Affichage des articles dont le libellé est Le B2M CHAMPLAIN Mayotte LABATTOIR 26 juillet 2018 Comores Océan Indien radar Marine Déba Grand-Mariage masque immigration. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Le B2M CHAMPLAIN Mayotte LABATTOIR 26 juillet 2018 Comores Océan Indien radar Marine Déba Grand-Mariage masque immigration. Afficher tous les articles

23 octobre 2018

Le B2M CHAMPLAIN à Mayotte LABATTOIR 26 juillet 2018 Océan Indien Comores

Le B2M CHAMPLAIN à Mayotte LABBATOIR 26 juillet 2018

Mayotte Mamoudzou photo (c) JM Bergougniou

Mayotte est un archipel de l'océan Indien situé entre Madagascar et la côte du Mozambique. C'est un département et une région française, même si la culture traditionnelle de Mayotte est plus proche de celle des îles Comores voisines.



Bien que son statut ait été plusieurs fois contesté par les Comores, les Nations unies et l'Union africaine, les Mahorais se sont prononcés à 72,94 % en sa faveur (2 juillet 2000). Suite à la consultation référendaire de la population du 29 mars 2009 (95,2 % de votes favorables), elle est devenue le 31 mars 2011, le cinquième département d'outre-mer de la République française.



LABATTOIR vue de Dzaoudzi photo (c) JM Bergougniou 






Marché de Labattoir photo (c) JM Bergougniou


Marché de Labattoir photo (c) JM Bergougniout




barques de pêche carrefour de Labbatoir Petite Terre photo (c) JM Bergougniou

L'archipel des Comores est constitué d'îles volcaniques. Ces îles volcaniques, ainsi que certains massifs du nord de Madagascar se sont formés au tertiaire et au quaternaire. L'île de Mayotte est la plus ancienne actuellement émergée et aurait subi trois phases de volcanisme entre 15 et 0,5 Ma. Les âges sont progressivement décroissants vers l'ouest. L'île la plus récente est l'île de la Grande Comore, et son volcan, le Karthala, y est toujours actif. Ce volcan possède l'un des plus grands cratères du monde



Le cratère et le lac Dziani sur Petite Terre photo (c) JM Bergougniou

Le littoral de Mayotte est bordé de plages de sable fin, qui suivant les endroits est parfois noir ou brun (sable issu de la désagrégation de la roche locale), mais plus souvent parfaitement blanc (issu de la désagrégation du corail mort).



Mayotte le lagon photo (c) JM Bergougniou

Les plages mahoraises sont généralement bordées de badamiers, de baobabs, de cocotiers et plus rarement de filaos. Certaines de ces plages sont facilement accessibles depuis la route, d'autres demandent une marche voire une randonnée pour être atteintes (Plage du préfet ou de Saziley), et enfin certaines ne sont accessibles qu'en bateau (notamment celles des îlots, en particulier l'Îlot de Sable Blanc).



Grande-Terre est la principale île tant par sa superficie que par sa population de l'archipel de Mayotte


Ilots Choazil Mayotte photo (c) JM Bergougniou

Ilots Choazil Mayotte photo (c) JM Bergougniou

La plage de Moya photo (c) JM Bergougniou

Petite-Terre L'île abrite les communes de Dzaoudzi , de Pamandzi et de Labattoir. C'est la deuxième île de Mayotte par sa superficie.
Le quartier administratif Petite-Terre Mayotte photo (c) JM Bergougniou

C'est sur cette petite île que se concentrent les militaires, les gendarmes, les professeurs, les ressources en électricité et carburant de Mayotte. Elle abrite notamment le centre d'écoute militaire des Badamiers, composante du réseau Frenchelon.




Elle est reliée à l'île principale par des barges régulières qui arrivent à Mamoudzou, ville et capitale la plus peuplée de Mayotte.


la barge entre Grande-Terre et Petite-Terre photo (c) JM Bergougniou


les quatre frères photo (c) JM Bergougniou
L'îlot Ziné ou Les Quatre Frères est un ensemble de quatre îlots de Mayotte appartenant administrativement à Kawéni.




