arrivée, le commandant Tison les accueille. Les enfants sont émerveillés, ravis. Avec leurs enseignants, Béatrice Hutteau et Nicolas Christofidès, ils ont bien conscience de vivre un moment exceptionnel. Sitôt embarqué, tout le monde se retrouve au poste d'équipage pour les consignes de sécurité. Un point extrêmement important pour le commandant. 

Puis, par petits groupes, les enfants assistent aux manœuvres, participent à des ateliers comme la préparation du repas, astiquent les cuivres, apprennent à faire des nœuds marins… « Il faut apprendre aussi à prendre le temps de faire les choses. C'est un moyen de transport peu rapide, » commente Béatrice Hutteau. 

Ils posent toutes les questions qui leur viennent à l'esprit. Une jeune élève souhaite devenir marin. Marie Bredel, second maître, lui parle du métier. Les écoliers apprécient aussi les paysages vus depuis la Seine. Le passage des deux écluses est attentivement observé.
A l'arrivée à Vernon, ils ont déclaré en chœur au commandant qu'ils avaient passé une très bonne journée.
Malgré l'heure de retard sur l'horaire prévu, le temps n'a semblé long à personne.
L'équipage s'est mis en quatre pour faire passer un bon moment aux dix-huit écoliers. Pourtant ces marins qui préfèrent l'eau salée à l'eau douce, seront ravis de retrouver la mer dès lundi.
Ils sont à Vernon depuis jeudi soir, vendredi de nombreux Vernonnais ont visité le bâtiment. Aujourd'hui samedi, il n'est pas accessible au public, le bateau ayant dû changer de quai pour des raisons techniques. Mais, dès demain dimanche, les visites reprendront.

L'Acharné, quai Caméré près du silo de 10 h à 11 h 30 et de 14 h à 17 h.





GEAOM Jeanne d'Arc Georges Leygues


GEAOM Jeanne d'Arc Georges Leygues
dernières enveloppes postées à Lisbonne



Ces enveloppes en timbres français ont mis bien plus de temps que les enveloppes en timbres locaux. Elles ont certainement transité par l'ambassade, le quai d'Orsay et Paris tri Interarmées.



09 mai 2009

Charles de Gaulle





Une «malfaçon» sur une pièce de propulsion du porte-avions est «très probablement» à l'origine de l'avarie du bâtiment, a indiqué, hier, le ministre de la Défense. Le «Charles» devrait reprendre la mer en septembre.

Depuis le vendredi 13mars, on attendait le diagnostic des experts. Pourquoi ce nouveau pépin sur le porte-avions après l'IPER (Immobilisation périodique pour entretien et réparations), un grand chantier de 18 mois? Pourquoi cette usure prématurée des pièces d'accouplement du système de propulsion du Charles-de-Gaulle? Pas question de reprendre la mer tant que l'on ne connaîtrait pas le diagnostic avait décidé le Chef d'État-major de la Marine. Accompagné du P-DG de DCNS, Patrick Boissier, ils ont tous deux rendu leur copie à Hervé Morin. On savait que le «Charles» serait à nouveau sous le feu des projecteurs: bloqué à quai, il sera le grand absent de la revue navale à laquelle Nicolas Sarkozy doit assister vendredi au large de Toulon. Il n'était donc pas inutile de donner des lumières avant le grand show marin. Le ministre a pris les devants. Il a parlé hier. «J'ai demandé, a déclaré Hervé Morin, que l'on pousse les investigations au maximum afin que cette hypothèse, aujourd'hui la plus vraisemblable, soit du domaine quasi-certain». Le ministre a ajouté que les patrons de la Marine et de DCNS étaient «convaincus à quasiment 100% que la cause est liée à une malfaçon sur une pièce». Ce n'est pas faux. Mais ce n'est pas tout à fait complet si l'on en croit certains experts.

