Dragueur Algol Cherbourg Arsenal Marine
Nous avons déjà eu l'occasion de parler de ces dragueurs de la classe Sirius
Algol était propulsé par deux générateurs à pistons libres Sigma-Pescara
Algol (BBêta de Persée en français, en abrégé β Per) est une étoile variable à éclipses de la constellation de Persée, de magnitude 2, qui varie périodiquement tous les 2 jours et 21 heures environ. Algol a un compagnon sombre qui l'occulte et est responsable de sa baisse de luminosité, il s'agit donc d'une binaire à éclipses
http://envelopmer.blogspot.fr/2012/12/dragueur-cotier-classe-sirius-phenix.html
Algol était basé à Cherbourg avant de rejoindre La Pallice.
TAD CHERBOURG-ARSENAL MARINE-MANCHE 17-3-1969 |
Les dragueurs de type D étaient équipés de dragues mécaniques, magnétiques, acoustiques et d'une drague explosive :
- Drague mécanique : De type Oropesa (OD1), elle était capable de sectionner les orins des mines à contact. Les brins de drague étaient armés de cisailles, statiques ou explosives. Il était possible de faire du dragage attelé à deux ou plusieurs dragueurs.
- Drague magnétique : au début de leur carrière, les bâtiments étaient équipés de dragues à boucles symétriques MB1, MB3 et MB4. À partir de 1960, le dragage acoustique se faisant à la traîne, ils ont reçu des dragues MB5 dissymétriques dont la boucle était déployée sur tribord. L'alimentation de la drague magnétique était assurée par un groupe électrogène de 550 ch.
- Drague acoustique : d'abord équipés de dragues à l'aplomb (AM1, AO1, AP1). Ce type de dragage étant trop dangereux car la mine pouvait exploser sous la coque, ils ont été équipés de dragues à la traîne AM1 et AP1 modifiées, filées sur bâbord. Le touret du câble d'alimentation avait été installé sur le rouf de drague, derrière la cheminée, à la place du canon de 20 mm.
- Drague explosive : la drague AE1 était destinée à influencer les mines acoustiques.
À partir de 1960 un touret a été installé sur le rouf de drague à la place du canon de 20mm. Le câble électrique, enroulé sur ce touret, servait à alimenter une drague acoustique filée à la traîne et non plus immergée à l'aplomb de la coque, améliorant ainsi l'autoprotection du bâtiment.