Mayotte est le département le plus jeune de France : la moitié de la population a moins de 18 ans. En 2016, le taux de fécondité s'élève à 5,01 enfants par femme, très au-dessus des autres départements français, et similaire à celui de l'Union des Comores voisine. Environ 40 % de la population est de nationalité étrangère, essentiellement comorienne






Radar de la Marine nationale pour détecter les Kwassas photo (c) JM Bergougniou
Dès l’année prochaine, la gendarmerie maritime et la police aux frontières se verront doter de nouveaux matériels pour renforcer la lutte contre l’immigration clandestine. « En matière de surveillance maritime, nous améliorons le système d’exploitation des 4 radars en adoptant dans le courant de l’année 2017, le Spationav V2 le même que celui qui sera installé sur le porte-avion Charles de Gaulle, qui va affiner la résolution. Nous expérimenterons les drones en début d’année 2017, ainsi que le développement de l’intervention des patrouilleurs et du Falcon 50. C’est aussi mi-2017 que le deuxième bâtiment de la gendarmerie maritime arrivera, et sera basé comme le 1er, à Mayotte », a précisé le Sécrétaire général de la mer devant la presse mahoraise. Vincent Bouvier a également annoncé un investissement pour la modernisation du port de Longoni, une structure qui pourrait devenir un hub. « Il faut maintenir cet objectif de développement, en gardant à l’esprit qu’il pourrait être un petit hub, en tenant compte aussi des ambitions de La Réunion » souligne Vincent Bouvier.

http://outremers360.com/politique/mayotte-des-drones-et-des-radars-pour-lutter-contre-limmigration-clandestine-pour-2017/



Radar de la Marine nationale pour détecter les Kwassas photo (c) JM Bergougniou
Kwassas photo (c) JM Bergougniou

Certes chaque année à la tribune de l’assemblée générale des Nations Unies, le Président Azali n’a jamais manqué de marteler que « Mayotte est comorienne ». Mais c’est pour la galerie. De tous les chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête des Comores, Azali Assoumani est le seul sur lequel la France a toujours pu compter pour accepter tacitement l’inlassable chasse aux sans-papiers menée à Mayotte. Depuis dix ans, ces expulsions s’opéraient à un rythme soutenu: en moyenne 70 à 80 personnes par jour. Combien entrent clandestinement ? Il est difficile de le savoir, mais ces reconduites massives – 20 000 par an, plus de la moitié du total national de la France – permettaient de conserver un semblant d’équilibre démographique dans le 101ème département français. Aujourd’hui Mayotte voit arriver tous les jours des « kwassas » chargés de passagers. Faute de les expulser, les policiers et gendarmes ne peuvent que les répertorier. Ils leur remettent des « ordres de quitter le territoire français » qui restent lettre morte. 
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/immigration-clandestine-france-prise-au-piege-moroni-602809.html


Transfert de clandestin vers Morani sur la Maria Galanta photo (c) JM Bergougniou


Transfert de clandestin vers Morani sur la Maria Galanta photo (c) JM Bergougniou


Transfert de clandestin vers Morani sur la Maria Galanta photo (c) JM Bergougniou


VCSM ODET photo (c) JM Bergougniou



Les conditions matérielles d'une importante partie de la population demeurent très faibles, avec une extension des bidonvilles qui est sans doute la première d'Europe : « 28 % des logements ne disposent pas d'eau courante, 59 % n'ont pas de toilettes à l'intérieur de l'habitation et 52 % n'ont ni baignoire ni douche »




Bangas à Labbatoir photo (c) JM Bergougniou


Bangas à Labattoir photo (c) JM Bergougniou


Bangas à Labattoir photo (c) JM Bergougniou





Environ 95 % de la population mahoraise est musulmane. La tradition sunnite y fut introduite par des populations arabo-persanes tandis que la culture africaine est venue la teinter d'animisme



LE M’SINDZANO photo (c) JM Bergougniou

En frottant un morceau de bois de santal sur une pierre de corail, le grain fon de cette ‘table à masque’ transforme le bois en poudre.

Les femmes y ajoutent quelques gouttes d’eau puis appliquent sur le visage la pâte blanche onctueuse obtenue, soit sous forme de masque soit en dessinant des motifs ornementaux qui se répètent.

