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03 mai 2020

Campagne 1971 - 1972 PH Jeanne d'Arc Victor Schoelcher Nouvelle Zélande Wellington

Campagne 1971 - 1972 PH Jeanne d'Arc Victor Schoelcher Nouvelle Zélande Wellington

LA CAMPAGNE DE L'ECOLE D'APPLICATION 

NOUVELLE-ZÉLANDE






De Raiatea à la Nouvelle-Zélande, le groupe Ecole d'application a peut-être suivi la route des Sept Canoés supposés avoir importé la race maorie en ce pays. Cette traversée de sept jours a été marquée par une joyeuse nuit de la Saint-Sylvestre en mer et le passage de la ligne de changement de date, qui nous a, en un instant, fait vieillir d'un jour, la journée du 3 janvier ayant été sautée.
Le 5 janvier, les deux bâtiments du groupe font leur entrée dans la magnifique rade fermée de Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, où ils saluent la terre de 21 coups de canon.








Dans la matinée, la Nouvelle-Zélande d'hier et d'aujourd'hui est présentée au personnel par un professeur néo-zélandais, M. Dunmore, qui prononce une brillante conférence dans un français remarquable.

Pendant ce temps, les commandants échangent des visites officielles avec S.E.M. de Nicolay, ambassadeur de France, sir Francis Kitts, lord-maire de Wellington et le contre-amiral L.G. Carr, chef d'état-major de la Marine néo-zélandaise, un déjeuner officiel réunit sur la « Jeanne d'Arc » ces personnalités ainsi que les chefs d'état-major des Armées de l'Air, et des attachés militaires d'Australie, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis.







Le premier contact des permissionnaires avec Wellington n'est pas enthousiasmant, car nous sommes en été, à la période des grandes vacances et la ville spacieuse, propre et jolie, a été désertée, comme Paris au mois d'août. Mais de nombreuses réceptions vont rapidement réchauffer les cœurs : dîner à l'ambassade pour les commandants et le chef d'état-major du groupe, invitation très sympathique de M. Jambon, représentant local des Messageries maritimes pour une trentaine de midships, réception au Hiddle Watch Auxiliary Navy League par de « Typical old ladies » pour les officiers. Enfin, un bal très dynamique offert à l'équipage par le Catholic Maritime Club.

La Ligue navale de Nouvelle-Zélande est une organisation maritime établie en 1896 en Nouvelle-Zélande.







Les journées suivantes sont l'occasion de nombreuses autres rencontres, toujours placées sous le signe de la simplicité et de la bonne humeur, déjeuner chez le chef d'état-major de la Marine, cocktail à l'ambassade de France, apéritif à bord du « Mankefield », bâtiment fictif désignant le ministère de la Marine néo-zélandaise 
avec modération

où la bière est bien réelle, plusieurs dégustations de vins locaux très appréciés, et où notre chauvinisme trouve son compte puisque les Néo-Zélandais ont pris pour conseillers techniques des œnologues français, et bien sûr un cocktail très réussi, à bord de la « Jeanne d'Arc », qui reçoit 450 invités extérieurs, civils et militaires.




Le Néo-Zélandais étant très sportif, les rencontres les plus suivies, en particulier par la presse, sont celles d'escrime et de judo. Nos plongeurs sont invités par le Wellington Underwater Swimming Club, beaucoup d'autres, à titre privé, feront du cheval ou participeront à des parties de chasse.




Mais la vraie Nouvelle-Zélande n'est pas celle de la ville, c'est celle des pâturages à perte de vue, jusqu'aux montagnes où est conservée la forêt, le « bush » original et sauvage, dans d'admirables parcs nationaux.
Le Gouvernement Tourist Bureau a organisé à notre intention de très belles excursions à l'intérieur du pays, à Masterton, petite ville d'éleveurs à 100 km au nord de Wellington. 



Les équipages y visitent une laiterie moderne et assistent aux démonstrations des principales activités des éleveurs : tonte des moutons, rassemblement des moutons par les chiens, abattage d'arbres. Une soixantaine d'officiers et d'officiers élèves sont reçus dans des familles de Masterton et y passeront deux excellentes journées de plein air, à cheval ou à pied dans les pâturages ou au parc national de Tararua. A ces activités organisées, s'ajoutent de nombreuses invitations privées, les marins sont souvent pris en charge dans les rues de Wellington et partout ils reçoivent un accueil sympathique très personnalisé.



Le « British Way of Life » ne doit pas faire oublier les « Maoris », premiers habitants de la Nouvelle-Zélande, maintenant bien intégrés dans la nation, ni leur culture. Un groupe folklorique « maori » où se mélangent Néo-Zélandais de souche maorie et britannique, présente à bord ses chants et ses danses et obtient un franc succès. Il est ensuite reçu par le commandant dans ses appartements. La « Jeanne d'Arc » obtiendra également un grand succès d'estime puisqu'elle recevra près de 3.000 visiteurs, en deux après-midi, dont une très pluvieuse.
Nous quittons la Nouvelle-Zélande avec regret. Le pays nous a enchantés avec ses paysages d'une grande beauté, ses habitants nous ont frappés par leur caractère équilibré et sportif, leur vie saine de plein air, en contact avec la nature et leur amitié simple et directe.


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