Voyage au Québec Automne 2012
Montréal Jacques Cartier photo (c) JM Bergougniou
Pas d'articles sur le blog m'ont demandé certains fidèles lecteurs?
Et bien non pas d'articles!
Je suis sur le Chemin du Roy,
le long du Saint-Laurent sur les traces de Cartier,
de Maisonneuve,
de LeMoyne d'Iberville,
de Champlain,
de Vauquelin
Montréal UQAM photo (c) JM Bergougniou
Montréal défense de flâner photo (c) JM Bergougniou
Même si cela est interdit (de flâner), j'y prends un plaisir certain à découvrir les couleurs de l'automne. Ce n’est pas tout à fait l’été mais pas tout à fait l’hiver non plus. Au Québec, c’est un automne particulier dont il faut profiter avant l’arrivée du grand froid. Entre l’été indien et les fameuses « couleurs », voici un aperçu de cette période bien spéciale de l’année.
Montréal été indien photo (c) JM Bergougniou Ce terme nord-américain désigne une courte période de chaleur après les premiers gels de l’automne et avant l’hiver. Il fait généralement soleil et il y a peu ou pas de précipitations. Pour parler d’été indien, ces conditions doivent être réunies pendant minimum trois jours.
Sa durée est assez aléatoire (parfois plus d’une semaine) mais globalement, il a lieu entre fin septembre et fin octobre. Cependant, il ne se produit pas forcement chaque année.
Montréal le sirop d'érable photo (c) JM Bergougniou
et le sirop d'érable -
Le sirop d'érable est une solution naturellement sucrée, fabriquée à partir de l'eau (sève) d'érable recueillie au début du printemps et concentrée par ébullition. La qualité du sirop d'érable produit change à mesure que la saison avance, d'un sirop doré au goût délicat à un sirop très foncé au goût prononcé.Le sirop d'érable est fabriqué dans les forêts du nord-est de l'Amérique du Nord, particulièrement au Québec (trois quarts de la production mondiale et 95 % de la production canadienne).
Montréal Postes Canada photo (c) JM Bergougniou
Pays où La Poste tient plus du super-marché, où les timbres se vendent dans les tabagies
Montréal monument à Edouard VII photo (c) JM Bergougniou
Le monument à Edouard VII
Le monument s’articule autour d’un socle à section carrée placé au centre d’une terrasse à deux niveaux composée d’un palier gazonné et d’une promenade de granit. Trois sections forment le socle, une base étagée à laquelle sont assujettis deux groupes statuaires et deux personnages isolés; un tronc central portant des inscriptions sur ses faces nord et sud; une partie supérieure, étagée et en retrait, couronnée d’un plateau sur lequel est déposée la statue du souverain.
Tout de la statue illustre les fonctions royales d’Édouard VII : la pose, les vêtements et les objets.
Montréal photo (c) JM Bergougniou
Où les stops sont des arrêts Le Québec est donc une province majoritairement francophone. C'est sa caractéristique essentielle sur le plan national, les neuf autres provinces étant à très forte majorité anglophone, deux d'entre elles ayant cependant d'importantes minorités francophones, soit l'Ontario et le Nouveau- Brunswick.
La puissance de la minorité anglophone est donc au cœur du problème « linguistique » québécois. Elle a faussé, cette puissance, les rapports de force naturels entre les deux groupes linguistiques qui ont développé le Québec depuis deux cents ans, les immigrants d'autres langues maternelles, en tout ceci, ne servant que de révélateur sur les plans linguistiques et culturels à la force des anglophones et à la faiblesse des francophones.
Montréal rue LeMoyne d'Iberville photo (c) JM Bergougniou
Où les rues portent les noms des premiers voyageurs et colonisateurs comme
Pierre Le Moyne d'Iberville et d’Ardillières, né le 16 juillet 1661 à Ville-Marie (aujourd'hui Montréal, Québec) et mort le 9 juillet 1706 à La Havane, Cuba, est un navigateur, commerçant, militaire, corsaire et explorateur français, à l'époque de la colonisation française des Amériques.
Il est le premier Canadien de naissance à porter la croix de l’Ordre de Saint-Louis. Homme d'exploits, il est connu pour avoir lutté efficacement contre l'armée anglaise durant une grande partie de sa vie, détruisant plusieurs établissements ennemis, en plus d'avoir fondé des forts et exploré l'Amérique.
