Vers le golfe persique Emirats Arabes Unis
Ce sont aujourd'hui les colliers de sacs postaux qui vont nous faire voyager vers le Golfe Persique et le Golfe d'Oman.
L'étiquette de collier de sac CN35 permet à la fermeture du sac d'indiquer toutes les informations techniques sur le voyage dont sa destination et le poids.
On y retrouve l'expéditeur, le destinataire, les numéros d'enregistrement -dépêche - date d'expédition - le poids du sac - la compagnie aérienne - l'aéroport de transit - l'aéroport de destination -
Les destinations :
- JIB = Djibouti
- DXB = Dubads
- BAH = Bahrein
- MCT = Mascate Oman
- CDG = Charles de Gaulle
- DOH = Doha Qatar
- AUH = Abu Dhabi
Les vols :
- AF = Air France
- EK = Emirates
- GF = Gulf Air
- QR = Qatar Airways
- EY = Ethiad Airways
Après l'or noir, l'or touristique ? Dubaï est devenu un symbole de l'extravagance hôtelière et d'un tourisme balnéaire en plein essor. De quoi donner des idées en la matière aux émirats voisins, tels Abu Dhabi et, à un degré moindre, Sharjah et Ras al-Khaimah. Terre de contrastes, les Emirats arabes unis ne sont pas qu'un paradis pour touristes occidentaux aux goûts luxueux. La population a su préserver sa culture traditionnelle, héritée du temps pas si lointain où ses côtes désertiques n'abritaient que quelques tribus de pêcheurs bédouins.
D'une superficie de 83 600 km2, les Emirats Arabes Unis sont situés à l'extrême nord-est de la péninsule arabique. Ils sont bordés au sud et à l'ouest par l'Arabie Saoudite, à l'est par le sultanat d'Oman, et au nord par le Golfe persique.Les paysages des Emirats arabes unis sont essentiellement désertiques. La côte qui longe le Golfe persique est parsemée d'une multitude de petites îles. Les seuls reliefs montagneux des Emirats sont situés dans la région du Hajar, à la frontière avec Oman.
Djibouti
Son environnement régional direct est instable (crises ouvertes en Somalie et au Yémen, crise latente en Érythrée). Le pays déploie, en avril 2018, 1 781 soldats formés et partiellement équipés par la France, au sein de la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). Les terroristes somaliens d’Al Shabab ont perpétré un attentat à Djibouti en mai 2014 (7 blessés français) en représailles de l’engagement djiboutien au sein de l’AMISOM. Outre son engagement militaire en Somalie, Djibouti autorise les forces américaines à utiliser son territoire comme base de départ pour leurs drones.
Le 1er août 2017, la Chine a officiellement inauguré une base militaire à Djibouti, présentée comme une base « de soutien » destinée appuyer et développer sa participation aux missions de lutte contre la piraterie et de secours humanitaire et aux opérations de maintien de la paix dans la région. Au plan régional, Djibouti apporte son soutien politique à la coalition menée par l’Arabie saoudite contre les rebelles houthis au Yémen. Le soutien à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis a été réaffirmé à la suite de la crise diplomatique dans le Golfe survenue en juin 2017.
BAHRAIN - BAHREIN
Les Etats-Unis entretiennent avec Bahreïn une alliance militaire étroite, avec la signature en 1991, d’un accord de coopération de défense. Manama accueille le commandement de la Ve flotte américaine et le Commandement central des Forces navales (USNAVCENT). L’arrivée au pouvoir de l’Administration Trump a resserré les liens avec Bahreïn, qui est désormais le relais de plusieurs initiatives américaines liées à la région.
Relations avec les autres pays du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCEAG)
Le royaume a noué des liens étroits avec l’Arabie saoudite, à laquelle il est relié par un pont-digue de 25 km. Outre l’aide pétrolière qu’elle lui fournit (représentant près de 25% du PIB de Bahreïn), l’Arabie représente l’essentiel (80%) de ses entrées touristiques, ainsi qu’un débouché substantiel (15%) pour sa production d’aluminium.
Exposé par sa situation géographique à plusieurs menaces transversales (trafics, migrations illicites, piraterie), Oman est un partenaire essentiel pour la sécurisation des routes maritimes régionales. Partageant avec l’Iran le contrôle du détroit d’Ormuz, naturellement tourné vers l’Asie et l’Afrique, le Sultanat reste fermement attaché à son rôle de médiateur entre l’Iran et l’Occident.
Sans remettre en cause l’autorité du sultan, des revendications se sont fait jour dans la foulée des printemps arabe, auxquelles il a été répondu par une série de mesures sociales et politiques.Affaibli par la maladie depuis 2014, le sultan n’a pas d’héritier direct et sa succession alimente les rumeurs depuis un certain nombre d’années.
