R 97 PH Jeanne d'Arc

R97 Les Hommes à terrede Bernard Giraudeau et Christian Cailleaux (Casterman)

« Notre rêve ultime aurait vraiment pu nous emmener aux Marquises. Il aurait pu. »

La « Jeanne » termine son tour du monde en ayant comme lors de chaque mission son lot d’imprévus.

Christian Cailleaux en dédicaces photo JM Bergougniou

Cette année, c’est en Océan Indien qu’elle vient, avec sa conserve le « Georges Leygues », prêter assistance à l’occasion de l’abordage du « Ponant » par des pirates somaliens.
Mais revenons en arrière de quelques années.
En 1963, un jeune gamin de 16 ans entre à l’école des apprentis mécaniciens de la flotte.

Bernard Giraudeau photo JM Bergougniou

Un an plus tard, il embarque sur la « Jeanne d’Arc » comme mécanicien. Certainement doué pour la mécanique, avec deux tours du monde à son actif (1964-1965 et 1965-1966) après avoir goûté du Duquesne et du Clémenceau, il opte avec raison pour le métier de comédien puis d’écrivain et même d’écrivain de marine.

Bernard Giraudeau photo JM Bergougniou

Bernard Giraudeau, vous l’aviez tous reconnu (et peut-être même connu) va écrire à son ami en fauteuil roulant ses tours du monde dans une série de lettres composant Marin à l’ancre (Édition Métailié 2001).


Christian Cailleaux, lui, est dessinateur de bandes dessinées.
D’une rencontre avec Bernard Giraudeau va naître l’idée de R97. Et voila notre dessinateur, pas marin pour rond, qui embarque sur la « Jeanne d’Arc » (GEAOM 2005-2006) pour une traversée atlantique et un retour Toulon Brest en affrontant le golfe de Gascogne.
Sous la houlette de l’ange « Pierrot Machine arrière », le dessinateur découvre la vie à bord, obtient son diplôme de mécanicien d’honneur et nous transmet par le dessin les sentiments et le ressenti des escales qu’a connu Giraudeau.
Les lettres vers La Rochelle, le passage de la ligne et l’apprentissage d’autres mécaniques plus sentimentales, passions, tristesse, émois, dégouts, désillusions, c’est la découverte du monde, de la vie, le passage de l’arpète à l’adulte.
A lire absolument pour redécouvrir ou découvrir Bernard Giraudeau et Christian Cailleaux.