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17 janvier 2015

AEROSCOPIA Toulouse Blagnac

AEROSCOPIA Toulouse Blagnac
 
 Pour mon copain René resté toujours un peu aviateur dans l'âme quelques images de ce nouveau musée de l'air situé à Blagnac, Aéroscopia.  Il a ouvert le 14 janvier 2015. Je vous propose sa visite par l'image. Un seul reproche, l'entrée est un peu chère 15 € la visite guidée, 11,50 € sans guide.





 
Montez à bord d'Aéroscopia, le musée de l'aéronautique de Blagnac. Un voyage dans l'Histoire de l'aéronautique retracée dans un grand bâtiment de 5 000 m² et un espace d'exposition extérieur situé près d'Airbus, avec de nombreux modèles d'avions dont le Concorde, la Caravelle et bien d'autres avions.
 
photo (c) JM Bergougniou


Les débuts de cette grande histoire entre l’aéronautique et Toulouse remontent à la fin du 19ème siècle lorsque Clément Ader, originaire de Muret, effectue le premier décollage de l’histoire de l’aéronautique avec un engin plus lourd que l’air motorisé baptisé Eole.

photo (c) JM Bergougniou


 Depuis ce premier « bond » de Clément Ader, un long chemin a été parcouru pour mener aujourd’hui au fleuron de l’industrie aéronautique que sont l’A380 ou encore l’A350. Et c’est ici à Toulouse qu’une grande partie de l’histoire de cette industrie s’est écrite.
Un grand nombre de pionniers plus ou moins célèbres et d’avions de légende ont contribué à construire cet ancrage de l’aéronautique dans le patrimoine local.

photo (c) JM Bergougniou


Au milieu des années 50, la Caravelle, premier avion civil à réaction français sort des chaînes d’assemblage. Suivi par le légendaire Concorde qui décolle en 1969 pour la première fois depuis les pistes de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Aujourd’hui, Toulouse est aussi le berceau de deux grands constructeurs aéronautiques mondiaux que sont ATR et Airbus. En Midi-Pyrénées, près de 80.000 personnes vivent aujourd'hui de l’activité aéronautique.

Tout nouveau musée et ouverture précipitée avec même des inversions de cartels entre Miller et De Vinci
 
 
Depuis plus de 30 ans, les acteurs et les témoins de cette formidable épopée industrielle, technologique et humaine, les amoureux du ciel et des avions se sont mobilisés pour que cette histoire soit à jamais reconnue et partagée. Pour que ce patrimoine historique soit préservé. Aeroscopia, musée aéronautique, porte cette attente.
 
La première pierre a été posée le 16 juin 2011.


photo (c) JM Bergougniou

 

Le Blériot de type XI est un monoplan construit par Louis Blériot assisté de Raymond Saulnier rendu célèbre lors de la première traversée de la Manche le 25 juillet 1909.
Une quinzaine d’aéroplanes sont nécessaires avant la mise au point du Blériot de type XI dessiné par Raymond Saulnier. Composé d’un fuselage quadrangulaire en frêne, d’ailes recouvertes de toile caoutchoutée prévue pour résister à une chute dans l’eau, d’un volant permettant de manœuvrer et d’un moteur à trois cylindres Anzani, le premier Blériot XI est assemblé à Neuilly à la fin de l’année 1908.
L'avion effectue son premier vol à Issy-les-Moulineaux le 3 janvier 1909 et est présenté lors de l'Exposition internationale de la locomotion aérienne
.
 

photo (c) JM Bergougniou


Premier avion conforme à la production de série, le Concorde (201) immatriculé F-WTSB a participé à la campagne des essais en vol nécessaires à l’obtention du certificat de Navigabilité délivré par les autorités le 10 octobre 1975.
 
Dédié aux essais effectués aux limites extrêmes du domaine de vol, l’appareil est équipé de capteurs, calculateurs permettant la mesure et l’enregistrement de nombreux paramètres : pression, température, vibrations…Il a également permis la mise au point du système de conditionnement d’air de la cabine.
 
photo (c) JM Bergougniou


photo (c) JM Bergougniou
En avril 1975, il est dédié à l’entraînement des équipages d’Air France avant d’effectuer un vol présidentiel entre Paris et Riad en Arabie Saoudite, le 22 janvier 1977. Valéry Giscard d’Estaing est le seul président à avoir volé à bord du N°1 de série.
 
Le 19 octobre 1977, Concorde atterrit pour la première fois à New York, il s’agit du …Concorde n°1 de série. A son bord, l’équipage, des ingénieurs, les services Officiels français et britanniques, les représentants d’Air France et de British Airways.


