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18 juillet 2013

BATRAL JACQUES CARTIER

BATRAL JACQUES CARTIER


Un grand merci au Commandant du Batral Jacques Cartier, à l'équipage et à Julien pour le cadeau reçu ce jour.










Jacques Cartier



Le môle des Noirs

Certainement l'un des Malouins les plus célèbres en France et en Amérique du nord. 
Jacques Cartier dont on n'a pas retrouvé l'acte de naissance serait né  entre le 7 juin et le 23 décembre 1491 à Saint-Malo. Il est mort le 1er septembre 1557 à 65 ans.


Saint-Malo embouchure de la Rance et la cité d'Alet


Marin et explorateur, il dresse les premières cartes du fleuve Saint-Laurent et permet de faire apparaître l'Amérique sur les cartes de l'époque. 


Maison du Québec à Saint-Malo

C'est le premier Européen à décrire le fleuve et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants, et le territoire visité qu'il nomme Canada.



Jacques Cartier  se marie, en avril 1520 avec Catherine, fille de Jacques des Granches, connétable, et de Françoise Du Mast. La mariée est selon les textes d'une condition sociale plus élevée que lui. Ils n'auront pas d'enfant.

Sainte Barbe
 Les archives malouines nous le présentent sous les traits, entre autres, d'un compère, pour les cérémonies baptismales, et d'un témoin ou juré, dans les procédures judiciaires, très recherché de la part de ses concitoyens. En effet, sur une période s’étalant du 21 août 1510 au 17 novembre 1555, son nom est indiqué sur 58 actes de baptême, dont 35 où il apparaît comme parrain d’enfants bretons. 


Cheminée et pot à feu maison de Robert Surcouf


Tissant soigneusement ses liens parmi les bourgeois et les officiers municipaux de Saint-Malo, Jacques Cartier consolida également son réseau social grâce à ses fréquentations auprès de la confrérie de Saint-Jean-Baptiste, communément appelée la confrérie des Frères Blancs. Il semble que, parallèlement au domaine maritime, Jacques Cartier s'intéressait également au monde judiciaire, puisqu'en 1518 il avait en sa possession un livre intitulé Les loables Coustumes du pays & Duche de Bretaigne, dans lequel se trouvaient les règles juridiques bretonnes et les coutumes de la mer (rôles d'Oléron)




C'est sans doute grâce à son savoir du droit qu'il était souvent sollicité comme témoin ou juré dans les cours de Saint-Malo. Aucun document d'archive connu ne nous informe de sa carrière de pilote avant 1530.




En 1534, commandité par le roi François 1er, Jacques Cartier part de Saint-Malo, vers l'ouest, à la recherche d'un passage vers l'Asie. Lors de ce premier voyage, il explore le golfe du Saint-Laurent, rencontre les Amérindiens et déclare cette nouvelle terre française.


Le lundi 6 juillet, Jacques Cartier et son équipage entrent en contact avec les premiers Amérindiens de la Nation Micmac, au large de la Baie des Chaleurs. Les jours suivants, la confiance s'installe entre les marins et les autochtones, avec échanges de colifichets, couteaux, tissus... contre des peaux d'animaux.



En 1535-1536, Jacques Cartier s’engage dans le fleuve Saint-Laurent et atteint Stadaconé (Québec) puis Hochelaga (Montréal). Bloqué par un hiver rude, il doit affronter les effets du scorbut.





Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier et ses compagnons arrivent dans la région de l'établissement nommé Hochelaga. La nuit venue, ils se retirent tous à bord des barques. Tôt le lendemain matin, avec ses gentilshommes et vingt mariniers armés, Cartier entreprend à pied le chemin vers ce village, sur une voie bien aménagée. 

Marchant ainsi deux lieues (environ 8 km), ils peuvent enfin apercevoir cette bourgade palissadée de tronc d'arbres, sur une colline et entourée de terres cultivées, pleines de maïs (dit blé d'Inde), ainsi qu'il décrira le paysage entourant Hochelaga. Il nommera Mont Royal, cette montagne de l'île et de la ville qui est aujourd'hui nommée Montréal



Après son troisième voyage, Jacques Cartier agrandit la petite ferme du 15e siècle en un magnifique manoir rural.




Cet ajout dispose d’un troisième niveau et est flanqué d’une tour donnant de l’ampleur au bâtiment. Ainsi, le manoir de Limoëlou est souvent décrit comme l'ancêtre des malouinières .