Retour en mer en septembre

«Une pièce présentait, en effet, un défaut d'usinage de quelques dixièmes de millimètre» dit-on à DCNS, où l'on précise que «cette erreur, bien qu'infime a entraîné un frottement trois fois plus important que la normale et a donc provoqué une usure accélérée de cette pièce». Il a fallu ensuite se rendre à l'évidence:les trois autres pièces connaissaient une usure plus rapide que prévu, «probablement en raison des conditions spécifiques de couple et de vitesse de rotation». Pour schématiser, explique-t-on à DCNS, «il y a deux lignes d'arbres sur le Charles-de-Gaulle. Chaque ligne est associée à un réducteur (l'équivalent d'une boîte de vitesse) entraîné par deux turbines. La vapeur sous pression fait tourner les turbines qui entraînent les lignes d'arbre via un réducteur. Ce dernier permet de passer de 5.000 tours minute en sortie de turbine à 100/150 tours par minute pour l'hélice. La pièce en cause est l'élément d'accouplement entre les turbines et le réducteur». Il va donc falloir changer ces pièces. DCNS s'en occupe activement dans l'un de ses sites avec un objectif:que le porte-avions reprenne la mer en septembre.

  • Catherine Magueur

08 mai 2009

Revue Navale 2009

Revue Navale 2009 


Un seul bateau brestois sera à la revue navale, le Primauguet




voir la vidéo de la répétition


http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafM8xF.html


Le Télégramme






Nicolas Sarkozy assistera aujourd'hui, au large de Toulon, à une revue navale commémorant le 64e anniversaire de la victoire des alliés sur le nazisme. Les cérémonies, retransmises sur plusieurs chaînes de télévision dont TF1 et France 2, se dérouleront entre 11heures et 13heures sur le site du débarquement en Provence. Au programme: une revue des troupes puis une revue navale. La présentation rassemblera 17 bâtiments et 36 aéronefs. Le chef de l'État sera à bord du BPC Mistral, puisque le porte-avions Charles-de-Gaulle est toujours bloqué à quai à Toulon.






La Provence


Une immense revue navale offerte au public à l'occasion du 8 mai
Publié le lundi 4 mai 2009 à 18H18

Près de 16 navires et une trentaine d'aéronefs vont défiler en vue du public, le 8 mai prochain, au large de Sainte-Maxime (Var), à l'occasion d'une immense revue navale destinée à commémorer la Victoire de 1945, en présence du président de la République. Bateaux, avions et hélicoptères seront visibles à la pointe des Sardinaux et sur les plages situées à l'Est de la Nartelle, de la plage des Eléphants jusqu'aux Issambres, à partir de 12h30. Puis les navires participant à la revue se scinderont en deux : la première série de bâtiments longera les côtes à l'Est jusqu'à Saint-Raphaël qu’elle atteindra à 13h30 avant de se retourner en direction du Lavandou (les bâtiments seront alors visibles aux environs de 15h30 ou 16h). La seconde série de navires partira à l'Ouest en direction de Saint-Tropez et longera la plage de Pampelonne vers 13h15 puis toutes les plages des Maures jusqu'au Lavandou qu’elle atteindra vers 14h30. Les spectateurs pourront donc apercevoir la flottille entre 13h et 16h de Saint-Raphaël au Lavandou.








les photos de la répétition dans Nice-Matin


http://www.nicematin.com/ra/cotedazur/187503/sainte-maxime-la-galerie-photo-de-la-repetition-de-la-revue-navale-du-64e-anniversaire-de-la-victoire-du-8-mai



l'historique des revues navales

http://www.netmarine.net/g/dossiers/revue/index.htm




07 mai 2009

Au courrier aujourd'hui



Le commandement supérieur des forces armées en Polynésie française (COMSUP)


