19 avril 2009

TLD FDA Forbin Martinique Brésil Equateur

Au courrier aujourd'hui

TLD FDA Forbin 2009

Un passage qu’il effectuera en portant (dans la piscine montée spécialement pour l’occasion sur la plate-forme hélicoptère) la lourde cloche de l’escorteur d’escadre « Forbin » désarmé il y a plus de vingt-cinq ans.


Rio de Janeiro, après 15 jours de traversée : un record pour le « Forbin » et son équipage jusqu’alors limités à une navigation pour essais à quelques encablures de la côte. Pour la première fois l’équipage a pu expérimenter les longs transits, le passage de la ligne et les dimanches à la mer.


Le Forbin passe aussi la « Ligne »

Cette fois-ci, une particularité vient s’ajouter : le « Forbin » lui aussi passe « la ligne ». Le navire n’est en effet jamais entré dans l’hémisphère Sud. Pour le représenter : son commandant qui, au nom du bâtiment, passera la ligne !
A 12h20, le 19 mars 2009 la frégate de défense aérienne « Forbin » a pénétré pour la première fois dans l’hémisphère Sud alors qu’elle effectuait son transit entre Casablanca et Rio de Janeiro.


Un peu d’histoire…

On pense que l’Equateur aurait été franchi pour la première fois en 1469. C’est donc une tradition vieille de plusieurs siècles que l’équipage du Forbin va renouveler une fois de plus. Il faut imaginer le contexte à l’époque : ce passage inconnu se faisait souvent par une mer calme, des températures chaudes et moites, transportant l’équipage dans un temps immobile. Les vaisseaux flottaient patiemment sur une mer immense, prisonniers du temps. Une période propice à des rites précis. Le monde marin vivait alors ces cérémonies avec beaucoup de force : un exutoire à la faim et aux peurs imaginaires multiples. Après tout ne croyait-on pas jusqu’au XVème siècle qu’à l’approche de l’équateur le sang se mettrait à bouillir dans les veines ?
La hiérarchie disparaissait alors pour laisser la place à un monde plus chaotique dans lequel les vieux marins se déguisaient et invitaient les jeunes mousses à entrer dans un confrérie : celle des gens de mer. Un pacte moral et professionnel.


Ambiance à bord

Sur le « Forbin », depuis quelques jours l’ambiance a un peu changé… Les communications du branle bas contiennent désormais un monologue des chevaliers et dignitaires (marins ayant déjà passés la Ligne) destiné aux néophytes (marin n’ayant jamais passé l’Equateur). Une invitation à expier leurs fautes… des festivités ponctuées de gages et de jeux qui les conduiront à la cérémonie tant attendue. Là, ils pourront implorer Neptune et son épouse, la divine Amphitrite, avant de recevoir l’absolution de Mgr Pompilius, archevêque de la Ligne.

A la clef : le diplôme du passage de la Ligne qu’il devront exhiber lors d’une prochaine cérémonie sous peine d’être condamné à la passer de nouveau !



Miss Brésil


Mais les escales sont aussi pour l’équipage une période de repos d’un ou deux jours après une période de mer. En effet, un bâtiment à la mer travaille 24 heures sur 24, au rythme des quarts qui se suivent. Les escales sont donc un moment qui permet à chacun de prendre un autre rythme, se reposer… un peu comme un week-end classique, sauf que celui-ci n’intervient pas toutes les semaines. Le « Forbin » n’avait pas connu de week-end depuis plus de deux semaines.
A voir à Rio
Les plages ont bien sûr attiré tout l’équipage… photos de vacances pour la famille une noix de coco à la main ou un paréo au motif du drapeau brésilien autour de la taille. Capacabana et Ipanéma ont séduit les adeptes du farniente. Mais les plus sportifs ont aussi pu escalader la montagne du Corcovado sur laquelle se trouve la célèbre statue du Christ Rédempteur construite par le français Paul Landowsky…





http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/frb

Cherbourg Exposition Hugo Pratt Corto Maltese



Cherbourg Exposition Hugo Pratt Corto Maltese

Du 3 avril au 20 septembre 2009, Cherbourg crée l’événement avec Hugo Pratt, périples secrets, la première exposition Hugo Pratt en France depuis plus de vingt ans. Une exposition qui s’inscrit dans le cadre de la Biennale du 9e art organisée par la Ville au musée d’art Thomas-Henry. L’occasion de découvrir le trait épuré du père de Corto Maltese, aux limites de l’abstraction.





