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10 août 2016

Aéronautique navale ANAMAN cartophilie Carte postale Rochefort Musée avion aéronef histoire Charente Maritime

Des légendes de l'Aéro : le CORSAIR et le TEXAN


Dans les années 70, j'étais fana du feuilleton les têtes brulées. Feuilleton à la gloire de "Pappy" Boyington et de de son avion le CORSAIR.

CORSAIR Chance VOUGHT F4U-7


Gregory "Pappy" Boyinton
Le Chance Vought F4U Corsair est un avion militaire américain, utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1968 
Il est l'un des appareils les plus connus de la Seconde Guerre mondiale, notamment grâce à la série télévisée Les Têtes brûlées, laquelle a popularisé sa silhouette trapue et son aile en W (Aile en mouette inversée) qui rendent leCorsair presque immédiatement reconnaissable. Il s'illustra essentiellement dans le Pacifique, servant à la fois au sein de l'US Navy et de l'US Marine Corps.


La conception du Corsair débute en 1938 à la demande de l'US Navy qui voulait remplacer son chasseur embarqué, le Wildcat. Le projet, de l'ingénieur en chef Rex B. Beisel, est présenté le 8 avril 1938 et le 11 juin 1938la Navy passe commande d'un prototype ; son premier vol a lieu le 29 mai 1940.
Le nom de « Corsair », reprend le nom du Vought O2U Corsair, un biplan conçu dans les années 1920.




Le Corsair est conçu à partir de son moteur Pratt et Whitney (appartenant au même groupe United Aircraft Corporation) Double Wasp XR-2800, puis R-2800, 18 cylindres en double étoile développant 1850 ch (au décollage, 1460 ch à 6550 m) : la plus grande puissance disponible à l'époque (en dehors des moteurs de compétition), doté d'un compresseur à deux étages et à deux vitesses.



L'hélice, mise au point par Hamilton Standard (autre société du groupe United Aircraft), mesurait 4,04 m de diamètre (la plus grande de l'époque). La nécessité d'avoir un train d'atterrissage solide mais pas trop lourd et encombrant amena à choisir une voilure en W, ou « aile de mouette » inversée pour réduire la longueur du train. Avec un poids à vide estimé à 3 350 kg et une vitesse proche de 400 mph, soit 640 km/h, il était à l'époque supérieur à tout ce qui était à l'étude ailleurs dans le monde.



C'est à la demande du Gouvernement françaiset dans le cadre du M.D.A.P. (Mutual Defense Assistance Program) que Chance-Vought étudia une nouvelle et ultime version du prestigieux oiseau. Désignée F4U-7, cette version se révélait être un mariage entre le F4U-4 et l'AU-1.




Propulsé par un moteur Pratt & Whitney double étoile turbocompressé, 18 cylindres, R 2800-18W de 2.100 ch (hélice 4 pales, diamètre 4 m), il était armé, comme le F4U-4B et l'AU-1, de quatre canons de 20 mm et ses multiples points d'attache autorisaient l'emport de 10 roquettes de 127 mm, de deux bombes de 450 kg, de missiles air-sol AS-11, de conteneurs Matra 116G etc...



C'est le 2 juillet 1952 que le prototype X F4U-7 vola pour la première fois. Il fût suivi de 94 F4U-7 de série (79 en 1952 et 15 en 1953). Le dernier sortit le 31 janvier 1953 et ce sera aussi le dernier Corsair jamais construit, portant le nombre d'appareils produits au total de 12 571, toutes versions confondues.

Les Corsair français participèrent à toutes les opérations hors Métropole auxquelles la France fût mêlée depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
La Marine utilisa en fait un total de 163 Corsair : 94 F4-U7 et 69 AU-1.


Ce fut le cas de la dernière période de la guerre d'Indochine où les Corsair participèrent à de nombreuses missions d'appui et de protection tant depuis des bases au sol en Annam et au Tonkin (flottilles 12F, 14F puis 15F) que des porte-avions Arromanches, Bois Belleau et La Fayette, notamment en ce qui concerna la défense du camp retranché de Dien bien Phu.


Flottille 12F

A partir du 23 avril 1954, les 25 AU-1 prêtés par les Américains vinrent relever les Hellcat de la 11F dans la défense de Dien Bien Phu : la 14F opéra depuis Bach Mai. Après la chute du camp retranché, la 14F continua les opérations de guerre, puis des missions de protection à partir de Tan Son Nhut, à compter de juillet 1954. En août, elle se rééquipe progressivement de 17 F4-U7 livrés par le Dixmude. Les AU-1 restants sont restitués aux Etats-Unis, grâce à un convoyage de l’Arromanches vers Manille en août et un autre du Bois Belleau en décembre. 








Flottille 14F


Les F4-U7 Corsair furent à nouveau utilisés furent à nouveau utilisés en Indochine, par la 12F, à partir d’avril 1955, avec les porte-avions La Fayette et Bois Belleau, et sur la base de Tourane. Le Bois Belleau et la 12F quittent Saigon en novembre 1955. La dernière flottille à voler en Indochine avec le Corsair fut la 15F, qui effectua une campagne sur place du 11 février au 3 mai, avec le La Fayette.