Montréal logements pour l'exposition universelle photo (c) JM Bergougniou
l'habitat peut parfois surprendre comme ces essais de logements réalisés pour l'exposition universelle.
Pour marquer le centenaire de la Confédération, le Canada demande au Bureau international des Expositions (BIE) d'être l'hôte d'une Exposition universelle et internationale de première catégorie. À la suite du refus de Moscou en avril 1962, le BIE accepte la candidature du Canada et Montréal sera finalement désignée le 13 novembre 1962 hôte de l'Exposition universelle de 1967. La Compagnie canadienne de l'Exposition universelle (CCEU) est créée en fin 1962, réunissant les trois principaux commanditaires de l'Exposition, le Canada, le Québec et la Ville de Montréal.
Montréal monument à Maisonneuve photo (c) JM Bergougniou
De Maisonneuve fier comme un timbre sur sa colonne- Place d'Arme
Paul de Chomedey de Maisonneuve, né le 13 février 1612 à Neuville-sur-Vanne et mort le 9 septembre 1676 à Paris, est un officier français et l'un des fondateurs, avec Jeanne Mance, de la ville de Montréal ainsi que son premier gouverneur.
Choisi pour fonder une colonie sur l'île de Montréal, il part du port de La Rochelle le 9 mai 1641. M. de Maisonneuve monte dans un vaisseau avec 25 hommes et Jeanne Mance dans un autre avec 12 hommes. Pendant le voyage, le vaisseau de Maisonneuve doit s'arrêter trois fois à cause des tempêtes et il perd trois ou quatre de ses hommes, dont son chirurgien, celui-ci qui lui était le plus nécessaire. Il arrive à Tadoussac en 1641
Montréal monument à Maisonneuve Raphaël-Lambert Closse
photo (c) JM Bergougniou
Raphaël-Lambert Closse, né vers 1618 à Mogues et décédé le 6 février 1662 à Montréal, est un marchand, notaire seigneurial et sergent-major de la garnison de Ville-Marie. Faisant partie des premiers colons de Montréal, il en est le gouverneur de façon intérimaire entre 1655 et 1657
Montréal monument à Maisonneuve Jeanne Mance
photo (c) JM Bergougniou
Jeanne Mance, née le 12 novembre 1606 à Langres (Haute-Marne, France) et morte le 18 juin 1673 à Montréal (Québec, Canada), est une pionnière de la Nouvelle-France. Elle est considérée comme cofondatrice de Montréal, où elle a fondé puis dirigé l’Hôtel-Dieu. Elle est la première infirmière laïque au Canada. Elle est reconnue comme vénérable par l'Église catholique et fêtée le 18 juin.
Montréal monument à Maisonneuve Iroquois
photo (c) JM Bergougniou
Il y avait eu un peuplement amérindien sur l’île de Montréal. Lors de son deuxième voyage en Amérique du Nord, en 1535-1536, l'explorateur Jacques Cartier a vu plusieurs villages iroquoiens sur la rive nord du fleuve dans les environs de la ville moderne de Québec, dont les villages de Stadaconé et d'Hochelaga, ce dernier à l'emplacement de l'actuelle Montréal. Les traces d'autres villages contemporains ont été découvertes par des archéologues à l'Ouest, près de l'exutoire du lac Ontario. Les Iroquoiens du Saint-Laurent vivaient dans des villages localisés à quelques kilomètres des berges du fleuve. Une palissade de bois protégeait chaque village dont la population pouvait atteindre 2 000 personnes ou plus. Jacques Cartier a observé ce très gros village de 50 maisons longues que ses habitants appelaient Hochelaga, et où vivaient de 2000 à 3 000 personnes
Montréal monument à Maisonneuve photo (c) JM Bergougniou
Le monument comporte, entre les figures, quatre bas-reliefs représentant des scènes historiques.
Signature à Meudon, en France, de l'acte de fondation de Ville-Marie.
Première messe à Ville-Marie en 1642 par le père Barthélemy, jésuite.
Mort héroïque du héros de la Nouvelle-France, Dollard des Ormeaux, à la Bataille de Long Sault en 1660.