Pour sa 5e Biennale du 9e art, Cherbourg frappe fort et rend hommage à Hugo Pratt, père de Corto Maltese, figure emblématique du marin aventurier. Après Enki Bilal, François Schuiten, André Juillard et Jacques de Loustal, c’est Hugo Pratt qui entre au musée d’art Thomas-Henry, à Cherbourg, terre de marins, port ouvert sur la mer la plus fréquentée au monde. Hugo Pratt, périples secrets est la première exposition Pratt en France depuis 1988.
Cette biennale 2009 propose de découvrir une oeuvre universelle sous un angle spécifique. Hugo Pratt, périples secrets aura pour fil conducteur l’art graphique du dessinateur, son trait épuré, son cadrage fragmenté, notamment dans les derniers albums.« La simplification du trait chez Pratt se traduit par un dessin proche de l’abstraction, un traitement art moderne que nous avons souhaité mettre en évidence, soulignent les commissaires de l’exposition, Véronique Liévin et Dominique Paysant. Le choix des oeuvres pointe également son inspiration cinématographique : on retrouve dans certaines planches sélectionnées des zooms avant/arrière, des travellings… ».














La Presse de la Manche
















Pour le visiteur, l'exposition est assez décevante.
Si le nombre des planches en noir et blanc est important, des couleurs auraient permis de les éclairer et de les mettre en valeur. A noter aussi l'absence d'objets, de volumes.

Les projections au mur ne remplacent pas quelques sculptures et maquettes.

Marine nationale geaom escale en Italie Civita Vecchia

GEAOM Jeanne d'Arc Italie Civita Vecchia
Le canal de Suez est passé, c'est le retour en Méditérannée avec un passage près de Malte avec la visite de PPDA et des écrivains de Marine.
Je ne sais s'ils ont essayé de tremper leur plume dans l'ancre, ou s'ils sont entrés dans la plume, la photo souvenir est bien sympa.
Je devrai les retrouver la semaine prochaine à Concarneau au festival Livre et Mer
complément d'affranchissement de 0,05€ avec timbre électronique de la Poste italienne Civitavecchia 14 avril 2009 14h58 Civitavecchia est une ville italienne de la province de Rome dans le Latium.

 La Castellina est le nom récent (ancien lieu-dit San Silvestro) d’une colline qui domine l’embouchure du Marangone, à la lisière méridionale de la ville de Civitavecchia, port de Rome. Ce site de hauteur est occupé du XIVe au IIIe siècle avant notre ère, longue période pendant laquelle se développe un habitat protohistorique puis étrusque, florissant jusqu’à la période hellénistique, relayé ensuite par la colonie romaine de Castrum Novum établie près du cap Linaro, avant que Trajan ne fonde le port de Centumcellae. Des traces de fréquentation préhistorique et des constructions d’époques romaine, médiévale et moderne ont été également mises au jour. À l’occupation du sommet de la colline, protégé par un double mur à l’époque étrusque, correspondent d’autres vestiges localisés sur les pentes et sur le littoral même, ainsi que plusieurs nécropoles qui entourent l’habitat. Parmi les tombes importantes, figurent les monuments tumulaires des périodes orientalisante et archaïque, aux VIIe et VIe siècles, dont certains sont de grandes dimensions. C’est dans ce contexte funéraire qu’ont été révélés un buste étrusque orientalisant en pierre et un vase plastique égyptisant en faïence. Histoire de la recherche Les premiers objets découverts sur le site et dans ses nécropoles ont pour la plupart disparu lors de la Seconde Guerre mondiale. Un programme de recherches et de fouilles s’est déroulé entre 1995 et 2002 à l’initiative d’une mission franco-allemande à laquelle ont participé de nombreux collègues et étudiants européens. Cet ouvrage présente la somme des interventions effectuées sous l’égide du CNRS, avec le parrainage de l’École française de Rome, le soutien financier du ministère des Affaires étrangères et la participation de la fondation EDF et des villes de Civitavecchia et de Santa Marinella

C'est un port maritime sur le littoral de la mer Tyrrhénienne, qui dessert notamment la Sardaigne et la Corse
Charles Darwin et l'origine des espèces sur une enveloppe portant le cachet de l'aumonerie catholique. Le Vatican est tout proche...
En escale, comme ne le dit pas Benoit, il faut sortir couvert, surtout le jour de Pâques si on ne veut pas prendre des oeufs et des cloches sur la tête

Même postées à Civitacecchia, les timbres sont annulés par une flamme à vagues de Roma Fiumicino si ma mémoire est bonne est l'aéroport de Rome.

