Eric Tabarly
En 1952, il s'engage dans la Marine nationale. Il est admis à Saint-Mandrier-sur-Mer comme pilote dans l'aéronautique navale et vole sur Stampe SV-4 pour ses débuts (à la base de Khouribga au Maroc).
Après sa sortie de l'École d'Application des enseignes de vaisseau à bord du croiseur-école Jeanne d'Arc, il embarque à Cherbourg en juin 1962 comme officier en second du dragueur de mines Castor (de la classe SIRIUS).
En 1952, il s'engage dans la Marine nationale. Il est admis à Saint-Mandrier-sur-Mer comme pilote dans l'aéronautique navale et vole sur Stampe SV-4 pour ses débuts (à la base de Khouribga au Maroc).
Il effectue ensuite sa spécialisation multimoteurs à Agadir (Maroc) sur Beechcraft SNB/JRB et Avro Lancaster.
Il sert ensuite à la BAN Tan-Son-Nhut (Indochine française) dans la flottille 28F qui met en œuvre des PB4Y Privateer de patrouille maritime. Il effectue environ 1 000 heures de vol, en particulier au cours de la guerre d'Indochine.
Après avoir suivi le CPEOM (cours préparatoire des élèves officiers de marine), il est admis en 1958, à sa deuxième tentative, à l'École des Élèves Officiers de Marine (EOM), dont la scolarité se confond avec celle de l'École navale et où il se distingue entre autres par ses capacités sportives.
À partir de 1956, il commence à remettre en état le Pen Duick qui ne naviguait plus depuis 1947 et qu'il a racheté à l'état d'épave à son père en 1952.
À partir de 1956, il commence à remettre en état le Pen Duick qui ne naviguait plus depuis 1947 et qu'il a racheté à l'état d'épave à son père en 1952.
En 1958 il reconstruit la coque en stratifié polyester au chantier Costantini. En 1959 Pen Duick navigue; Eric Tabarly engage son bateau dans des courses anglaises du RORC en 1960, 1961 et en 1962 avec de nouvelles voiles.
Après sa sortie de l'École d'Application des enseignes de vaisseau à bord du croiseur-école Jeanne d'Arc, il embarque à Cherbourg en juin 1962 comme officier en second du dragueur de mines Castor (de la classe SIRIUS).
En 1963, à Lorient, il prend le commandement de l'engin de débarquement d'infanterie et de chars, EDIC 9092.
Souhaitant participer à la course transatlantique en solitaire (Ostar) de 1964, il est mis, sur sa demande, en détachement spécial par la Marine nationale, ce qui lui permet de naviguer librement tout en restant officier d'active.
Il s'entraîne sur le Tarann Margilic V de 9.65 m des frères Constantini et se rend compte qu'il pourra maîtriser un bateau plus grand... et plus rapide. Avec l'aide des architectes Gilles et Marc Costantini, il conçoit spécialement le Pen Duick II, ketch de 13,60 mètres, avec lequel il remportera la course en franchissant le premier la ligne d'arrivée à Newport le 18 juin 1964, devant Francis Chichester qui avait remporté l'édition précédente de 1960.
À la suite de cet exploit qui fait redécouvrir la course au large à la France, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par Charles de Gaulle.
Pour continuer la course au large, Tabarly fait construire un monocoque plus grand, le Pen Duick III en 1966. Avec de nombreuses victoires, ce sera l'unité la plus titrée de la série des Pen-Duick.
Il disparaît en mer d'Irlande, au large du pays de Galles, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, alors qu'il convoyait en équipage Pen Duick pour un rassemblement de voiliers construits sur plans Fife en Écosse.
Souhaitant participer à la course transatlantique en solitaire (Ostar) de 1964, il est mis, sur sa demande, en détachement spécial par la Marine nationale, ce qui lui permet de naviguer librement tout en restant officier d'active.
Il s'entraîne sur le Tarann Margilic V de 9.65 m des frères Constantini et se rend compte qu'il pourra maîtriser un bateau plus grand... et plus rapide. Avec l'aide des architectes Gilles et Marc Costantini, il conçoit spécialement le Pen Duick II, ketch de 13,60 mètres, avec lequel il remportera la course en franchissant le premier la ligne d'arrivée à Newport le 18 juin 1964, devant Francis Chichester qui avait remporté l'édition précédente de 1960.
À la suite de cet exploit qui fait redécouvrir la course au large à la France, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par Charles de Gaulle.
Pour continuer la course au large, Tabarly fait construire un monocoque plus grand, le Pen Duick III en 1966. Avec de nombreuses victoires, ce sera l'unité la plus titrée de la série des Pen-Duick.
Il disparaît en mer d'Irlande, au large du pays de Galles, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, alors qu'il convoyait en équipage Pen Duick pour un rassemblement de voiliers construits sur plans Fife en Écosse.
Il aurait été projeté en mer par le pic de la voile aurique du bateau au cours d'une manœuvre de réduction de voilure. Le 20 juillet 1998, son corps fut retrouvé aux environs de Waterford (Irlande) par des pêcheurs.