Le COMSUP est le contre-amiral Jean-Louis Vichot depuis le 15 juillet 2008.
Prérogatives
Au plan opérationnel, le COMSUP exerce son commandement sur l’ensemble des formations des trois armées stationnées en Polynésie française, ainsi que sur les directions et les services de soutien.
Au plan territorial, le COMSUP est l’interlocuteur direct et le conseiller du haut-commissaire pour toutes les questions relatives à la défense.
Outre ses responsabilités de COMSUP, l’amiral est également commandant de la zone maritime du Pacifique (ALPACI) et commandant du centre d’expérimentation du Pacifique (COMCEP).
Cadre général
La zone de responsabilité permanente du COMSUP Polynésie est caractérisée par :
- l’éloignement de la métropole (18 000 km) ;
- le caractère insulaire de la Polynésie (118 îles) ;
- la dispersion des îles sur de grandes étendues (Rapa est à 1300 km de Tahiti, les Marquises à environ 1400 km) 2 200 km du nord au sud et 2 100 km d’est en ouest ;
- l’étendue de la zone économique exclusive (5 millions de km2) ;
- l’héritage historique du centre d’expérimentation du Pacifique avec la présence des anciens sites nucléaires (Mururoa et Fangataufa).
Composition des forces
Les unités des forces armées en Polynésie française (1500 militaires) sont principalement déployées sur l’île de Tahiti et plus précisément à Papeete.
Moyens humains
- Armée de terre : 700 hommes, dont 600 au RIMaP/P ;
- Armée de l’air : 200 hommes ;
- Marine nationale : 600 hommes.
Par ailleurs, le SMA (280 hommes) comprend : un état-major à Tahiti et 4 compagnies de formation professionnelle (Tahiti, Marquises, Australes et Tuamotu). Enfin, 540 gendarmes sont déployés en Polynésie française.
Principaux matériels
- Armée de terre : VLTT P4, TRM 2000, GBC 180, TRM 10 000 CLD, lot cyclone ;
- Armée de l’air : 2 Casa, 1 Super Puma, 1 Fennec ;
- Marine nationale :
1 frégate de surveillance (Prairial) et 1 hélicoptère embarqué Alouette III,
1 Batral,
2 patrouilleurs P 400,
1 remorqueur ravitailleur,
2 remorqueurs portuaires,
un détachement de fusiliers,
le patrouilleur de gendarmerie maritime Jasmin,
la flottille 25 F avec 3 Gardian à Papeete.
Missions des armées en Polynésie française
Elles consistent pour l’essentiel :
- à protéger les intérêts de la France et à affirmer la présence de la France dans le Pacifique ;
- à manifester et à garantir la souveraineté française sur les 5 030 000 km² de la zone économique exclusive (ZEE) de Polynésie française et sur les cinq archipels ;
- à soutenir dans toute la ZEE la collectivité dans l’exercice de ses compétences ;
- à participer aux tâches de service public, en particulier en matière de secours maritime et de soutien aux populations ;
- à assurer, au titre du COMCEP, la surveillance radiologique, biologique, et géo-mécanique des anciens sites d’expérimentations et à en contrôler leurs accès.
Les FAPF assurent un éventail varié de missions qui sollicite de manière équilibrée les capacités des 3 armées.
Missions de souveraineté
Surveillance des pêches et action de l’Etat en mer :
A la suite de la visite en Polynésie française du Président de la République en juillet 2003 et de la tenue du sommet France-Océanie, il a été décidé d’entreprendre un renforcement des mesures de surveillance et de police des pêches dans la zone exclusive de Polynésie française et celles des Etats voisins du Pacifique.
Ces directives se sont traduites par une augmentation sensible du nombre de missions de surveillance maritime et de surveillance des pêches pour les navires de la marine, les missions de surveillance aérienne de la zone exclusive économique restant constantes en nombre et entraînant la consommation de + de 70% du potentiel des Gardian.
Autres missions :
Aide aux services publics


RPC Taillat

Au courrier aujourd'hui
RPC Taillat

Construit par par les chantiers LNI (Lorient Naval Industrie) ou SOCARENAM à Boulogne, les Remorqueurs Portuaires et Côtiers de 12 tonnes de traction au point fixe (RPC12) ont été conçus pour remplacer progressivement les remorqueurs de type Actif, Acajou, Aigrette et Bonite.

Plus puissant que leur ainés, ils ont pour dénomination commune RPC12.




