Frégate Chevalier Paul et du Patrouilleur L'ADROIT
Une enveloppe du Chevalier Paul à l'occasion de la mission PEAN 2012-2 en provenance d'Italie avec le code ROC de Toulon Lavalette
Lundi 8 octobre 2012. Le porte-avions « Charles de Gaulle » s’apprête à rentrer dans la dernière phase de l’exercice « Levante ».
Cet entraînement franco-italien, débuté une semaine plus tôt, regroupe également la « Meuse », le « Chevalier Paul » et son sistership transalpin « Andrea Doria » mais aussi le porte-aéronefs italien « Cavour » et le sous-marin classique « Scire ».
Après avoir conduit différents exercices de défense aérienne, de guerre électronique ou encore de tir, les bâtiments mais aussi les aéronefs français et italiens ont démontré leur savoir-faire et leur interopérabilité. Pour l’équipage du porte-avions, il est temps de débuter la phase la plus délicate, celle où l’exercice cherche à être le plus proche possible de la réalité. Pendant trois jours, les bâtiments de la force sont séparés en deux groupes, comportant chacun des éléments français et italiens, qui s’affrontent dans les conditions d’une opération réelle.
Cette période d’un exercice est la plus éprouvante, la plus tendue. La vie des deux mille marins du porte-avions, du groupe aérien embarqué et de l’état-major est entièrement rythmée par l’affrontement en cours. Le bord fonctionne désormais par bordée, au poste de mise en garde : les postes de quart sont renforcés et la cadence des journées modifiée. Le rappel au poste de combat peut intervenir à tout instant. Ces changements d’organisation du bâtiment permettent de solliciter toutes les énergies pour la mise en œuvre des armes et des aéronefs. Mais le but est aussi de pouvoir maitriser l’ensemble des dégâts causés par d’éventuelles attaques ennemies pour continuer le combat aussi longtemps que nécessaire.
L’équipage du « Charles de Gaulle » a déjà largement démontré sa capacité à remplir les missions les plus exigeantes, y compris pendant la phase de montée en puissance de l’exercice « Levante ». En plus des interactions avec la marine italienne, les avions du groupe aérien embarqué ont en effet activement participé à « Noble Mariner », un autre exercice de l’OTAN.
Prochaine étape pour le porte-avions : l’exercice franco-britannique « Coriscan Lion ». Mais, auparavant, les marins du « Charles de Gaulle » auront pu profiter d’une belle escale, à Naples.
La Direction générale de l’armement (DGA) a acquis, le 27 juillet dernier, le drone hélicoptère Camcopter S-100, conçu par la société autrichienne Schiebel, pour ensuite le mettre à la disposition de la Marine nationale pour une durée de 3 ans à des fins d’essais et d’évaluation à bord du patrouilleur hauturier L’Adroit.
Le Camcopter S-100 (ou Serval pour les marins) est un appareil de reconnaissance tactique de surveillance maritime. D’une masse de 200 kg pour 3 m de long et 1,2 m de large, il a une autonomie d’environ 6 heures. Les premières expérimentations avec cet appareil à bord de L’Adroit, confié par son constructeur, DCNS, à la Marine nationale afin de lui faire obtenir son certificat “Sea Proven” susceptible de convaincre de potentiels clients à l’exportation, avaient commencé dès l’automne dernier.
Le retour d’expérience concernant ce navire, établi à l’issue de sa première mission opérationnelle en Méditerranée, a été positif. Lors d’une audition devant la commission Défense de l’Assemblée nationale, l’amiral Rogel, le chef d’état-major de la Marine nationale, avait dit tout le bien qu’il pensait de L’Adroit, soulignant que le drone hélicoptère avait “donné toute satisfaction”.
Le fait est, le Serval, mis en oeuvre par le Détachement Drones du CEPA/10S (Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale), avait assuré 103 décollages et appontages, dont 30 de nuit. Grâce à sa caméra et à ses capteurs, cet engin s’est avéré très utile pour identifier et observer de plus prèsdes embarcations, mener des reconnaissances discrètes dans le cadre d’opération contre les trafics et obtenir des preuves avec l’enregistrement d’images.
Cette campagne avait en outre permis de valider le contrôle de l’appareil jusqu’à 20 nautiques et l’exploitation des données de la charge utile AGILE II en temps réels. Et grâce au Serval, la Marine nationale était devenue la première en Europe à pouvoir embarquer et opérer un drone aérien sur l’un de ses navires.
Seulement, le 21 août, dans le cadre d’une nouvelle mission de L’Adroit menée le long des côtes africaines, le Serval a connu un problème, “probablement d’origine technique”, selon la Marine nationale. Une enquête a été ouverte pour anlyser le vol et déterminer les causes de l’accident.
La DGA comptait sur l’évaluation sur une longue période d’un drone aérien embarqué afin d’intégrer les données obtenus dans les travaux préparatoires au futur programme de Système de Drones tactiques Aériens pour la Marine (SDAM).
http://www.opex360.com/2012/08/23/le-drone-du-patrouilleur-ladroit-sest-abime-en-mer/
Après avoir conduit différents exercices de défense aérienne, de guerre électronique ou encore de tir, les bâtiments mais aussi les aéronefs français et italiens ont démontré leur savoir-faire et leur interopérabilité. Pour l’équipage du porte-avions, il est temps de débuter la phase la plus délicate, celle où l’exercice cherche à être le plus proche possible de la réalité. Pendant trois jours, les bâtiments de la force sont séparés en deux groupes, comportant chacun des éléments français et italiens, qui s’affrontent dans les conditions d’une opération réelle.