Après ses voyages, Jacques Cartier vit alternativement dans sa demeure rue de Buhen (rue Châteaubriand) à Saint-Malo intra-muros et dans son manoir de Limoëlou à Rothéneuf.




quelques vues de Saint-Malo





Les plaques d'égouts sont aux armes de St Malo : les dogues évoquent les chiens du guet qui gardaient la ville la nuit, le château évoque la place forte, l'hermine la Bretagne, les ancres l'aspect maritime de la ville



Le Musée de Quic en Grogne

Le château abrite la mairie et le musée






Devenue reine de France à la suite de ses mariages successifs avec les rois Charles VIII, puis Louis XII, Anne de Bretagne entreprend la poursuite des travaux du nouveau château de Saint-Malo, commencés par son père, le duc François II. Selon les comptes de construction, l'édification de la nouvelle tour de l'angle nord-ouest s'est faite entre 1498 et 1501 sous la direction de maîtres d'œuvre venus du château de Nantes. Parmi les 50 ouvriers du chantier, un certain Jamet Cartier pourrait être le père du découvreur du Canada.

La grosse tour de l'angle nord-ouest du château aurait dû prendre le nom de Saint-Thomas en raison de son voisinage avec une chapelle aujourd'hui disparue dédiée à saint Thomas-de-Cantorbéry, sur l'emplacement de l'actuel hôtel de France et Chateaubriand. L'opposition qu'auraient montrée les chanoines et l'évêque de Saint-Malo, coseigneurs de la ville, face à l'édification de cette nouvelle tour, aurait décidé Anne de Bretagne à y faire graver, sous l'emplacement de ses armes, une vieille devise des Bourbons qui, effacée pendant la Révolution, disait : « Quic-en-Groigne, ainsi sera, c'est mon plaisir ».


La Cathédrale

L’ancienne cathédrale est un condensé de presque tous les styles d’architecture. Elle a la particularité unique en son genre d’épouser la pente du rocher sur laquelle elle a été édifiée. On descend des marches dès l’entrée, puis à nouveau dans le déambulatoire dont l’extrémité est à 2,50 m. plus bas que le reste de l’édifice.
La nef et le transept de l’édifice primitif du XIIe siècle existent encore avec leur série de chapiteaux romans et leurs voûtes de croisées d’ogives fortement bombées imitant celles de la cathédrale d’Angers.
Le chœur à déambulatoire rectangulaire et chevet plat du XIIIe siècle est éclairé par une grande rose reconstituée lors des travaux de restauration réalisés après la Seconde Guerre mondiale.
Le collatéral sud de la nef est de la fin du XVe siècle et celui du nord, ajouté entre 1595 et 1607 sur les plans de Thomas Poussin, architecte du roi qui fit ajouter les deux profondes chapelles du transept.





Les chapelles du déambulatoire nord du chœur abritent les tombes modernes de Jacques Cartier dont la sépulture fut retrouvée en 1949 dans la cathédrale et de René Duguay-Trouin dont les restes ont été retrouvés en 1973 à l’église Saint-Roch à Paris et ramenés à Saint-Malo à l’occasion du tricentenaire de sa naissance.



Elle conserve plusieurs statues classées Monuments historiques dont celle de la Vierge à l’Enfantdite Notre-Dame-de-la-Grand’Porte, œuvre du premier tiers du XVe siècle, autrefois placée à la Grand’Porte où elle a été remplacée par une copie et déposée à la cathédrale après restauration en 2003.












La tour Solidor abrite les collections réunies par le musée de Saint-Malo sur la navigation au long-cours et sur les Cap Horniers.
De nombreuses maquettes, des instruments de bords, des objets façonnés par les marins au cours de leurs traversées ou ramenés en souvenir d’escales lointaines vous permettront de rêver à ces voyages extraordinaires sur les magnifiques grands voiliers de la fin du 19eet du début du XXe siècle qui allaient charger le nitrate du Chili, le bois et le blé de Californie ou d’Australie, le nickel de Nouvelle-Calédonie...




De l’enceinte médiévale de la ville, il ne reste, outre la portion comprise dans le château, que la Grand’Porte avec ses deux belles tours ornées de mâchicoulis (15e siècle), la partie dite des Petits Murs entre la tour Bidouane (XVe siècle) et le gros bastion de La Hollande (17e siècle).
Les trois quarts de l’enceinte ont été remplacés entre 1708 et 1744 lors de quatre agrandissements successifs qui ont permis à l’intra-muros de passer de 16 à 24 hectares et de gagner de nouveaux quartiers construits sur l’ancien port avec les actuelles portes Saint-Vincent et de Dinan ou vers la mer (porte Saint-Thomas et place Vauban).







Le château de Saint-Malo s’appuie sur un reste de l’enceinte médiévale de la ville. La tour dénommée le Petit Donjon contre la tour Quic-en-Groigne en faisait partie et remonte à la fin du XIVe siècle.
En 1424, le duc Jean V de Bretagne ordonna la construction du Grand donjon qui abrite depuis 1927 le musée municipal. On peut accéder aux tourelles de guet qui couronnent l’ouvrage et offrent un magnifique point de vue sur la cité historique, les bassins du port, le large et ses îlots, la grande plage et l’extra-muros. C’est là que flotte en permanence le pavillon malouin.
À partir de 1475, le duc François II conçut le projet d’un château à quatre tours d’angle autour du Grand donjon et fit ajouter pour sa part la tour La Générale (musée municipal).



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