27 novembre 1942 Sabordage de la flotte à Toulon
Le 27 novembre 1942, l'armée allemande tente de s'emparer de la flotte française, alors consignée au port de Toulon. Près de 90 bâtiments français, dont la totalité des bâtiments de haute mer, se sabordent pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi. Tous les grands bâtiments de combat sont coulés et irrécupérables.
Le courage des sous-marins
Plusieurs sous-marins ont ignoré l'ordre de saborder et certains d'entre eux ont choisi de rallier l'Afrique du Nord pour reprendre le combat (sauf la Vénus), avec les Alliés, aux côtés du reste de la flotte française, alors à l'abri en Afrique du Nord ou dans les colonies :
- le Casabianca et le Marsouin atteignent Alger ;
- Le Glorieux atteint Oran ;
- l’Iris à court de gazole se réfugie à Barcelone, où il restera interné pendant la durée de la guerre ;
- la Vénus se saborde à l'entrée du port de Toulon conformément aux ordres de sabordage en eaux profondes.
- Outre les sous-marins, le petit baliseur Leonor Fresnel, réussit à s'échapper et à rejoindre Alger.
récit par un marin de l'Iris
http://www.netmarine.net/forces/operatio/sabordage/recit.htm
Un film sur le Casabianca
http://www.ecpad.fr/wp-content/files_mf/1386327303SCA4Casabiancaunsousmarinfrancais.mp4
Le Casabianca, sous-marin français de 1 500 tonnes, est un des fleurons de la flotte française qui emmène à son bord soixante-quinze hommes d’équipage.
Le film évoque en fil conducteur le parcours du commandant de l’unité, le capitaine de frégate Jean L’Herminier qui, après de multiples périples, parvint à gagner l’Afrique du Nord en trompant la surveillance des Allemands à Toulon lors du sabordage de la flotte.
Amputé des deux jambes suite à un mal implacable, le commandant L’Herminier est décoré de la cravate de commandeur de la Légion d’honneur par le général de Gaulle sur son lit d’hôpital.
Quelques semaines plus tôt, le commandant L’Herminier se trouvait encore à bord du sous-marin pour un exercice d’alerte : les hommes sont mobilisés, le sous-marin quitte la surface et s’enfonce dans la mer. Au périscope, le commandant observe le navire ennemi, puis, le danger passé, le sous-marin peut refaire surface. La manœuvre terminée, on hisse le pavillon pirate à tête de mort et sept glaives, témoignage des sept grandes missions déjà réussies.