ABU DHABI
Fondée le 2 décembre 1971 lors du départ des Britanniques, la Fédération des Emirats arabes unis est constituée de sept émirats (dominés par ceux d’Abou Dabi et de Dubaï). Un Conseil suprême réunit les sept émirs. Le Conseil national fédéral, composé de 40 membres, pour moitié élus par un corps électoral successivement élargi en 2011 (130 000 grands électeurs) et 2015 (225.000 grands électeurs), fait fonction de « Parlement » au rôle consultatif.
Depuis le 2 novembre 2004, la présidence de la Fédération est exercée par Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, émir d’Abou Dabi. Cheikh Mohammed, Prince héritier d’Abou Dabi et vice-Commandant suprême des forces armées, concentre de facto l’essentiel du pouvoir.
Le contrat social repose sur un système de redistribution, notamment en faveur des populations moins favorisées des Emirats du nord : attribution de logements, accès gratuit aux soins et à l’éducation, aides aux jeunes mariés, recrutements dans le secteur public (employeur de 97% des actifs émiriens).Les Émirats arabes unis Écouter abrégés en EAU ou Émirats sont un État fédéral, créé en 1971, situé au Moyen-Orient entre le golfe Persique et le golfe d'Oman. Il est composé de sept émirats : Abou Dabi, Ajman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Sa capitale fédérale est la ville d'Abou Dabi.
QATAR
Depuis son accession au pouvoir en juin 2013, l’Emir Tamim bin Hamad Al Thani, poursuit le processus progressif de transformation économique et sociétale profonde, engagé par son père l’Emir Hamad, en partisan résolu de l’ouverture – mais soucieux néanmoins de concilier développement du pays et respect des traditions.
Depuis 1999, le Conseil municipal central, organe consultatif, est élu au suffrage universel tous les quatre ans. Lors des cinquièmes élections, le 13 mai 2015, deux femmes ont été élues sur 29 conseillers. Les prochaines élections ont été annoncées pour 2019. Le Qatar est par ailleurs le pays arabe possédant le taux d’emploi des femmes le plus élevé (taux supérieur à 50%, et envi-ron 35% pour les seules qatariennes).
Le pays a été épargné par la vague de contestation des « printemps arabes ». Les seules protesta-tions, postées sur les réseaux sociaux, ont émané d’éléments extérieurs au Qatar. Elles épinglaient davantage la marche forcée vers l’ouverture et la modernisation du pays (proportion d’étrangers dans la population, promotion du rôle des femmes, accueil de la coupe du monde de football en 2022) que les insuffisances du système en vigueur.
La grande vulnérabilité de l’émirat réside toutefois dans la faiblesse numérique de ses ressortis-sants, qui freine les ambitions d’un pays obligé de recourir massivement à la main d’œuvre exté-rieure. Le Qatar fait régulièrement l’objet de vives critiques dans la presse internationale à propos des conditions de vie et de travail de ses travailleurs immigrés, notamment sur les chantiers de construction liés à la Coupe du monde de football. L’émir a signé, le 27 octobre 2015, la loi n°21 – 2015 portant réforme du système de "sponsorship" (ou kafala), décrié par les ONG pour les atteintes aux droits de l’Homme qu’il impliquait. Un bureau de l’OIT a été ouvert en avril 2018 dans le cadre de l’accord de coopération technique signé en novembre 2017, pour une durée de trois ans. Un salaire minimum a également été instauré en 2018.
Sources
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/
BAHRAIN - BAHREIN
Les Etats-Unis entretiennent avec Bahreïn une alliance militaire étroite, avec la signature en 1991, d’un accord de coopération de défense. Manama accueille le commandement de la Ve flotte américaine et le Commandement central des Forces navales (USNAVCENT). L’arrivée au pouvoir de l’Administration Trump a resserré les liens avec Bahreïn, qui est désormais le relais de plusieurs initiatives américaines liées à la région.
Relations avec les autres pays du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCEAG)
Le royaume a noué des liens étroits avec l’Arabie saoudite, à laquelle il est relié par un pont-digue de 25 km. Outre l’aide pétrolière qu’elle lui fournit (représentant près de 25% du PIB de Bahreïn), l’Arabie représente l’essentiel (80%) de ses entrées touristiques, ainsi qu’un débouché substantiel (15%) pour sa production d’aluminium.
Dès le début de la crise du Golfe, qui éclate à l’été 2017, Bahreïn s’est rangé aux côtés de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et de l’Egypte, et a rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar. Manama reproche notamment à Doha sa proximité avec Téhéran.
