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07 mai 2009

Corymbe 97 FLF Guepratte afrique

Corymbe 97 FLF Guepratte Afrique

Au courrier aujourd'hui

9 h 00, lundi 13 avril, les marins du Guépratte jettent un dernier regard à leur famille restée sur le quai. Les amarres sont larguées et la frégate file vers les tropiques et la côte africaine. Enthousiaste à l’idée de partir en mission l’équipage attend avec impatience l’après midi du 20 avril et la première escale à Dakar.
Habituellement déployé en Océan indien le Guépratte aura à cœur de mener avec succès sa première Corymbe. La FLF relèvera le Tonnerre qui, après un séjour au États-Unis et une présence de X mois sur zone, pourra enfin regagner Toulon.




La coopération franco-sénégalaise à la hauteur de ses promesses.


Par FLF Guépratte le jeudi, 7 mai 2009, 15:42 - Activités

La première escale du Guépratte au Sénégal a été l’occasion de montrer que la coopération franco-sénégalaise est plus que jamais d’actualité. Outre les nombreux échanges entre les marins des deux nations durant l’escale, celle-ci s’est conclue par un PASSEX entre la frégate française et le patrouilleur sénégalais Popenguine.
« ALFA GOLF de GOLF TANGO pour contact …»

Illustrant les enjeux rencontrés par le Sénégal en matière d’action de l’Etat en mer, le patrouilleur devait jouer l’accostage et le contrôle d’un cargo (joué par le Guépratte) suspecté de se livrer au trafic de stupéfiant. Une fois à bord du « client » L’équipe de visite sénégalaise a ainsi pu faire la démonstration de son professionnalisme et de son savoir-faire.

« BRAVO ZULU, merci pour votre coopération et bon vent, bonne mer… »

Après un dernier exercice de tir à la mitrailleuse les deux bâtiments se sont quittés. La deuxième escale de la FLF Guépratte à Dakar est prévue pour dans un mois.
Émile Paul Aimable Guépratte

