Goélettes Etoile Belle Poule
Transat 2012 Escales à Las Palmas
Las Palmas, première escale
Par Goélette Etoile le dimanche, 18 mars 2012, 11:30
Vers 21 heures vendredi, une lueur inhabituelle a attiré tous nos regards : les lumières de la côte. Avec un peu d’avance sur le programme, le bateau est arrivée dans les eaux territoriale des îles des Canaries. L’équipage s’est donc dirigé vers la baie de Confital afin d’y passer la nuit au mouillage. Après une levée des couleurs vers 8 heures du matin, la goélette Etoile a rejoint sa consoeur la Belle Poule, arrivée au petit matin, dans le port militaire de Las Palmas.
Cette première escale à Las Palmas, la ville la plus peuplée de l’Archipel, a pour nous un double objectif : rassembler suffisamment de vivres pour entamer la longue navigation qui nous attend jusqu’aux Caraïbes, mais surtout profiter des alizées. Ce vent de Nord-Est est le moyen le plus favorable pour les bateau à voile d’atteindre rapidement les Antilles depuis la côte africaine, et ce depuis les début de la navigation vers les Amériques.
Ainsi, c’est depuis Gran Canaria que Christophe Colomb, en 1492, s’élança vers l’Ouest à la recherche d’un passage pour les Indes. C’est pourquoi il est aujourd’hui possible, à Las Palmas, de visiter la maison qu’il a vraisemblablement occupé avant son départ pour l’Amérique, une magnifique bâtisse du XV-XVIème siècle.
Les îles furent au même moment sous une domination espagnole constante, puis un passage obligatoire pour tout conquistador désireux de s’aventurer vers le nouveau monde afin d’y faire fortune. L’archipel devint alors le moyen le plus usité pour toute flotte espagnole désirant effectuer la transatlantique et gagner les colonies espagnoles établies au XVIème et au XVIIème siècle.
Il est également intéressant de rappeler que les Canaries connurent les premiers soubresauts du franquisme puisque c’est à partir de ces îles que Franco, gouverneur militaire de l’Archipel, prépara son invasion. Il est donc fréquent de croiser, au détour d’une rue, des appellations rappelant cette époque.
C’est sur les traces de Christophe Colomb ou encore de Cortes que, mardi prochain, nous nous élancerons donc. Même si les terres nous sont depuis largement connues, la préparation d’une telle traversée reste, pour la navigation à voile, un évènement important. Une vingtaine de jours en haute mer, Las Palmas devient alors le moyen de se reposer avant cette grande aventure.
C’est sur les traces de Christophe Colomb ou encore de Cortes que, mardi prochain, nous nous élancerons donc. Même si les terres nous sont depuis largement connues, la préparation d’une telle traversée reste, pour la navigation à voile, un évènement important. Une vingtaine de jours en haute mer, Las Palmas devient alors le moyen de se reposer avant cette grande aventure.