Ce vol a démontré la conformité de l’avion aux normes de bruit en vigueur. Après la mise au point de la procédure anti-bruit à Toulouse, l’avion a décollé de l’aéroport JFK, enchaîné un virage avec une assiette latérale de 30° et éviter les zones d’habitation et les capteurs de bruit.
 
A la suite de cette démonstration, les vols vers New York ont été autorisés et assurés régulièrement à partir du 22 novembre 1977.
 
 
photo (c) JM Bergougniou

L'Airbus A 400M est quant à lui attendu courant 2015 à Aéroscopia, c'est l'avion d'essai, le tout premier modèle qui intégrera ce musée, l'A 400M msn1. L'arrivée du gros Airbus, l'A 380, est actuellement en projet.


photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou


Le MiG-15 est un avion de combat monoplace soviétique, conçu après la Seconde Guerre mondiale pour des missions d’interception puis adapté pour l’attaque au sol, la reconnaissance ou l’entraînement des pilotes en version biplace.
 
Accepté par la Force Aérienne Russe en 1948, l’appareil se montre redoutable lors de la guerre de Corée.
Par la suite, utilisé par les forces aériennes de plus de quarante pays dans le monde, il est l’un des avions de combat à réaction les plus produits de tous les temps.

photo (c) JM Bergougniou


Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Union Soviétique prend du retard en matière de développement de nouvelles technologies aéronautiques. Vers la fin du conflit, les forces soviétiques capturent de nombreux appareils allemands, dont le chasseur à réaction Me-262 qui est déjà opérationnel, ainsi que d’autres qui sont à l’état de prototype comme le Focke-Wulf Ta 183. Les concepteurs soviétiques vont s’en inspirer sur le plan aérodynamique et perfectionner les turbo-réacteurs Junkers Jumo 004 et BMW 003. Mais les premiers chasseurs à réaction soviétiques sont moins performants que leurs équivalents occidentaux.
 
photo (c) JM Bergougniou

En avril 1947, le bureau d’études Mikoyan-Gurevich intégre le nouveau moteur Klimov RD-45 qui n’est autre qu’une copie du Moteur Nene de Rolls Royce. Sur la base des recherches allemandes qui reconnaissaient la supériorité de la voilure en flèche à vitesse élevée et du MiG-9 existant, les ingénieurs redessinent le projet. Doté d’une aile en flèche de 35°, le prototype effectue son premier vol le 30 décembre 1947. Dès 1950, le MiG-15 bis intègre un moteur plus puissant encore, le VK1 et certains appareils sont adaptés pour l’attaque au sol. Le chasseur soviétique est prêt à affronter ses adversaires occidentaux…


L'A 300B est le premier projet lancé par Airbus au début des années 70, il a donc tout logiquement sa place à Aéroscopia. Les visiteurs du musée découvriront les secrets de ce long-courrier lors de leur visite : accès au cockpit, plancher transparent pour découvrir la soute, cablage et revètement intérieur apparents...

 
L’A300B est le premier gros-porteur biréacteur européen.

photo (c) JM Bergougniou


Nous sommes dans les années 1970. C’est l’époque des premiers chocs pétroliers et du ralentissement de la croissance économique. Dans ce contexte de pétrole cher et d’inflation, on se penche sur la rentabilité des avions de ligne. Le constructeur américain Boeing construit le premier gros porteur au monde, le B747. D’autres constructeurs américains suivent avec des appareils à trois réacteurs (McDonnell Douglas DC-10 et Lockheed Tristar). L’objectif est de transporter un grand nombre de passagers sur de longues distances, tout en réduisant les coûts opérationnels.

photo (c) JM Bergougniou


 
L’Europe court à nouveau le risque d’être distancé par les géants de l’aérospatiale américaine. En 1967, des ministres français, allemands et britanniques se réunissent pour parler de l’avenir de la coopération en matière d’aéronautique et du besoin d’un avion moyen-courrier de grande capacité. Roger Béteille est alors chargé de ce programme. Il est aujourd’hui considéré comme étant l’un des pères fondateurs de la société Airbus.

photo (c) JM Bergougniou


 
Le 29 Mai 1969 au Salon du Bourget, la signature de l’accord franco-allemand inaugure le lancement officiel de l’A300. L’avion est ainsi nommé car on prévoit de transporter jusqu’à 300 passagers. Le chiffre sera revu à la baisse mais le nom sera conservé. L’avion s’appellera l’A300B pour le différencier de la proposition initiale.
 

photo (c) JM Bergougniou

 
photo (c) JM Bergougniou

La Marine est bien représentée à AEROSCOPIA avec une Alouette II et un Crusader

photo (c) JM Bergougniou
 
L’Alouette II est un hélicoptère léger polyvalent fabriqué par le constructeur français SNCASE puis Aerospatiale entre 1948 et 1975. Il s’agit du premier hélicoptère au monde certifié avec une turbine à gaz, révolutionnaire pour l’époque.
 