Émile Paul Aimable Guépratte, né le 30 août 1856 à Granville (50), mort le 21 novembre 1939 à Brest (29), inhumé aux Invalides dans le caveau des gouverneurs. Grand-croix de la Légion d'honneur (12 décembre 1924). Croix de Saint Georges (28 décembre 1916 ; ordre russe). Grand-cordon de l'Aigle blanc, par décret du roi de Serbie Alexandre Karadjordjevic (3 septembre 1917). Amiral français. Dit "point d'honneur" ou "le mangeur de feu"."Personnage hors du commun, célèbre dans la Marine par ses façons de grand seigneur, son mépris des contingences et son goût du panache, il s'illustra de manière éclatante par son énergie inlassable et son courage exceptionnel au cours de l'affaire des Dardanelles". Un jour, il réunit tout son équipage sur le pont de son bâtiment ; tous sont au garde-à-vous ; un coup de canon provoque l'envol de centaines de goélands ; très grave, Guépratte laisse tomber ces mots : "Messieurs, je vous présente la Chambre des députés".Troisième de 6 enfants ; petit-fils de l'amiral Jéhenne. Élève au Lycée impérial de Brest en 1868 ; l'un des livres reçus à la distribution des prix en classe de 4e en 1868, "Les gloires maritimes de la France", décide de sa vocation. Entré à l'École navale le 1er octobre 1871, aspirant de 1e classe le 5 octobre 1874, il embarqua en 1875 sur la corvette cuirassée la Reine-Blanche dans l'escadre d'évolutions et, en 1876, sur l'aviso à hélice le D'Estaing. Enseigne de vaisseau le 1er décembre 1877, instructeur des aspirants sur la corvette-école la Favorite, que commandait son père en 1880, il fit la campagne de Tunisie de 1881 sur le cuirassé Marengo, participa au bombardement de Sfax et à la prise de Gabès. Lieutenant de vaisseau le 15 janvier 1883, il suivit en 1884 les cours de l'École des défenses sous-marines, en sortit avec le brevet de torpilleur et fut affecté en cette qualité sur le cuirassé Amiral Duperré, de l'escadre d'évolutions ; il reçut son premier commandement en 1889 sur le contre-torpilleur 23.Second du croiseur Forfait en 1891, il commanda la canonnière Caronade de la division navale d'Indochine et participa aux opérations contre le Siam de mai à octobre 1893. Capitaine de frégate le 10 mai 1897, sous-directeur des défenses sous-marines de Brest en 1900, commandant du contre-torpilleur Vautour de la station du Bosphore en 1901-1902, il fut en mai 1902 chef de la 2e section de l'état-major de l'arrondissement maritime de Brest, passa capitaine de vaisseau le 05 février 1904 et prit le commandement du croiseur porte-torpilleurs Foudre, avec lequel il transporta de Cherbourg à Saigon (Vietnam) deux sous-marins et quatre petits torpilleurs.Il commanda en 1905, dans l'escadre de la Méditerranée, le croiseur cuirassé Jeanne-d'Arc et le croiseur Marseillaise et, de nouveau, en tant que capitaine de pavillon, la Jeanne-d'Arc, fin 1906. Commandant du 2e dépôt des équipages en 1908, il suivit à Brest, en 1909, l'achèvement du croiseur cuirassé Edgar-Quinet sur lequel il conduisit le président Fallières en Hollande, réalisant à cette occasion le premier passage par un grand navire de guerre des écluses d'Ijmuiden et du Nordsee Kanal conduisant à Amsterdam.Contre-amiral le 2 septembre 1912, il reçut le 16 septembre 1912 le commandement du front de mer à Brest. Au début des hostilités, en 1914, il fut mis à la tête de la division navale de complément rattachée à la 1e armée navale en Méditerranée. Il assura la protection des convois de troupes entre l'Algérie et la métropole ainsi que la surveillance du détroit de Sicile.Cloche de l'escorteur d'escadre Guépratte (Photo Thierry David).L'expédition des DardanellesDemandant avec insistance un commandement plus proche de l'action, il fut envoyé à Port-Saïd (Égypte) pour collaborer à la protection des convois britanniques de l'armée des Indes puis affecté, avec sa division, à la force navale britannique de l'amiral Hamilton Carden qui bloquait le détroit des Dardanelles où s'étaient réfugiés les croiseurs allemands, Goeben et Breslau, qui venaient d'accomplir plusieurs actions surprises en Méditerranée occidentale, dont le bombardement de Bône et de Philippeville. Le 3 novembre 1914, avec les cuirassés Suffren et Vérité, appuyés de croiseurs anglais, il bombarda une première fois les forts de l'entrée du détroit. À l'instigation des Britanniques fut décidé le forcement du passage afin d'atteindre la mer de Marmara et d'attaquer Constantinople. L'amiral John de Robeck succéda le 17 mars 1915 à Carden et prit le commandement en chef de la flotte alliée. Le 18 mars 1915 eut lieu l'attaque principale. Guépratte avait demandé l'honneur de commander l'avant-garde ("Si vous le voulez bien, je choisirai l'avant-garde") et il le fit avec une folle audace, pénétrant le premier dans le détroit à la tête de ses vieux cuirassés. On sait comment la journée aboutit à un échec : trois cuirassés coulés, dont deux anglais et le Bouvet qui avait sauté sur une mine, le Suffren, navire amiral, et le Gaulois gravement endommagés avec plusieurs autres navires. John de Robeck porta à la connaissance des lords de l'Amirauté la manière splendide dont l'escadre française s'était comportée et souligna la grande bravoure avec laquelle son chef l'avait menée au feu dans une action rapprochée : "Splendide malgré l'âge de ses bâtiments, l'escadre française n'est aucunement troublée par ses lourdes pertes. L'Amiral (Guépratte) l'a conduite au feu avec la plus grande bravoure". Les Anglais qui restèrent ses plus fidèles admirateurs, lui avaient décerné le surnom de Fire-Eater (mangeur de feu) qui lui resta. Le forcement du détroit abandonné, une opération combinée fut mise sur pied et Guépratte y prit part avec la même énergie pendant les combats des 27 mars 1915, 25 et 26 avril 1915 : bataille des Cinq-Plages, débarquements de Sedd-Ull-Bahr et de Koum-Kaleh. Le 13 avril 1915, il écrivit : "Je regrette que la République soit si pauvrement représentée dans une opération de guerre aussi belle. Il y a une convenance urgente à nous renforcer par de véritables unités de combat". Partisan obstiné du franchissement de vive force des détroits, mais critiqué du côté français - on alla jusqu'à taxer son impétuosité de folie et sa tactique d'absurde - on se débarrassa de lui en le nommant vice-amiral le 10 octobre 1915 et préfet maritime de l'arrondissement algéro-tunisien à Bizerte (Tunisie).Il y maintint, grâce à son influence personnelle, la plus stricte discipline malgré les difficultés du moment et, notamment, l'agitation anti-juive de 1917, joua un rôle important dans l'entraînement des troupes serbes (c'est pourquoi Belgrade a une rue de l'Amiral Guépratte), et fit de Bizerte un centre de lutte contre les sous-marins. À Bizerte, le chef de la musique militaire crée une Marche de l'Amiral Guépratte. Atteint par la limite d'âge en 1918, il fut placé le 30 août 1918 dans la section de réserve, après 47 années de services effectifs, dont plus de 32 à la mer. Il se présenta à la députation sur la liste de concentration républicaine et fut élu le 16 novembre 1919. Il adhéra au groupe de la gauche républicaine démocratique, devint membre des commissions de la marine marchande, de la marine militaire, des régions libérées et d'Alsace-Lorraine, et se consacra aux questions intéressant la marine. Il écrivit : « À toute nation, il faut un chef. La constitution de 1875 a proclamé irresponsable le Président de la République ! C'est un tort ! Dix ans de présidence, non renouvelable, voilà l'idéal ! ». Il fut président du groupe des députés des ports et président de l'association amicale des croix de guerre. N'ayant pas renouvelé son mandat en 1924, il se retira à Brest et continua d'apporter son aide aux oeuvres de la mer et aux campagnes de propagande pour le développement de la marine. Il vint à Ancy-sur-Moselle le 24 mai 1924 (« Je viens dire bonjour à mes cousins d'Ancy »). Il était membre de l'Académie de marine depuis 1921.Les années qui suivirent apportèrent d'éclatants témoignages en sa faveur. Sir Winston Churchill lui écrivit le 24 septembre 1930, à propos du combat des Dardanelles : « Pour votre part vous avez fait honneur à une opération de guerre qui aurait changé l'histoire du monde si elle avait été menée avec une résolution égale à la vôtre ». Il a publié en 1935 : L'expédition des Dardanelles, 1914-1915. Il avait épousé le 20 août 1883 Thérèse Marie Virginie Gourdan, née le 16 janvier 1865, morte le 7 février 1890, fille d'un capitaine de vaisseau. Ils eurent trois enfants.

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