Cependant, on dénombre 3 types différents : RPC12 type A (Fréhel, Saire), RPC12 type B (Armen, La Houssaye, Kéréon, Sicié, Taunoa) et RP12 (Lardier, Giens, Mengam, Balaguier, Taillat, Nividic, Port Cros, Le Four, Eckmühl).



RPC La Houssaye Brest photo JMB

RPC La Houssaye devant le PA Clemenceau Photos JMB Brest 2006


Photos JMB Brest 2009

Les remorqueurs dont le numéro d'immatriculation commence par un A possèdent des installations supplémentaires qui leur permet d'avoir le titre de remorqueurs portuaires et côtiers à la différence de ceux dont le numéro d'immatriculation commence par un Y qui ne sont que des remorqueurs portuaires.











Dimensions : 25 (24,4 pp) x 8,4 x 3,4 mètres
Tirant d'air : 13,2 mètres (6,9 m sans mât)
Déplacement : 220 tonnes (259 t en charge)
Capacités : 20 m3 de gazole, 10 m3 d'eau douce, 4000l d'AFFF, 1 caisse à produit dispersant


Corymbe 97 FLF Guepratte afrique

Corymbe 97 FLF Guepratte Afrique

Au courrier aujourd'hui

9 h 00, lundi 13 avril, les marins du Guépratte jettent un dernier regard à leur famille restée sur le quai. Les amarres sont larguées et la frégate file vers les tropiques et la côte africaine. Enthousiaste à l’idée de partir en mission l’équipage attend avec impatience l’après midi du 20 avril et la première escale à Dakar.
Habituellement déployé en Océan indien le Guépratte aura à cœur de mener avec succès sa première Corymbe. La FLF relèvera le Tonnerre qui, après un séjour au États-Unis et une présence de X mois sur zone, pourra enfin regagner Toulon.




La coopération franco-sénégalaise à la hauteur de ses promesses.


Par FLF Guépratte le jeudi, 7 mai 2009, 15:42 - Activités

La première escale du Guépratte au Sénégal a été l’occasion de montrer que la coopération franco-sénégalaise est plus que jamais d’actualité. Outre les nombreux échanges entre les marins des deux nations durant l’escale, celle-ci s’est conclue par un PASSEX entre la frégate française et le patrouilleur sénégalais Popenguine.
« ALFA GOLF de GOLF TANGO pour contact …»

Illustrant les enjeux rencontrés par le Sénégal en matière d’action de l’Etat en mer, le patrouilleur devait jouer l’accostage et le contrôle d’un cargo (joué par le Guépratte) suspecté de se livrer au trafic de stupéfiant. Une fois à bord du « client » L’équipe de visite sénégalaise a ainsi pu faire la démonstration de son professionnalisme et de son savoir-faire.

« BRAVO ZULU, merci pour votre coopération et bon vent, bonne mer… »

Après un dernier exercice de tir à la mitrailleuse les deux bâtiments se sont quittés. La deuxième escale de la FLF Guépratte à Dakar est prévue pour dans un mois.
Émile Paul Aimable Guépratte