Flottille 15F
Puis c’est la guerre d'Algérie où, entre 1955 et 1961, les Corsair des flottilles 12F, 14F, 15F et 17F, F4U-7 bientôt complémentés par des AU-1 d’occasion, opérèrent depuis Karouba, Télergma et Biskra, Ils eurent à assurer des missions de d'appui-feu, et les flottilles 15F et 17F assurèrent en alternance la mission d’entraînement pré-opérationnel depuis Hyères et Karouba Ces deux flottilles abandonnèrent le Corsair en 1962, la 12F faisant de même en 1963 ; les flottilles 12F et 17F terminèrent d’ailleurs avec un plan d’armement composé uniquement d’AU-1. La carrière du Corsair dans la Marine s’acheva avec la 14F, à Cuers, en septembre 1964.


Flottille 17F


Entre-temps les Corsair furent engagés pendant la fameuse affaire de Suez déclenchée à la suite de la nationalisation du Canal par le Président égyptien Nasser, le 26 juillet 1956. Cette opération nommée « Mousquetaire » mettait en œuvre coté français les porte-avions Arromanches (ex-HMS Colossus) et La Fayette (ex-USS Samuel P. Langley, du nom de l'inventeur de la catapulte...) avec à leur bord les flottilles 9F (Grumman TBM Avenger torpilleurs), 14F et 15F (Corsair F4U-7). Ces unités reçurent l'ordre de couler la flotte égyptienne en rade d'Alexandrie. Les Corsair se présentèrent à l'attaque deux jours de suite (1er et 2 novembre 1956) mais durent abandonner leur mission par suite de la présence « gênante » de navires de la 6ème flotte U.S. venus embarquer les ressortissants américains.


L'Aéronavale, ne conserva aucun exemplaire de ses prestigieux avions... Toutefois, quelques uns de ces rares F4U-7 français existent toujours, rachetés par des... américains. C'est le cas du N° 133710 conservé au musée des Marines à Quantico, et c'est peut-être encore le cas du N° 133693 qui volait sous l'immatriculation N693-M...

North American SNJ5 TEXAN

Le North American T-6 Texan, est l'appareil d'entraînement standard des pilotes de chasse des nations alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut connu sous les noms de SNJ au sein de l'US Navy, de AT-6 dans l'USAAC et de Harvard dans les forces aériennes du Commonwealth. Il remporta un gigantesque succès commercial : il fut produit à 15 495 exemplaires, toutes versions confondues.

 
L'Aéronavale française a aussi employé le T-6 comme avion école avancé.

SNJ Texan1221946-1968Avions d'entrainement, livrés entre 1946 et 1962. trente avions fabriqués au Canada servirent jusqu'en 1962, comme avions d'attaque légers


Escadrille 2.S

L'escadrille 2S, constituée le 6 novembre 1943 à Arzew, est héritière des formations de l'aviation maritime de Dunkerque et notamment de l'escadrille B101 (centre d'aviation maritime Cherbourg) et porte à ce titre la fourragère verte sans olive (croix de guerre 1914-1918), ainsi que de l'escadrille de bombardement 1B1 dont elle arbore l'insigne : un phénix tenant une bombe entre ses serres. En 1917, les escadrilles d'hydravions de chasse B101 et B102 ont été citées pour faits de guerre ayant permis la destruction ou la capture de sous-marins ennemis. Elle est dissoute le 1er juin 1946.






Le 1er novembre 1945 à Rochefort est créée l'escadrille 1S, chargée d'assurer les servitudes et liaisons en région maritime Atlantique. Son premier lieu d'affectation sera Lanvéoc-Poulmic où elle participera à la recherche des mines avec deux Morane 502. En mai 1951, elle sera la première unité à s'installer à Lann-Bihoué, avec pour mission la reprise en main des réservistes et les servitudes de région. Son parc aérien est constitué de Morane 502, Nord 1002, NC 701, Catalina et Helldiver. Par la suite, ses lieux d'implantations changeront sur la base de Lann-Bihoué au gré du temps, et son parc aérien comprendra entre autre des JRB 4, des Fouga Zéphyr, des Aquilon, des Alizé et desSNJ 5.

C'est le 1er avril 1955 qu'elle prend le nom d'escadrille 2S. L'escadrille 2S est restée depuis à la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, sur le site de Kennadehoye depuis 1985. Elle est alors dotée de Nord 262 E, avions de surveillance maritime ainsi que d'Embraër E121 (Xingu), avions de liaison. Elle assurait alors des missions de défense ( sûreté des approches maritimes, missions au profit du Centre d'Essais des Landes, liaisons et soutien logistique, soutien du Centre d'Entraînement et d'instruction) et des missions de service public (police des pêches, lutte antipollution, recherche en mer).



Escadrille 52.S



Elle voit le jour, une première fois, à Khourigba (Maroc) le 1 janvier 1949. Elle est créée pour remplacer l'Escadrille 51S, son rôle est de former les pilotes. Ses avions seront : Morane-saulnier, SNJ-4, Nord 1002, etc....
Un moment déplacée à Port-Lyautey (Maroc), elle disparaîtra définitivement en 1961.

Sources :



http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/corsair/francais.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_T%C3%AAtes_br%C3%BBl%C3%A9es_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chance_Vought_F4U_Corsair

https://fr.wikipedia.org/wiki/Force_maritime_de_l%27a%C3%A9ronautique_navale

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