Destinés à la Marine nationale, premier client de l'Alouette II, ils avaient leurs patins remplacés par un atterrisseur quadricycle Messier, facilitant la manutention des hélicoptères sur les navires. Ces appareils étaient dédiés à la formation des premiers pilotes de l’aéronautique navale.
 
L'Alouette II en version militaire fut employée pour des missions de surveillance, de liaison, de sauvetage et de recherche. Elle fut utilisée par l'ALAT (aviation légère de l’armée de Terre) équipée de missiles SS-11. En France, elles furent retirées des forces armées en 1999.

 
photo (c) JM Bergougniou


Le Vought F-8 Crusader est le premier chasseur supersonique embarqué à bord de porte-avions développé aux Etats-Unis dans les années 50.
 
Caractérisé par une entrée d’air nasale et une voilure à incidence variable, il affiche les mêmes performances que son homologue basé au sol, le F-100 Super Sabre. Il devient ainsi le principal appareil de supériorité aérienne de l’US Navy et l’US Marine Corps pendant la guerre du Vietnam.
photo (c) JM Bergougniou

L’appareil présente plusieurs caractéristiques peu habituelles pour un avion de chasse ; il dispose d’une aile haute, et à incidence variable afin d’abaisser la vitesse d’approche tout en offrant au pilote une bonne visibilité vers l’avant et vers le bas, une nécessité pour l’appontage.

photo (c) JM Bergougniou

Le prototype « One-X » décolle et franchit le mur du son lors de son premier vol le 25 mars 1955. Mais des essais en soufflerie démontrent que le fuselage n’est pas conforme à la Loi des Aires de Whitcomb ; il est entièrement redessiné et modifié en l’espace de dix jours. Le prototype «Two-X» vole le 12 juin 1955 et c’est à ce moment-là que l’avion prend le nom de Crusader.Une version de reconnaissance RF-8 vole pour la première fois en décembre 1957. Au total, 1260 F-8 Crusader ont été construits

photo (c) JM Bergougniou

Avion à ailes hautes et train escamotable, il tient son appellation familière de Push-Pull de l'implantation de ses deux moteurs : un moteur à l’avant (traction) et un à l’arrière (propulsion) agissant dans le même axe, donnant ainsi à l'appareil les caractéristiques de vol d'un monomoteur.
 
Dans les années 1960, Cessna est surtout connue pour ses avions légers monomoteurs. Pour offrir plus de puissance, elle met au point le bimoteur 336 Skymaster Push-Pull. Le modèle suivant, 337 Super Skymaster, reprend ses caractéristiques mais bénéficie désormais d'un train d'atterrissage escamotable. Equipé de haut-parleurs et de dispositifs de largage de tracts, il tient un rôle important lors de la guerre du Vietnam. Certains, une fois réformés, deviennent des auxiliaires précieux pour la surveillance des forêts en Californie. Toutes versions confondues, 3000 exemplaires sont produits dont certains par la société Reims Aviation à partir de 1969.

photo (c) JM Bergougniou



Le Messerschmitt Bf 109 est un chasseur monomoteur monoplace allemand conçu dans les années 1930 par l'ingénieur allemand Willy Messerschmitt en réponse à un appel d'offres du Reichsluftfahrtministerium (RLM) pour la conception d'un chasseur moderne devant équiper la Luftwaffe naissante. Autour du moteur le plus puissant disponible, un Junkers Jumo 210 à 12 cylindres en V inversé, Messerschmitt dessina la cellule la plus fine possible, reprenant des techniques très novatrices qu'il avait développées pour l'avion léger Bf 108. Le prototype Bf 109, supérieur à ses concurrents, fut finalement choisi, malgré l'inimitié du ministre de l'Air, Erhard Milch, envers Messerschmitt.


le modèle présenté est un appareil espagnol de type Buchon hélice trois pales


Au cours de la guerre, les Espagnols avaient également passé un contrat de licence avec la firme de Messerschmitt pour pouvoir fabriquer sous licence le Bf-109-G. La fin de la guerre entraîna celle du contrat. Plusieurs fuselages, leurs ailes et quelques machines-outils avaient déjà été livrés à l'Espagne, mais les moteurs Daimler-Benz ne furent jamais expédiés.

