Frégate De Grasse
Retrait du service actif
Troisième d'une série de trois bâtiments, le Tourville, le Duguay-Trouin et le De Grasse ont été conçus pour la lutte anti-sous-marine. Ces frégates peuvent-être mis en œuvre au sein d'une force navale où règne une menace aérienne.
Mise sur cale à Lorient le 25 juillet 1972
Lancée le 30 novembre 1974
Admise au service actif le 1er octobre 1977
Le De Grasse quitte Brest photo François Guiganton |
Pour connaître l'histoire du De Grasse et ses caractéristiques voir le site de NetMarine
http://www.netmarine.net/g/bat/degrasse/caracter.htm
photo François Guiganton |
pour mémoire nous avions visité la Frégate De Grasse lors de l'Armada de Rouen en 2008
pour visiter le bâtiment un clic sour le lien ci-dessous
http://www.envelopmer.blogspot.fr/2008/07/rouen-armada-frgate-de-grasse.html
photo François Guiganton |
photo Bernard Hily |
Brest
Frégate «De Grasse» : la fin de la vapeur classique à Brest
Marine mardi 07 mai 2013
La frégate De Grasse de retour à Brest de sa dernière mision lundi.
Ouest-France
Avec le retour à Brest lundi de la frégate De Grasse, la Marine nationale tourne la page de la propulsion à vapeur classique.
Lundi après une ultime sortie à la mer avec neuf anciens commandants, la frégate anti-sous marine De Grasse a franchi les passes de la base navale pour la dernière fois. Équipage au poste de bande, le bâtiment s’est accosté à 16 h au ponton Fremm où le capitaine de vaisseau Pascal Le Claire, 22e et dernier commandant du De Grasse a prononcé le traditionnel « Terminé barre et machine ».
Baroud d’honneur, les vaporistes ont signé l’événement en faisant cracher les soupapes de sûreté des chaudières. « Vivre en direct les derniers instants de la frégate qui a servi durant 37 années, parcouru l’équivalent de 46 tours du monde sur toutes les mers et tous types de déploiement. Vécu tous les changements et enjeux stratégiques et surtout la fin de la propulsion vapeur classique, est un moment bien particulier que je vis avec une certaine émotion », a souligné le commandant. « Avec le dernier équipage, le contexte humain était particulier, le défi était d’amener ce bateau jusqu’aux derniers jours ».
Neuf tonnes de gasoil à l'heure !
Dans les entrailles du navire, l’expérience précieuse des derniers vaporistes a permis de faire fonctionner la machine au-delà de ses paramètres et limites. Un ensemble complexe composé de deux groupes de propulsion, chaudières et turbines développant au total 57 000 chevaux, capable d’engloutir neuf tonnes de gasoil à l’heure à pleine puissance (30 nœuds). « C’est très satisfaisant de faire fonctionner un système compliqué. Sur un bateau ancien l’avantage pour les vaporistes est de pouvoir intervenir, c’est un vrai métier de mécanicien sur un système compliqué mais progressif », a expliqué le capitaine de frégate Marc Souquiere, chef mécanicien, un vaporiste qui affiche 15 années d’expérience dans le domaine.
Bientôt l'Aquitaine
C’est la frégate Aquitaine, nouveau fleuron de la Marine nationale qui va remplacer le De Grasse. Actuellement en déploiement longue durée pour tester ses équipements dans différentes zones chaudes et froides avant son admission au service actif, l’Aquitaine est attendue jeudi après-midi à Brest.
Quand au De Grasse, la période de désarmement va commencer avec l’équipage, une première phase qui s’achèvera avec une mise en sécurisation au bassin. Suivra en automne sa session à la Base navale, suivi d’un transfert à Landevennec, en attendant sa déconstruction. Une opération qui là aussi s’avèrera complexe compte tenu de la taille du bâtiment (152 m) et de son ancienneté, qui sous-entend une présence d'amiante.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Fregate-De-Grasse-la-fin-de-la-vapeur-classique-a-Brest_40771-2190414-pere-bre_filDMA.Htm
photo Bernard Hily |
photo Bernard Hily |
photo Bernard Hily |
photo Bernard Hily |
photo Bernard Hily |
photo Bernard Hily |
photo Bernard Hily |