Sultanat d'OMAN
Sultanat d'OMAN
Exposé par sa situation géographique à plusieurs menaces transversales (trafics, migrations illicites, piraterie), Oman est un partenaire essentiel pour la sécurisation des routes maritimes régionales. Partageant avec l’Iran le contrôle du détroit d’Ormuz, naturellement tourné vers l’Asie et l’Afrique, le Sultanat reste fermement attaché à son rôle de médiateur entre l’Iran et l’Occident.
Héritant du pouvoir à 30 ans, en 1970, le sultan Qabous a employé les premières années de son règne à réduire la révolte séparatiste du Dhofar. Une fois la paix revenue, il a lancé le développement de son pays et l’édification d’une administration qui ont fait d’Oman un pays moderne. Le Sultan Qabous a également fortement contribué à l’émergence d’une identité nationale en gommant les particularismes communautaires et en affaiblissant le rôle des tribus. Dès la fin des années 1990, il a engagé un processus d’ouverture constitutionnelle toujours en cours avec la création d’une commission nationale des droits de l’homme, de conseils municipaux, l’adoption d’une Loi fondamentale en 1996.
Sans remettre en cause l’autorité du sultan, des revendications se sont fait jour dans la foulée des printemps arabe, auxquelles il a été répondu par une série de mesures sociales et politiques.Affaibli par la maladie depuis 2014, le sultan n’a pas d’héritier direct et sa succession alimente les rumeurs depuis un certain nombre d’années.
ABU DHABI
Fondée le 2 décembre 1971 lors du départ des Britanniques, la Fédération des Emirats arabes unis est constituée de sept émirats (dominés par ceux d’Abou Dabi et de Dubaï). Un Conseil suprême réunit les sept émirs. Le Conseil national fédéral, composé de 40 membres, pour moitié élus par un corps électoral successivement élargi en 2011 (130 000 grands électeurs) et 2015 (225.000 grands électeurs), fait fonction de « Parlement » au rôle consultatif.
Depuis le 2 novembre 2004, la présidence de la Fédération est exercée par Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, émir d’Abou Dabi. Cheikh Mohammed, Prince héritier d’Abou Dabi et vice-Commandant suprême des forces armées, concentre de facto l’essentiel du pouvoir.
Le contrat social repose sur un système de redistribution, notamment en faveur des populations moins favorisées des Emirats du nord : attribution de logements, accès gratuit aux soins et à l’éducation, aides aux jeunes mariés, recrutements dans le secteur public (employeur de 97% des actifs émiriens).Les Émirats arabes unis Écouter abrégés en EAU ou Émirats sont un État fédéral, créé en 1971, situé au Moyen-Orient entre le golfe Persique et le golfe d'Oman. Il est composé de sept émirats : Abou Dabi, Ajman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Sa capitale fédérale est la ville d'Abou Dabi.
QATAR
Depuis son accession au pouvoir en juin 2013, l’Emir Tamim bin Hamad Al Thani, poursuit le processus progressif de transformation économique et sociétale profonde, engagé par son père l’Emir Hamad, en partisan résolu de l’ouverture – mais soucieux néanmoins de concilier développement du pays et respect des traditions.
Depuis 1999, le Conseil municipal central, organe consultatif, est élu au suffrage universel tous les quatre ans. Lors des cinquièmes élections, le 13 mai 2015, deux femmes ont été élues sur 29 conseillers. Les prochaines élections ont été annoncées pour 2019. Le Qatar est par ailleurs le pays arabe possédant le taux d’emploi des femmes le plus élevé (taux supérieur à 50%, et envi-ron 35% pour les seules qatariennes).
Le pays a été épargné par la vague de contestation des « printemps arabes ». Les seules protesta-tions, postées sur les réseaux sociaux, ont émané d’éléments extérieurs au Qatar. Elles épinglaient davantage la marche forcée vers l’ouverture et la modernisation du pays (proportion d’étrangers dans la population, promotion du rôle des femmes, accueil de la coupe du monde de football en 2022) que les insuffisances du système en vigueur.
La grande vulnérabilité de l’émirat réside toutefois dans la faiblesse numérique de ses ressortis-sants, qui freine les ambitions d’un pays obligé de recourir massivement à la main d’œuvre exté-rieure. Le Qatar fait régulièrement l’objet de vives critiques dans la presse internationale à propos des conditions de vie et de travail de ses travailleurs immigrés, notamment sur les chantiers de construction liés à la Coupe du monde de football. L’émir a signé, le 27 octobre 2015, la loi n°21 – 2015 portant réforme du système de "sponsorship" (ou kafala), décrié par les ONG pour les atteintes aux droits de l’Homme qu’il impliquait. Un bureau de l’OIT a été ouvert en avril 2018 dans le cadre de l’accord de coopération technique signé en novembre 2017, pour une durée de trois ans. Un salaire minimum a également été instauré en 2018.
Sources
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/