Timbres non annulé nous rappelant que l'Italie est terre de ténors et de Divas. La Callas ne nous contredira pas. Casta diva...
http://www.civitavecchia.com/
photos : Yann Le Ny Marine nationale
Archéologie


GEAOM Jeanne d'Arc Jordanie Aqaba

La Jeanne à Aqaba 

Al-Mamlaka al-Urduniya al-Hashimiya
Royaume hachémite de Jordanie









GEAOM Jeanne d'Arc Jordanie Aqaba


Après quelques jours d'absence, c'est la reprise et quelques plis de bateaux dans la boîte aux lettres
D'abord ceux de la Jeanne d'Arc en escale en Jordanie.








La Jordanie est un pays du Moyen-Orient, entouré par la Syrie au nord, l'Irak au nord-est, l'Arabie saoudite à l'est et au sud, et enfin Israël et la Cisjordanie à l'ouest. Toutes ces frontières représentent 1619 km.

Le golfe d'Aqaba et la mer Morte délimitent aussi le pays. La Jordanie possède également 26 km de littoral. Les principales villes du pays sont Amman (1 181 000 habitants en 2001 ), Irbid et Zarqa, toutes trois situées dans le nord-ouest du pays.
La Jordanie est composée principalement d’un plateau désertique aride à l'est, et d’une région montagneuse à l'ouest. La Vallée du grand rift et le Jourdain séparent la Jordanie d'Israël. Le point culminant du pays est le « Jabal Ramm » à 1 754 mètres, à l’inverse la Mer Morte est le moins élevé.


Le climat est sec et chaud, conséquence du désert. Cependant, le pays a une saison pluvieuse à l'ouest de novembre à avril.
Avec 14 autres pays, on considère la Jordanie comme étant le « berceau de l'humanité ».



Aqaba ou Akaba est une ville côtière de 88 780 habitants à l'extrémité sud de la Jordanie. Aqaba occupe une position stratégique pour la Jordanie car c'est le seul port du pays. La ville est mitoyenne d'Eilat, en Israël et un poste-frontière permettant de se rendre en Israël. Aqaba et Eilat sont à la pointe nord du Golfe d'Aqaba.






Aqaba est le site d'un peuplement habité depuis 4000 av. J.-C., notamment en raison de sa position stratégique au carrefour des routes commerciales entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe. Le peuplement originel est connu sous le nom de Elath (אֵילַת ʼÊlaṯ) en hébreu (et sans doute en édomite). C'était un centre Édomite puis arabe nabatéen.
La Bible mentionne le lieu : "Le Roi Salomon construisit également des bateaux à Ezion-Geber, près de Elath en pays édomite, au bord de la mer Rouge" [3]. Ce verset fait probablement référence à un port de l'Âge du Fer construit sur la position actuelle de Aqaba.
Sous la dynastie des Ptolémée, les Grecs appelèrent la ville Berenice, puis les Romains Aila et Aelena. Durant l'occupation romaine, la Via Nova Traiana qui allait de Damas à Amman se terminait à Aqaba, où elle rejoignait la route qui allait de la Palestine à l'Égypte.
Peu après la mort de Mahomet, Aqaba devint membre du califat, et passa successivement entre les mains des Omeyyades, Abbassides, Fatimides et Mamelouks. Le début de l'ère musulmane vit la construction de la ville de Ayla, décrite par le géographe Shams Eddin Muqaddasi comme étant juste à côté de l'implantation originelle, alors en ruines. Les ruines de Ayla ( révélées dans les années 1980 par une équipe archéologique américano-jordanienne ) sont situées à faible distance du front de mer.





