Le Marion Dufresne à la Réunion le 19 août 2014
Une enveloppe reçue ce matin de La Réunion atteste que le MD est arrivé le 19 août 2014. Le TAD de la Poste est au 20-8-2014.
une courte escale et puis il est reparti... vers Maurice et les Eparses
Vous n'avez jamais mis les pieds à La réunion?
Je vous invite à en découvrir quelques aspectsLe port s'appelle tout simplement Le Port, la préfecture est à Saint-Denis et le siège des TAAF est à Saint-Pierre. La zone volcanique active est au sud de l'île.
A Saint-Pierre il y a le siège des TAAF mais bien d'autres choses
Le siège des TAAF à Saint-Pierre photo JM Bergougniou |
Les Réunionnais croient beaucoup aux âmes errantes (zom lé pa ramassé), celles qui ne sont pas montées au paradis. Dans l'île, les croyances existent sous différentes formes. Ce sont les coqs rouges ou noirs, la plupart du temps, qui en font les frais !
Fougères arborescentes photo JM Bergougniou Pitons, cirques et remparts sont dans la zone centrale du Parc national de la Réunion. Il couvre une superficie de plus de 100 000 ha, soit 40% de la Réunion, une île composée de deux massifs volcaniques située dans le sud ouest de l'océan Indien.
Dominé par deux pics volcaniques, le site présente une grande diversité d'escarpements, de gorges et de bassins boisés qui, ensemble, créent un paysage spectaculaire. Il sert d'habitat naturel à une grande diversité de plantes présentant un degré d'endémisme élevé. On y trouve des forêts ombrophiles subtropicales, des forêts de brouillard et des landes, le tout formant une mosaïque d'écosystèmes et de caractéristiques paysagères remarquables.
Côté religieux, n'oublions pas les ti bon dié (petit bon Dieu). De tous les saints, Expedit est incontestablement le plus réputé de l'île.
Au bord des routes, St Expédit photo JM Bergougniou |
Lorsque la médecine moderne se révèle impuissante, et que la famille croit au « mauvais œil », on préfère s’en remettre aux religions ou aux superstitions, voire au mélange de plusieurs religions. Le malade se tourne alors vers un sorcier (l’oreille du pays), à qui il peut se confier.
Savoir-vivre et coutumes
La Réunion est indéniablement une île métissée. Voici quelques exemples de traditions spécifiques à la « créolie », toujours vivaces aujourd'hui.
- La pêche aux bichiques (d'octobre à mars) : les bichiques sont des petits alevins de la forme d'une anguille. Ils naissent en mer et pondent leurs œufs à l'embouchure des rivières. C'est là que les pêcheurs les guettent et les capturent avant qu'ils n'aient eu le temps de pondre.
- La « batay-kok » : comme aux Antilles, les combats de coqs constituent une tradition ancestrale de l’île. Les coqs combattent dans une arène de 8 m de côté. Gagne celui qui parviendra à mettre la crête de son adversaire à terre. Le championnat se déroule d’octobre à mi-mars, les matchs étant discrètement organisés le dimanche après-midi. Seuls cinq gallodromes officiels (les « ronds ») existent sur l’île. Les spectateurs font d’importants paris, en principe interdits par la loi, tolérés dans la pratique, un peu comme une exception culturelle.
Pour que les coqs blessés souffrent moins, les propriétaires leur font ingurgiter une mixture à base de zamal (le cannabis local).
- La chasse aux larves de guêpes : chaque année, en mars et avril, des centaines de chasseurs courent après les nids de guêpes. Ils grimpent aux arbres, observent les lieux, et sortent leur arsenal de braconnier. Cette activité rapporte pas mal aux chasseurs, mais elle n'est pas sans danger. Elle peut provoquer des incendies. Les larves se mangent frites ou préparées en rougail et auraient des vertus aphrodisiaques…
- Le Jacquot malabar : danseur grimé, de religion hindoue, qui se produit au début de l’année en l’honneur de son dieu, Hanuman. Son corps est recouvert de peinture à l’huile de toutes les couleurs. Il fait peur en parcourant les rues de son quartier. Si un badaud lui lance une pièce de monnaie, il doit la saisir avec sa bouche pour la déposer dans sa cagnotte. La tradition revit à Piton-Saint-Leu et à Saint-Benoît.
