Rugby et Poisson d'avril
Suite à la chronique de Donec d'hier et aux nombreuses demandes de places pour cet événement, je dois malheureusement dire aux non lecteurs de Nice-Matin et aux gens du nord et de l'ouest que ce projet ne verra jamais le jour, le journal était daté du 1er avril...
Ils en rêvaient, ils l’ont fait : le 26 juillet, les joueurs du RCT doivent disputer une rencontre d’exception sur le bâtiment militaire contre une sélection anglaise.Les détails en exclusivité
Plus c'est grand, mieux c'est. Le samedi 26 juillet, le quinze du stade Mayol va trouver un terrain de jeu hors du commun pour « The Match », une rencontre-exhibition du RCT contre une sélection d'internationaux anglais. Il s'agit du porte-avions Charles-de-Gaulle.
Dans le plus grand secret, la team du club varois a multiplié les démarches auprès de la Marine nationale pour implanter une zone de jeu avec le soutien financier d'un riche équipementier.
Contacté hier, le président Mourad Boudjellal s'est abstenu de tout commentaire. Par crainte, peut-être, que les fuites dans les médias ne fasse tomber le projet à l'eau. Ce qui est peu probable, vu les études techniques réalisées pour donner vie à « The match ».
Pelouse et filets
Pour cet événement, l'organisation profite d'une période d'entretien du porte-avions dans le port de Toulon, entre mai et juillet. Selon Alain d'Issoir, ingénieur conseil à Event International Organisation (EIO), en charge du dossier technique, « rien n'est impossible. Une pelouse en rouleaux sera installée deux jours avant le match. Des filets seront accrochés à l'avant du navire pour éviter les pertes de ballon et des tests ont été effectués pour la résistance des poteaux», explique-t-il. « Les volatiles n'auront pas le loisir de déranger : des fauconniers ont été recrutés. »
Quant aux deux équipes - le RCT et une sélection d'internationaux anglais -, elles ont voulu prendre leur envol dans cette aventure dès le début. «Il faudra faire attention avec David Smith. Il court tellement vite qu'il ne faudrait pas qu'il plonge », plaisante M. d'Issoir.
Mais comment cette idée a germé ? Yvon Hurlet, le p.-d. g. américain d'EIO se souvient d'avoir vu courir Nâdiya, une championne de France d'athlétisme sur la piste d'envol. « C'était dans un petit film(1)entièrement tourné sur le porte-avions. Je me suis dit : il faut organiser un match de rugby. Et ensuite, le nom du RCT m'est venu à l'esprit. » Au total, 1 200 spectateurs, tirés au sort, seront embarqués.
De son côté, le président Boudjellal aurait déjà averti : « l'équipe qui perd sera catapultée...»
>> L'annonce, parue le 1er avril, était bien entendu un poisson d'avril...
Suite à la chronique de Donec d'hier et aux nombreuses demandes de places pour cet événement, je dois malheureusement dire aux non lecteurs de Nice-Matin et aux gens du nord et de l'ouest que ce projet ne verra jamais le jour, le journal était daté du 1er avril...
Ils en rêvaient, ils l’ont fait : le 26 juillet, les joueurs du RCT doivent disputer une rencontre d’exception sur le bâtiment militaire contre une sélection anglaise.Les détails en exclusivité
Plus c'est grand, mieux c'est. Le samedi 26 juillet, le quinze du stade Mayol va trouver un terrain de jeu hors du commun pour « The Match », une rencontre-exhibition du RCT contre une sélection d'internationaux anglais. Il s'agit du porte-avions Charles-de-Gaulle.
Dans le plus grand secret, la team du club varois a multiplié les démarches auprès de la Marine nationale pour implanter une zone de jeu avec le soutien financier d'un riche équipementier.
Contacté hier, le président Mourad Boudjellal s'est abstenu de tout commentaire. Par crainte, peut-être, que les fuites dans les médias ne fasse tomber le projet à l'eau. Ce qui est peu probable, vu les études techniques réalisées pour donner vie à « The match ».
Pelouse et filets
Pour cet événement, l'organisation profite d'une période d'entretien du porte-avions dans le port de Toulon, entre mai et juillet. Selon Alain d'Issoir, ingénieur conseil à Event International Organisation (EIO), en charge du dossier technique, « rien n'est impossible. Une pelouse en rouleaux sera installée deux jours avant le match. Des filets seront accrochés à l'avant du navire pour éviter les pertes de ballon et des tests ont été effectués pour la résistance des poteaux», explique-t-il. « Les volatiles n'auront pas le loisir de déranger : des fauconniers ont été recrutés. »
Quant aux deux équipes - le RCT et une sélection d'internationaux anglais -, elles ont voulu prendre leur envol dans cette aventure dès le début. «Il faudra faire attention avec David Smith. Il court tellement vite qu'il ne faudrait pas qu'il plonge », plaisante M. d'Issoir.
Mais comment cette idée a germé ? Yvon Hurlet, le p.-d. g. américain d'EIO se souvient d'avoir vu courir Nâdiya, une championne de France d'athlétisme sur la piste d'envol. « C'était dans un petit film(1)entièrement tourné sur le porte-avions. Je me suis dit : il faut organiser un match de rugby. Et ensuite, le nom du RCT m'est venu à l'esprit. » Au total, 1 200 spectateurs, tirés au sort, seront embarqués.
De son côté, le président Boudjellal aurait déjà averti : « l'équipe qui perd sera catapultée...»
>> L'annonce, parue le 1er avril, était bien entendu un poisson d'avril...