Au XIIe siècle, les Croisés occupèrent la ville et construisirent la forteresse de Helim, qui reste relativement bien préservée aujourd'hui. En plus de bâtir un fort dans Aqaba, les Croisés fortifièrent la petite île nommée Île de Graye (maintenant connue sous le nom d’Île du Pharaon, à 7 kilomètres de la côte). L'île se trouve désormais en territoire égyptien. Dès 1170, Aqaba et l'Île de Graye avaient été reconquises par Saladin. Les Mamelouks prirent la ville en 1250 et reconstruisirent le fort au XIVe siècle au cours du règne d'un des derniers sultans Mamelouks, Qansah al-Ghouri.
Au début du XVIe siècle, la dynastie Mamelouk et la région se trouvèrent sous influence ottomane. Sous les Ottomans, l'influence de la ville déclina pour ne devenir bientôt qu'un simple village de pêcheurs sans importance.
Durant la Première Guerre mondiale, les forces ottomanes furent forcées de se retirer de la ville en 1917 après un raid mené par Lawrence d'Arabie et les forces arabes de Hussein ibn Ali.

dia.org/wiki/Lawrence_d%27Arabie_(film)


La région fut alors annexée par le royaume du Hijaz. La prise d'Aqaba aida l'approvisionnement à partir de l'Égypte, des forces arabes et britanniques combattant plus au nord, en Transjordanie et en Palestine. Aqaba fut cédé au protectorat britannique de Transjordanie en 1925.source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aqaba

photos : Yann Le Ny Marine Nationale


12 avril 2009

joyeuses Pâques














GEAOM Jeanne d'Arc Aqaba Jordanie Marine Nationale

Jordanie Aqaba Escale du PH Jeanne d'Arc




Tintin et Haddock, escortés par des partisans de l'Emir Ben Kalish Ezab, rejoignent le repaire où il s'est mis à l'abri des troupes du Cheikh Bab El Ehr

Relisez Coke en Stock, vous attraperez le mal de mer... Pétra (de πέτρα petra, « rocher » en grec ancien ; البتراء Al-Butrāʾ en arabe), de son nom sémitique Reqem ou Raqmu (« la Bariolée »), est une ancienne cité troglodytique située dans l'actuelle Jordanie, au cœur d'un bassin bordé par les montagnes qui forment le flanc oriental de l'Arabah (Wadi Araba), grande vallée prolongeant le grand rift vers le nord et qui s'étend de la mer Morte au golfe d'Aqaba. Créée dans l'Antiquité vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. par les Édomites, elle est ensuite occupée vers le VIe siècle av. J.-C. par les Nabatéens qui la font prospérer grâce à sa position sur la route des caravanes transportant l'encens, les épices et d'autres produits de luxe entre l'Égypte, la Syrie, l'Arabie du Sud et la Méditerranée.

Vers le VIIIe siècle, la modification des routes commerciales et les séismes entraînent l'abandon progressif de la ville par ses habitants. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1812. Les nombreux bâtiments, dont les façades monumentales sont directement taillées dans la roche, en font un ensemble monumental unique qui, depuis le 6 décembre 1985, est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. La zone autour du site est également, depuis 1993, un parc national archéologique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9tra merci à Pierre pour son envoi

10 avril 2009

Escales Foudroyantes TCD Foudre Bande dessinée

Au courrier aujourd'hui






A l'initiative de son commandant,

le TCD Foudre organise une séance de dédicaces et une grande exposition BD à son bord.


en attendant que le musée de la Marine ouvre ses portes à la BD...




à bord du TCD FOUDRE à Toulon les 15, 16 et 17 mai


si pas de changement, voyage en CTM vers le bord, accès par le radier pour gagner le hangar hélico







Sont invités à dédicacer:





Patrice Pellerin (L'Epervier) http://www.dupuis.com/epervier/




Patrick Jusseaume (Tramp) http://www.jusseaume.fr/ ,


http://www.dargaud.com/front/auteurs/auteur.aspx?id=1043

Christian Gine (Sabre) http://membres.lycos.fr/gine/



Erick Juszezak (Narvalo, Dantes) http://www.dargaud.com/front/auteurs/auteur.aspx?id=122870


Christian Cailleaux (R97) http://www.dargaud.com/front/auteurs/auteur.aspx?id=994

http://christian.cailleaux.free.fr/


photos JMB

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...