Émile Paul Aimable Guépratte, né le 30 août 1856 à Granville (50), mort le 21 novembre 1939 à Brest (29), inhumé aux Invalides dans le caveau des gouverneurs. Grand-croix de la Légion d'honneur (12 décembre 1924). Croix de Saint Georges (28 décembre 1916 ; ordre russe). Grand-cordon de l'Aigle blanc, par décret du roi de Serbie Alexandre Karadjordjevic (3 septembre 1917). Amiral français. Dit "point d'honneur" ou "le mangeur de feu"."Personnage hors du commun, célèbre dans la Marine par ses façons de grand seigneur, son mépris des contingences et son goût du panache, il s'illustra de manière éclatante par son énergie inlassable et son courage exceptionnel au cours de l'affaire des Dardanelles". Un jour, il réunit tout son équipage sur le pont de son bâtiment ; tous sont au garde-à-vous ; un coup de canon provoque l'envol de centaines de goélands ; très grave, Guépratte laisse tomber ces mots : "Messieurs, je vous présente la Chambre des députés".Troisième de 6 enfants ; petit-fils de l'amiral Jéhenne. Élève au Lycée impérial de Brest en 1868 ; l'un des livres reçus à la distribution des prix en classe de 4e en 1868, "Les gloires maritimes de la France", décide de sa vocation. Entré à l'École navale le 1er octobre 1871, aspirant de 1e classe le 5 octobre 1874, il embarqua en 1875 sur la corvette cuirassée la Reine-Blanche dans l'escadre d'évolutions et, en 1876, sur l'aviso à hélice le D'Estaing. Enseigne de vaisseau le 1er décembre 1877, instructeur des aspirants sur la corvette-école la Favorite, que commandait son père en 1880, il fit la campagne de Tunisie de 1881 sur le cuirassé Marengo, participa au bombardement de Sfax et à la prise de Gabès. Lieutenant de vaisseau le 15 janvier 1883, il suivit en 1884 les cours de l'École des défenses sous-marines, en sortit avec le brevet de torpilleur et fut affecté en cette qualité sur le cuirassé Amiral Duperré, de l'escadre d'évolutions ; il reçut son premier commandement en 1889 sur le contre-torpilleur 23.Second du croiseur Forfait en 1891, il commanda la canonnière Caronade de la division navale d'Indochine et participa aux opérations contre le Siam de mai à octobre 1893. Capitaine de frégate le 10 mai 1897, sous-directeur des défenses sous-marines de Brest en 1900, commandant du contre-torpilleur Vautour de la station du Bosphore en 1901-1902, il fut en mai 1902 chef de la 2e section de l'état-major de l'arrondissement maritime de Brest, passa capitaine de vaisseau le 05 février 1904 et prit le commandement du croiseur porte-torpilleurs Foudre, avec lequel il transporta de Cherbourg à Saigon (Vietnam) deux sous-marins et quatre petits torpilleurs.Il commanda en 1905, dans l'escadre de la Méditerranée, le croiseur cuirassé Jeanne-d'Arc et le croiseur Marseillaise et, de nouveau, en tant que capitaine de pavillon, la Jeanne-d'Arc, fin 1906. Commandant du 2e dépôt des équipages en 1908, il suivit à Brest, en 1909, l'achèvement du croiseur cuirassé Edgar-Quinet sur lequel il conduisit le président Fallières en Hollande, réalisant à cette occasion le premier passage par un grand navire de guerre des écluses d'Ijmuiden et du Nordsee Kanal conduisant à Amsterdam.Contre-amiral le 2 septembre 1912, il reçut le 16 septembre 1912 le commandement du front de mer à Brest. Au début des hostilités, en 1914, il fut mis à la tête de la division navale de complément rattachée à la 1e armée navale en Méditerranée. Il assura la protection des convois de troupes entre l'Algérie et la métropole ainsi que la surveillance du détroit de Sicile.Cloche de l'escorteur d'escadre Guépratte (Photo Thierry David).L'expédition des DardanellesDemandant avec insistance un commandement plus proche de l'action, il fut envoyé à Port-Saïd (Égypte) pour collaborer à la protection des convois britanniques de l'armée des Indes puis affecté, avec sa division, à la force navale britannique de l'amiral Hamilton Carden qui bloquait le détroit des Dardanelles où s'étaient réfugiés les croiseurs allemands, Goeben et Breslau, qui venaient d'accomplir plusieurs actions surprises en Méditerranée occidentale, dont le bombardement de Bône et de Philippeville. Le 3 novembre 1914, avec les cuirassés Suffren et Vérité, appuyés de croiseurs anglais, il bombarda une première fois les forts de l'entrée