La Touche Tréville Tsingtao Chine
Pour les amateurs de restaurants chinois, Tsingtao (Qingdao) est une bière chinoise.
« L'île claire »), est une entreprise brassicole implantée dans la ville de Qingdao qui produit donc la bière du même nom. (avec modération).
La ville de Qingdao, située sur les rives de la mer Jaune au Nord-Est de la Chine, est conquise en 1897 par la flotte allemande qui y établit une base navale.
« L'île claire »), est une entreprise brassicole implantée dans la ville de Qingdao qui produit donc la bière du même nom. (avec modération).
La ville de Qingdao, située sur les rives de la mer Jaune au Nord-Est de la Chine, est conquise en 1897 par la flotte allemande qui y établit une base navale.
En 1898, la ville est cédée à l'Allemagne par les Mandchous pour 99 ans, mais les Chinois la récupèrent en 1922. À l'occasion de cette colonisation les Allemands établirent pour leurs besoins personnels en 1903 la brasserie de Qingdao
La frégate Latouche Tréville a fait escale à Tsingtao en mars 2004.
La frégate Latouche Tréville a fait escale à Tsingtao en mars 2004.
Qingdao a été colonisée par l'Allemagne, sous le nom de Tsingtau, et en conserve quelques bâtiments d'architecture bavaroise. Les terrains sont cédés à l'Allemagne par les Mandchous pour 99 ans, le 6 mars 1898, après la venue de l'escadre du vice-amiral von Diederichs en réponse au meurtre de deux missionnaires allemands en 1897 ; dans la région, elle devient le port d'attache de l'escadre allemande d'Extrême-Orient.
L'Empire du Japon y prend le pouvoir en 1914, après un siège de deux mois. La Chine la récupère le 10 décembre 1922.
L'objectif que se fixe l'administration allemande à Jiaozhou est de transformer l'espace chinois en un espace allemand, le protectorat doit devenir "Deutsche Heimat". Autrement dit : l'espace colonial ne doit plus apparaître étranger à l'œil impérial et Qingdao doit pouvoir remplacer la patrie. La première étape consiste à souligner les ressemblances avec la métropole avant de créer la proximité paysagère et architecturale.
Source : Wikimedia, Creative Commons (CC) |
Visite du Latouche Tréville et du Commandant Birot en Chine
Groupe de surface
Chinadaily 13-3-2004
"La tournée de cinq jours est la 12e visite de navires de guerre français en Chine, y compris à Hong Kong, depuis 1978, et la quatrième à Qingdao, la base de la flotte de la mer de Chine du Nord.
Vendredi matin, une flotte navale française est arrivée à Qingdao, une ville portuaire de la province du Shandong (est de la Chine), pour des exercices navals conjoints avec la flotte de la mer de Chine du Nord de la marine de l'Armée populaire de libération qui se tiendra le 16 mars."
16-03-2004 China Daily
"La Chine et la France ont organisé leurs plus grands exercices navals conjoints à ce jour mardi, marquant un "signe des bonnes relations sino-françaises".
"Ce sont les exercices militaires les plus complets jamais organisés entre la Chine et un pays étranger", a déclaré Ju Xinchun, capitaine du destroyer lance-missiles chinois Harbin.
L'exercice a duré environ 8 heures et a impliqué environ 700 marins. Ils étaient dirigés conjointement par Zhang Panhong, chef d'état-major de la flotte de la mer de Chine du Nord de la marine de l'Armée populaire de libération, et Louis De Contenson, commandant de la marine de la région militaire du Pacifique français.
Le destroyer chinois "Harbin" et le navire-citerne "Hongze Lake" ainsi que le destroyer français anti-sous-marin "Latouche-Treville" et la frégate légère "Commandant Birot" ont joué un rôle clé dans les exercices maritimes.
Après les exercices, la flotte navale française est partie pour Singapour depuis la haute mer.
Les exercices de huit heures comprenaient des manœuvres tactiques de navire et d'hélicoptère de bord, des exercices de ravitaillement en mer, des exercices de communication et de recherche et sauvetage, ont indiqué des sources de la flotte de la mer de Chine du Nord.
La frégate Latouche-Tréville a appareillé début janvier pour une mission de cinq mois en Océan indien et Pacifique. Inde, Malaisie, Japon, Corée du Sud, Chine, Singapour, Australie.
Un voyage intéressant à plus d'un titre, qui a permis au navire, ainsi que le souligne son commandant, le capitaine de vaisseau Alain Christienne, de remplir toutes les missions que la Marine peut attendre de ce type de bâtiments. Partie le 9 janvier dernier dans le cadre de la mission Agapanthe 04, la frégate a rejoint Toulon le 15 janvier. Elle en est repartie en compagnie de l'aviso Commandant-Birot.