Ce maquillage traditionnel fournit un écran naturel contre le soleil et gomme les impuretés de la peau. Donnant aux femmes un charme exotique, le msindzano, qui peut être préparé avec d’autres poudres comme le safran ou le curcuma, est un outil de séduction au parfum naturel.




LE M’SINDZANO photo (c) JM Bergougniou


LE M’SINDZANO photo (c) JM Bergougniou

Le déba est une danse traditionnelle de l'île de Mayotte réservée exclusivement aux femmes.




Mêlant musique et chants, le déba peut avoir une signification religieuse, être pratiqué en tant que distraction ou s'apparenter à une compétition entre plusieurs groupes de femmes issus de différents villages.


LE DEBA photo (c) JM Bergougniou

Le déba est une tradition récente tirée du soufisme , lui-même issu de l'islam qui est la religion majoritaire de l'île de Mayotte.

Il fut inventé dans les années 1960 lorsqu'un foundi coranique vint donner une représentation de chant soufi sur l'île. À cet instant les femmes de Mayotte ont accaparé cette pratique qui était, à la base, réservée aux hommes et purement religieuse.


LE DEBA photo (c) JM Bergougniou

Le déba est identique au soufi en ce qui concerne les chants et la musique consistant en quelques percussions simples, la seule différence notable est la danse.





Chaque année, à partir du mois de juin, on entend parler partout à Mayotte du «Grand Mariage» ou «Haroussi», une fête exceptionnelle d’une durée d’une semaine qui, en plus de sceller – une deuxième fois- l’union d’un couple, est l’occasion pour les familles concernées et particulièrement celle du mari de montrer à tout le village, sinon à toute l’île, sa richesse


Le Grand Mariage la marche nuptiale  photo (c) JM Bergougniou
Une «deuxième fois» parce que ce couple s’est d’abord - et souvent plusieurs années avant qu’il puisse réunir l’argent pour célébrer cette fête – marié sans faste devant le «cadi», juge et dépositaire du droit coranique. On peut assimiler cet acte à notre mariage civil métropolitain.

Le Grand Mariage la marche nuptiale photo (c) JM Bergougniou

De la réussite de cet événement majeur, qui dure une semaine durant laquelle des dizaines de personnes (famille, amis et habitants du village du marié) sont invitées tous les jours à festoyer, dépend l’image même des familles concernées.

Le Grand Mariage la marche nuptiale photo (c) JM Bergougniou
Les dépenses engagées sont exorbitantes : plus le mariage est coûteux, plus les familles qui le fêtent sont couvertes d’honneur !


Le Grand Mariage la marche nuptiale photo (c) JM Bergougniou

La marche nuptiale se déroule aux yeux de tous, dans les rues des villages. Il s’agit d’accompagner – très lentement ! - le marié chez sa femme qui l’attend, toujours sur son lit. Un cortège d’hommes et de femmes.
Le Grand Mariage la marche nuptiale photo (c) JM Bergougniou
Le cortège d’hommes est positionné devant le marié encadré par ses « témoins », lui ouvrant le chemin en chantant et dansant. Entêtant et lancinant ! Le marié et ses deux amis (ou frère et père) sont parés d’habits somptueux qui rappellent l’élégance des sultans. Protégés sous des ombrelles, rafraîchis par des éventails que trois femmes agitent devant eux en marchant à reculons, ils ont souvent une cigarette à la bouche, non allumée. «Un signe de puissance … ou juste de la frime, suivant les cas» me dit-on. Les femmes, membres du Shama, forment derrière ce cortège un groupe qui chante et danse le M’biou.
Le Grand Mariage la marche nuptiale photo (c) JM Bergougniou

Parmi elles, deux ou trois femmes choisies dans le Shama exhibent à bout de bras les parures de bijoux de la mariée et la dot dans une petite valise. 
Le Grand Mariage la marche nuptiale photo (c) JM Bergougniou


les brochettis photo (c) JM Bergougniou

Naufrage du Lamoriciere Jumiège Aviso Impétueuse 1942 Minorque

SS Lamoricière  Aviso impétueuse naufrage Le 6 janvier 1942 à 17 heures le paquebot " Lamoricière" de la "Compagnie Générale ...