- La « batay kréol » ou moringue : d'origine afro-malgache, cet art guerrier, pratiqué au son des percussions et des tambours, met en scène des combattants dont les gestes et les mouvements ancestraux évoquent à la fois la danse et les arts martiaux.
La batay kréol a été influencée par la lutte bretonne et par l’art malgache du combat à mains nues. On peut assister à des démonstrations de moringue lors des grandes fêtes réunionnaises (kabar Sida, kabar Réunion, 20 décembre).
Savoir-vivre et coutumes
Le créole est très présent photo JM Bergougniou |
La Réunion est indéniablement une île métissée. Voici quelques exemples de traditions spécifiques à la « créolie », toujours vivaces aujourd'hui.
- La pêche aux bichiques (d'octobre à mars) : les bichiques sont des petits alevins de la forme d'une anguille. Ils naissent en mer et pondent leurs œufs à l'embouchure des rivières. C'est là que les pêcheurs les guettent et les capturent avant qu'ils n'aient eu le temps de pondre.
Temple à Saint-Denis photo JM Bergougniou |
- La « batay-kok » : comme aux Antilles, les combats de coqs constituent une tradition ancestrale de l’île. Les coqs combattent dans une arène de 8 m de côté. Gagne celui qui parviendra à mettre la crête de son adversaire à terre. Le championnat se déroule d’octobre à mi-mars, les matchs étant discrètement organisés le dimanche après-midi. Seuls cinq gallodromes officiels (les « ronds ») existent sur l’île. Les spectateurs font d’importants paris, en principe interdits par la loi, tolérés dans la pratique, un peu comme une exception culturelle.
Pour que les coqs blessés souffrent moins, les propriétaires leur font ingurgiter une mixture à base de zamal (le cannabis local).
- La chasse aux larves de guêpes : chaque année, en mars et avril, des centaines de chasseurs courent après les nids de guêpes. Ils grimpent aux arbres, observent les lieux, et sortent leur arsenal de braconnier. Cette activité rapporte pas mal aux chasseurs, mais elle n'est pas sans danger. Elle peut provoquer des incendies. Les larves se mangent frites ou préparées en rougail et auraient des vertus aphrodisiaques…
Distillation de géranium et autres huiles essentielles JY Bègue sur la route du Maïdo Petit France) photo JM Bergougniou |
- Le Jacquot malabar : danseur grimé, de religion hindoue, qui se produit au début de l’année en l’honneur de son dieu, Hanuman. Son corps est recouvert de peinture à l’huile de toutes les couleurs. Il fait peur en parcourant les rues de son quartier. Si un badaud lui lance une pièce de monnaie, il doit la saisir avec sa bouche pour la déposer dans sa cagnotte. La tradition revit à Piton-Saint-Leu et à Saint-Benoît.
Patrimoine colonial architectural à St-Denis photo JM Bergougniou |
- La « batay kréol » ou moringue : d'origine afro-malgache, cet art guerrier, pratiqué au son des percussions et des tambours, met en scène des combattants dont les gestes et les mouvements ancestraux évoquent à la fois la danse et les arts martiaux.
La batay kréol a été influencée par la lutte bretonne et par l’art malgache du combat à mains nues. On peut assister à des démonstrations de moringue lors des grandes fêtes réunionnaises (kabar Sida, kabar Réunion, 20 décembre).
avec la complicité du guide du routard
http://whc.unesco.org/fr/list/1317
et un clin d'oeil à Jef Baron et à ses rougails saucisses aux brédes
http://whc.unesco.org/fr/list/1317
et un clin d'oeil à Jef Baron et à ses rougails saucisses aux brédes