Autre volet du travail effectué, le soutien diplomatique et à l'export, par la présence d'une unité représentative de la Marine française, que ce soit en Australie mais également en Chine ou au Japon. Améliorer les relations avec ces pays ou encore avec la Corée du Sud et renforcer les liens n'étaient pas la moindre des tâches imparties à la frégate. A Yokosuka, ville jumelée avec Brest, les marins ont découvert une maison bretonne, construite là-bas par François Verny. Escale symbolique également, celle de Pondichery, avec cérémonie au monument aux morts de cet ancien comptoir français. Neuf escales à l'étranger
De l'avis général, cette mission laissera aux officiers et à l'équipage de très bons souvenirs. Neuf escales à l'étranger, 33.743 milles parcourus, 246 heures de vol pour l'hélicoptère, 2.540 t de gazole et 33.520 repas consommés, voilà résumé en quelques chiffres ce long périple. Chiffres auxquels il faut ajouter 42.750 messages arrivés, 11. 000 transmis et 1.650 kg de courrier. Preuve, si besoin en était, du contact constant avec les familles.
Spécialistes de la traque des sous-marins, les frégates F70 interviennent seules ou au sein d’une force nationale ou multinationale. Elles ont pour mission principale la protection de la force océanique stratégique (FOST) et des groupes aéronaval et amphibie contre la menace que représente un sous-marin.
Elles disposent de sonars remorqués et d’hélicoptères spécialisés Lynx qui augmentent sensiblement leurs capacités intrinsèques de détection et de lutte. Elles sont également dotées de puissantes capacités de lutte antinavire et anti-aérienne. Elles sont progressivement remplacées par les frégates multi-missions qui incarnent la nouvelle génération de frégates dédiées notamment à la lutte sous la mer.
Elles disposent de sonars remorqués et d’hélicoptères spécialisés Lynx qui augmentent sensiblement leurs capacités intrinsèques de détection et de lutte. Elles sont également dotées de puissantes capacités de lutte antinavire et anti-aérienne. Elles sont progressivement remplacées par les frégates multi-missions qui incarnent la nouvelle génération de frégates dédiées notamment à la lutte sous la mer.
Du Latouche-Tréville et
du Commandant Birot
La frégate Latouche-Tréville et l'aviso Commandant Birot, après une patrouille de onze jours en mer de Chine méridionale, ont atteint le 27 février le point le plus oriental de leur déploiement, Yokosuka, port situé en banlieue sud de la capitale nippone.
L'accueil de la Marine japonaise a été remarquable. À l'instar de
l'étiquette de la cour impériale réputée être la plus stricte au monde, le cérémonial de la Marine japonaise ne prévoit pas de relâche dite de "routine". Ainsi, nous avons été accueillis dans le port militaire de Yokosuka en grande pompe avec musique, échanges de fleurs et discours de bienvenue.
La venue de bâtiments de premier rang aux confins de l'Orient n'est pas habituelle et a coïncidé avec une ren- contre entre Alpaci et le chef de la
division opération-plan de la Marine japonaise, le RADM Kuramoto. Il s'agissait de développer la coopération navale entre nos deux marines et
nous a permis de mener des entraînements mutuels.
Les exercices à dominante lutte sous la mer ont été conduits avant notre
accostage et poursuivis après l'appareillage de Yokosuka. Pendant trois
jours, les bâtiments composant le groupe de surface accompagné de
deux frégates japonaises, d'un sous-marin et d'un patrouilleur P3C Orion ont enchaîné des Casex.
du Commandant Birot
La frégate Latouche-Tréville et l'aviso Commandant Birot, après une patrouille de onze jours en mer de Chine méridionale, ont atteint le 27 février le point le plus oriental de leur déploiement, Yokosuka, port situé en banlieue sud de la capitale nippone.
L'accueil de la Marine japonaise a été remarquable. À l'instar de
l'étiquette de la cour impériale réputée être la plus stricte au monde, le cérémonial de la Marine japonaise ne prévoit pas de relâche dite de "routine". Ainsi, nous avons été accueillis dans le port militaire de Yokosuka en grande pompe avec musique, échanges de fleurs et discours de bienvenue.
La venue de bâtiments de premier rang aux confins de l'Orient n'est pas habituelle et a coïncidé avec une ren- contre entre Alpaci et le chef de la
division opération-plan de la Marine japonaise, le RADM Kuramoto. Il s'agissait de développer la coopération navale entre nos deux marines et
nous a permis de mener des entraînements mutuels.
Les exercices à dominante lutte sous la mer ont été conduits avant notre
accostage et poursuivis après l'appareillage de Yokosuka. Pendant trois
jours, les bâtiments composant le groupe de surface accompagné de
deux frégates japonaises, d'un sous-marin et d'un patrouilleur P3C Orion ont enchaîné des Casex.
Cols bleus 2004/03/27 (N2696)
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Sources :