du détroit. À l'instigation des Britanniques fut décidé le forcement du passage afin d'atteindre la mer de Marmara et d'attaquer Constantinople. L'amiral John de Robeck succéda le 17 mars 1915 à Carden et prit le commandement en chef de la flotte alliée. Le 18 mars 1915 eut lieu l'attaque principale. Guépratte avait demandé l'honneur de commander l'avant-garde ("Si vous le voulez bien, je choisirai l'avant-garde") et il le fit avec une folle audace, pénétrant le premier dans le détroit à la tête de ses vieux cuirassés. On sait comment la journée aboutit à un échec : trois cuirassés coulés, dont deux anglais et le Bouvet qui avait sauté sur une mine, le Suffren, navire amiral, et le Gaulois gravement endommagés avec plusieurs autres navires. John de Robeck porta à la connaissance des lords de l'Amirauté la manière splendide dont l'escadre française s'était comportée et souligna la grande bravoure avec laquelle son chef l'avait menée au feu dans une action rapprochée : "Splendide malgré l'âge de ses bâtiments, l'escadre française n'est aucunement troublée par ses lourdes pertes. L'Amiral (Guépratte) l'a conduite au feu avec la plus grande bravoure". Les Anglais qui restèrent ses plus fidèles admirateurs, lui avaient décerné le surnom de Fire-Eater (mangeur de feu) qui lui resta. Le forcement du détroit abandonné, une opération combinée fut mise sur pied et Guépratte y prit part avec la même énergie pendant les combats des 27 mars 1915, 25 et 26 avril 1915 : bataille des Cinq-Plages, débarquements de Sedd-Ull-Bahr et de Koum-Kaleh. Le 13 avril 1915, il écrivit : "Je regrette que la République soit si pauvrement représentée dans une opération de guerre aussi belle. Il y a une convenance urgente à nous renforcer par de véritables unités de combat". Partisan obstiné du franchissement de vive force des détroits, mais critiqué du côté français - on alla jusqu'à taxer son impétuosité de folie et sa tactique d'absurde - on se débarrassa de lui en le nommant vice-amiral le 10 octobre 1915 et préfet maritime de l'arrondissement algéro-tunisien à Bizerte (Tunisie).Il y maintint, grâce à son influence personnelle, la plus stricte discipline malgré les difficultés du moment et, notamment, l'agitation anti-juive de 1917, joua un rôle important dans l'entraînement des troupes serbes (c'est pourquoi Belgrade a une rue de l'Amiral Guépratte), et fit de Bizerte un centre de lutte contre les sous-marins. À Bizerte, le chef de la musique militaire crée une Marche de l'Amiral Guépratte. Atteint par la limite d'âge en 1918, il fut placé le 30 août 1918 dans la section de réserve, après 47 années de services effectifs, dont plus de 32 à la mer. Il se présenta à la députation sur la liste de concentration républicaine et fut élu le 16 novembre 1919. Il adhéra au groupe de la gauche républicaine démocratique, devint membre des commissions de la marine marchande, de la marine militaire, des régions libérées et d'Alsace-Lorraine, et se consacra aux questions intéressant la marine. Il écrivit : « À toute nation, il faut un chef. La constitution de 1875 a proclamé irresponsable le Président de la République ! C'est un tort ! Dix ans de présidence, non renouvelable, voilà l'idéal ! ». Il fut président du groupe des députés des ports et président de l'association amicale des croix de guerre. N'ayant pas renouvelé son mandat en 1924, il se retira à Brest et continua d'apporter son aide aux oeuvres de la mer et aux campagnes de propagande pour le développement de la marine. Il vint à Ancy-sur-Moselle le 24 mai 1924 (« Je viens dire bonjour à mes cousins d'Ancy »). Il était membre de l'Académie de marine depuis 1921.Les années qui suivirent apportèrent d'éclatants témoignages en sa faveur. Sir Winston Churchill lui écrivit le 24 septembre 1930, à propos du combat des Dardanelles : « Pour votre part vous avez fait honneur à une opération de guerre qui aurait changé l'histoire du monde si elle avait été menée avec une résolution égale à la vôtre ». Il a publié en 1935 : L'expédition des Dardanelles, 1914-1915. Il avait épousé le 20 août 1883 Thérèse Marie Virginie Gourdan, née le 16 janvier 1865, morte le 7 février 1890, fille d'un capitaine de vaisseau. Ils eurent trois enfants.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...