Les Espagnols décidèrent alors de remotoriser leurs cellules avec des moteurs
Hispano-Suiza
de production suisse. L'appareil obtenu vola sous la désignation HA-1112, et se révéla une bonne machine, quoique légèrement sous-motorisée. Les versions ultérieures reçurent alors un moteur Rolls-Royce Merlin, qui modifia fortement l'aspect initial du 109 (le Merlin était un 12 cylindres en V non inversé contrairement aux Daimler-Benz 601 et 605).

Très agréable à piloter, le HA-1112, surnommé affectueusement "Buchon"(une espèce locale de pigeon) par ses pilotes, fut produit jusqu'en 1961, et resta en service jusqu'en 1965.

Les Messerschmitt figurants dans le film "
La bataille d'Angleterre", tourné en 1967, étaient en fait des "Buchons"…


Suite à sa participation à la guerre d'Espagne, le Bf 109 fut remotorisé par un moteur Daimler Benz pour pratiquer de façon encore plus efficace les nouvelles tactiques de combat aérien qu'il avait permis de mettre au point. La première partie de la Seconde Guerre mondiale vit une domination sans partage de cet avion et de sa doctrine d'emploi.

Durant la bataille de France, il surclassa tous ses adversaires directs : le Bloch 152 et même le Dewoitine D.520 (moins rapide mais plus maniable que le Bf 109), comme le Hurricane anglais. Les Morane-Saulnier MS.406 qui représentaient l'essentiel de la chasse française avec les Curtiss H75 importés d'Amérique étaient nettement dépassés pour la "chasse pure", quoiqu'efficaces contre les bombardiers. Seul le Supermarine Spitfire britannique put lui tenir tête lors de la bataille d'Angleterre, où les Hurricane étaient à la peine. Le Bf 109 fut le chasseur préféré de nombreux pilotes allemands, y compris des as tels qu'Adolf Galland ou Hans-Joachim Marseille, et cela même après le déploiement du Focke-Wulf Fw 190, plus performant à divers points de vue.





photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou


  Un autre avion de légende est exposé dans le hangar d'Aéroscopia : le Super Guppy. Il n'a pas été construit par Airbus mais son utilisation a permis un vrai développement à Airbus. Cet avion cargo a longuement été utilisé pour transporter les pièces des avions d'Airbus depuis les différentes usines européennes pour les amener à Toulouse, le lieu de l'assemblage.

photo (c) JM Bergougniou

Construit à la fin des années 60, l'Aero Spacelines Super Guppy SGT (T pour turbine : les moteurs à pistons d’origine sont remplacés par des turbo-propulseurs.) est un avion-cargo civil dérivé du Boeing 377 Stratocruiser, lui-même dérivé du Bombardier américain de la Seconde Guerre mondiale, B-29.
 
Cet avion doit son existence aux différents projets de la NASA des années 60, en particulier le programme Apollo qui va envoyer des hommes sur la Lune. Le transport de la plus grande fusée du monde entre la Californie, lieu de production et Cap Kennedy en Floride, lieu de lancement était par barge puis par bateau mais ne satisfaisait pas la NASA.

photo (c) JM Bergougniou

Un appareil de la famille des Guppy avait fait sa première apparition en Europe, précisément au Salon du Bourget dès le mois de mai 1967. Il se déplace également à Toulouse afin de proposer à Sud Aviation et à la BAC la possibilité d’acheminer les éléments de Concorde. La capacité de la soute du Mini Guppy n’est pas suffisante pour les besoins européens, mais cette présentation va les convaincre de choisir ce concept pour le transport des sous-ensembles de l’A300B à travers l’Europe.


photo (c) JM Bergougniou

Airbus Industrie décide d’acquérir deux appareils : le premier de cette série vole pour la première fois le 24 aout 1970, le N°2, i.e celui-ci, le 24 août 1972.


photo (c) JM Bergougniou

 Au vu des besoins croissants du constructeur européen, la construction de deux Super Guppy SGT supplémentaires est lancée à partir de 1978. Mais cette fois, l’avionneur acquiert le « certificat de type Boeing » et les fait assembler par UTA Industries au Bourget à partir de pièces venant des Etats-Unis. Ainsi le numéro 2 a-t ‘il acheminé les sous-ensembles nécessaires à l’assemblage de ses semblables


photo (c) JM Bergougniou

photos (c) JM Bergougniou

Sources Aéroscopia

FR3 Toulouse


http://musee-aeroscopia.fr/

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