L'exploit de la Place d'Armes est le meurtre d'un chef militaire Amérindien par Maisonneuve.
Les goélands se vengent sur la tête de Nelson
colonne Nelson photo (c) JM Bergougniou
Depuis 1809, la colonne Nelson affronte quotidiennement les intempéries et les critiques politiques. Pour certains Montréalais, elle symbolise en effet l’impérialisme britannique du XIXe siècle.
La victoire des Britanniques sur la flotte de Napoléon à Trafalgar, en 1805, est assombrie par le décès de l’amiral Horatio Nelson, célèbre stratège militaire anglais. En apprenant la nouvelle au cours d’un bal, un groupe de marchands montréalais décide que ce héros mérite un monument. On amasse des fonds par souscription publique, puis le travail est commandé à Robert Mitchell, architecte londonien de renom. Parmi les notables ayant contribué financièrement à la réalisation de l’œuvre, on compte des hommes d’origine britannique comme Monk, Ogilvy, Richardson et McGill, des francophones comme Chabouillez, de Lotbinière et Panet ainsi que les Sulpiciens, une communauté religieuse particulièrement hostile à la Révolution française.
Nelson photo (c) JM Bergougniou
La colonne, de style néoclassique, est construite en calcaire local, mais la statue et les panneaux du socle sont en pierre de Coade, un matériau conçu par la firme Coade & Sealy de Londres. Très connue pour avoir réalisé des centaines de monuments encore visibles en Angleterre, cette firme a développé une technique permettant de produire une porcelaine dont l’apparence imite la pierre. Les éléments fabriqués ainsi à Londres arrivent à Montréal en 1808, et l’œuvre est installée un an plus tard.
Montréal - Hôtel de ville photo (c) JM Bergougniou
Et le balcon de l'hôtel de ville d'où CDG prononça son célèbre Vive le Québec libre...
« Vive le Québec libre ! » rappelle le « Vive la France libre ! » qui terminait les appels du général de Gaulle à la Résistance à l'État d'occupation allemand et au régime de Vichy collaborationniste lancés en juin 1940 à la radio de la France libre à Londres où il s'était réfugié. L’atmosphère qui règne pendant sa visite au Québec lui rappelle celle de la Libération, comme il le précise dans son discours. On remarque à cet égard, qu'il porte son uniforme de général de brigade alors que, lors d’une première visite à Montréal, en 1960, il avait choisi la tenue civile. « Il transforme ainsi sa seconde visite en tournée pour l’émancipation du Québec ».
Incidemment, cet événement fit connaître le Québec et sa situation politique à travers le monde entier en 1967, tout comme l'Expo 67 qui valorisa cette Terre des hommes et que n'a pas manqué de visiter de Gaulle.
Montréal - Statue de Vauquelin photo (c) JM Bergougniou
tout à côté de la statue de Vauquelin qui vient narguer Nelson
En 1930, à la suite d'une souscription populaire, on érige une statue à la mémoire de Jean Vauquelin (1728-1772), œuvre du sculpteur Paul-Eugène Bénet. Vauquelin, capitaine de navire français, s'est illustré lors de la défense de Louisbourg pendant la guerre de la Conquête. Un mois après le dévoilement du monument, la Ville de Montréal renomme la place en hommage à ce héros.
Le Saint Laurent photo (c) JM Bergougniou
Connu aujourd'hui sous le nom de Saint-Laurent, le fleuve eut différents noms. Cartier lui donne le nom de fleuve Hochelaga, et c'est de Champlain qui lui donnera son nom actuel au XVIIe siècle.
Le Saint-Laurent fait partie des 25 plus longs fleuves du monde, et son bassin de drainage est immense, puisqu'il comprend les bassins versants de tous les Grands Lacs. Plusieurs lacs se trouvent sur son parcours, et de très nombreuses îles occupent son estuaire. L'eau y est salée depuis le golfe jusqu'à Tadoussac et saumâtre ensuite jusqu'au cap Tourmente.Route des explorateurs et axe principal de la nouvelle France, le fleuve joue un rôle primordial dans les débuts de l'histoire du Canada. Il demeure le principal foyer de peuplement de la province de Québec. Il est toujours la plus importante voie navigable commerciale du Canada ainsi qu'une source d'énergie électrique et de beauté naturelle.