Cette période d’un exercice est la plus éprouvante, la plus tendue. La vie des deux mille marins du porte-avions, du groupe aérien embarqué et de l’état-major est entièrement rythmée par l’affrontement en cours. Le bord fonctionne désormais par bordée, au poste de mise en garde : les postes de quart sont renforcés et la cadence des journées modifiée. Le rappel au poste de combat peut intervenir à tout instant. Ces changements d’organisation du bâtiment permettent de solliciter toutes les énergies pour la mise en œuvre des armes et des aéronefs. Mais le but est aussi de pouvoir maitriser l’ensemble des dégâts causés par d’éventuelles attaques ennemies pour continuer le combat aussi longtemps que nécessaire.
L’équipage du « Charles de Gaulle » a déjà largement démontré sa capacité à remplir les missions les plus exigeantes, y compris pendant la phase de montée en puissance de l’exercice « Levante ». En plus des interactions avec la marine italienne, les avions du groupe aérien embarqué ont en effet activement participé à « Noble Mariner », un autre exercice de l’OTAN.
Prochaine étape pour le porte-avions : l’exercice franco-britannique « Coriscan Lion ». Mais, auparavant, les marins du « Charles de Gaulle » auront pu profiter d’une belle escale, à Naples.
La Direction générale de l’armement (DGA) a acquis, le 27 juillet dernier, le drone hélicoptère Camcopter S-100, conçu par la société autrichienne Schiebel, pour ensuite le mettre à la disposition de la Marine nationale pour une durée de 3 ans à des fins d’essais et d’évaluation à bord du patrouilleur hauturier L’Adroit.
Le Camcopter S-100 (ou Serval pour les marins) est un appareil de reconnaissance tactique de surveillance maritime. D’une masse de 200 kg pour 3 m de long et 1,2 m de large, il a une autonomie d’environ 6 heures. Les premières expérimentations avec cet appareil à bord de L’Adroit, confié par son constructeur, DCNS, à la Marine nationale afin de lui faire obtenir son certificat “Sea Proven” susceptible de convaincre de potentiels clients à l’exportation, avaient commencé dès l’automne dernier.
Le retour d’expérience concernant ce navire, établi à l’issue de sa première mission opérationnelle en Méditerranée, a été positif. Lors d’une audition devant la commission Défense de l’Assemblée nationale, l’amiral Rogel, le chef d’état-major de la Marine nationale, avait dit tout le bien qu’il pensait de L’Adroit, soulignant que le drone hélicoptère avait “donné toute satisfaction”.
Le fait est, le Serval, mis en oeuvre par le Détachement Drones du CEPA/10S (Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale), avait assuré 103 décollages et appontages, dont 30 de nuit. Grâce à sa caméra et à ses capteurs, cet engin s’est avéré très utile pour identifier et observer de plus prèsdes embarcations, mener des reconnaissances discrètes dans le cadre d’opération contre les trafics et obtenir des preuves avec l’enregistrement d’images.
Cette campagne avait en outre permis de valider le contrôle de l’appareil jusqu’à 20 nautiques et l’exploitation des données de la charge utile AGILE II en temps réels. Et grâce au Serval, la Marine nationale était devenue la première en Europe à pouvoir embarquer et opérer un drone aérien sur l’un de ses navires.
Seulement, le 21 août, dans le cadre d’une nouvelle mission de L’Adroit menée le long des côtes africaines, le Serval a connu un problème, “probablement d’origine technique”, selon la Marine nationale. Une enquête a été ouverte pour anlyser le vol et déterminer les causes de l’accident.
La DGA comptait sur l’évaluation sur une longue période d’un drone aérien embarqué afin d’intégrer les données obtenus dans les travaux préparatoires au futur programme de Système de Drones tactiques Aériens pour la Marine (SDAM).
http://www.opex360.com/2012/08/23/le-drone-du-patrouilleur-ladroit-sest-abime-en-mer/
Le patrouilleur hauturier L’Adroit a quitté Toulon début août pour mettre le cap vers l’Afrique du sud, où il est arrivé le 5 septembre. En cours de route, le bâtiment s’est notamment arrêté à Libreville, au Gabon. Cette nouvelle mission a deux objectifs. D’abord poursuivre le rodage du patrouilleur, en poursuivant l’évolution de ses capacités et son endurance dans différentes mers et différents climats. Mais il s’agit aussi d’une opération commerciale. Au Cap, L’Adroit, prototype de la nouvelle gamme de patrouilleurs hauturiers (OPV) et corvettes de la famille Gowind de DCNS, a été présenté aux autorités locales. Le groupe français est, en effet, en concurrence avec d’autres industriels dans le cadre du programme BIRO de la marine sud-africaine, qui porte notamment sur la réalisation de trois OPV de 87 mètres. Dans cette perspective, DCNS s’est allié l’an dernier au chantier sud-africain Kobus Naval Design (KNB), qui réaliserait les bâtiments en Afrique du sud, si bien entendu le modèle français sort vainqueur de la compétition.
Concernant L’Adroit, prototype de cette nouvelle gamme, construit sur fonds propres par DCNS et mis à disposition de la Marine nationale durant trois ans, son retour à Toulon est prévu mi-octobre. A la fin de l’année, il devrait de nouveau de nouveau quitter sa base pour une nouvelle mission en Méditerranée. Puis, en 2013, un déploiement est envisagé en océan Indien, notamment dans le cadre de la lutte contre la piraterie.
http://www.meretmarine.com/fr/content/ladroit-en-afrique-du-sud