FREMM AQUITAINE - Baltique Atlantique
La FREMM AQUITAINE aurait rejoint l'exercice JOINT WARRIOR20-2 après une courte escale à Brest. Mais auparavant, durant tout le mois de septembre, l’équipage A de la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a rempli une mission de présence en mer Baltique et en Atlantique, zone stratégique au cœur d’un nouveau jeu de puissance.
Le 4 septembre dernier, la FREMM Aquitaine, actuellement armée par l’équipage A, a appareillé de son port-base à Brest, pour une mission de présence en appui de la stratégie française dans la région. La France, première nation à installer une base de recherches scientifiques dans l’archipel du Svalbard en 1963, a développé une solide connaissance des régions polaires. Dans les pas des grands explorateurs polaires français, Paul-Emile Victor et Jean-Baptiste Charcot, la Marine nationale est aujourd’hui l’une des garantes de cette tradition de présence française en Atlantique Nord, et jusqu’au-dessus du cercle polaire arctique. Espace disputé, l’Arctique pourrait même devenir, selon la Revue stratégique du ministère des Armées publiée en 2017, « un espace de confrontation ». La France y est présente au travers du déploiement de ses unités navales afin d’y anticiper l’évolution des enjeux, tels que, l’ouverture de nouvelles routes maritimes due au réchauffement climatique et la recherche de ressources naturelles encore inexploitées.
Une première étape en Baltique en soutien des partenaires de l’OTAN
Le déploiement de la FREMM Aquitaine a commencé en mer Baltique, après un transit le long des passages maritimes du Skagerrak et du Kattegat. Région au trafic maritime dense et aux nombreux compétiteurs stratégiques, la Baltique est également une zone de déploiement régulière pour la Marine nationale.
Ces quelques jours de navigation, ponctués par un exercice de ravitaillement à la mer avec la frégate allemande Nordrhein-Westfalen, ont contribué aux mesures de réassurance de l’OTAN envers les États du nord et de l’est de l’Europe. Afin de parfaire l’interopérabilité de la Marine nationale et de la Deutsche Marine, l’Aquitaine et une force maritime allemande se sont aussi exercées au partage de la situation tactique perçue par leurs différents senseurs. Ces interactions contribuent à parfaire la connaissance de ces zones de navigation et l’interopérabilité entre marines alliées.
L’Atlantique Nord, deuxième étape de ce déploiement
Nombreux sont les marins de l’équipage A de la FREMM Aquitaine qui ont été, pour la première fois, déployés dans ce théâtre. Le second-maître Alexis, opérateur au central opérations, y avait déjà opéré sur d’autres bâtiments, plus anciens. Mais c’est une première sur une frégate de ce type et il a pu appréhender lors de cette mission la complexité et les capacités d’une FREMM. « Je suis en charge du contrôle de la situation aérienne sur une zone d’opérations. Je participe à la classification de l’ensemble des aéronefs évoluant sur zone, une action qui peut aboutir à l’emploi de l’armement en situation de crise. La zone est vaste mais même au milieu d’un quart de nuit, entre un avion de ligne et deux chasseurs pas encore identifiés, tout peut se complexifier rapidement. »
L’Atlantique Nord, deuxième étape de ce déploiement
Nombreux sont les marins de l’équipage A de la FREMM Aquitaine qui ont été, pour la première fois, déployés dans ce théâtre. Le second-maître Alexis, opérateur au central opérations, y avait déjà opéré sur d’autres bâtiments, plus anciens. Mais c’est une première sur une frégate de ce type et il a pu appréhender lors de cette mission la complexité et les capacités d’une FREMM. « Je suis en charge du contrôle de la situation aérienne sur une zone d’opérations. Je participe à la classification de l’ensemble des aéronefs évoluant sur zone, une action qui peut aboutir à l’emploi de l’armement en situation de crise. La zone est vaste mais même au milieu d’un quart de nuit, entre un avion de ligne et deux chasseurs pas encore identifiés, tout peut se complexifier rapidement. »
Une fois arrivée dans ces latitudes plus froides, l’Aquitaine a poursuivi sa mission au profit de la fonction stratégique « connaissance et anticipation », une des cinq fonctions des armées selon le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale. L’équipage, en dépit de conditions météorologiques parfois rudes – mer formée et températures basses –, a poursuivi son entraînement, objectif permanent du marin et du militaire. Exercices de tir, mises en œuvre de l’hélicoptère embarqué Caïman Marine et exercices de lutte contre les sinistres à bord ont rythmé le quotidien des marins de l’Aquitaine.
Après plusieurs semaines d’opérations, l’Aquitaine a finalement rallié son port-base à Brest.
Pleinement intégré au sein du Task Group 606.01 de l’OTAN dans le cadre de l’exercice interallié JOINT WARRIOR 20.2, le patrouilleur de haute mer (PHM) Premier Maître L’Her a appareillé le 30 septembre de son escale à Glasgow (Royaume-Uni) pour se rendre dans le nord de l’Écosse et débuter une phase intense d’entraînement à la mer.
Au programme de ces deux semaines : exercices de lutte contre des menaces asymétriques, surface, sous-marines et aériennes, mais également de tirs, de guerre électronique et de NAVigation WAR(NAVWAR - opération en environnement GPS dégradé). La seconde moitié de cet exercice est consacrée à un entraînement multi-luttes avec le Carrier strike group (CSG – groupe aéronaval) britannique formé autour du porte-aéronefs HMS Queen Elisabeth. Ces manœuvres sont l’occasion pour les marines de l’OTAN de parfaire leur interopérabilité, aussi bien en termes de matériels que de savoir-faire conjoints, tout en aguerrissant les équipages dans un contexte opérationnel dense et complexe.
La première journée d’exercice a mis à l’honneur les artilleurs du bord qui ont notamment pu s’entraîner au tir contre terre au Cap Wrath (extrémité nord-est de l’Écosse) avec leur canon de 100mm, principal système d’armes du Premier Maître l’Her. Ce tir, mené en coopération avec la frégate portugaise Corte Real et la frégate belge Leopold 1, a permis d’atteindre tous les objectifs terrestres assignés.
L’équipage du Premier Maître L’Her se prépare déjà pour sa prochaine activité: la défense rapprochée contre des embarcations hostiles rapides évoluant à proximité des lochs écossais !
Après plusieurs semaines d’opérations, l’Aquitaine a finalement rallié son port-base à Brest.
Pleinement intégré au sein du Task Group 606.01 de l’OTAN dans le cadre de l’exercice interallié JOINT WARRIOR 20.2, le patrouilleur de haute mer (PHM) Premier Maître L’Her a appareillé le 30 septembre de son escale à Glasgow (Royaume-Uni) pour se rendre dans le nord de l’Écosse et débuter une phase intense d’entraînement à la mer.
Au programme de ces deux semaines : exercices de lutte contre des menaces asymétriques, surface, sous-marines et aériennes, mais également de tirs, de guerre électronique et de NAVigation WAR(NAVWAR - opération en environnement GPS dégradé). La seconde moitié de cet exercice est consacrée à un entraînement multi-luttes avec le Carrier strike group (CSG – groupe aéronaval) britannique formé autour du porte-aéronefs HMS Queen Elisabeth. Ces manœuvres sont l’occasion pour les marines de l’OTAN de parfaire leur interopérabilité, aussi bien en termes de matériels que de savoir-faire conjoints, tout en aguerrissant les équipages dans un contexte opérationnel dense et complexe.
La première journée d’exercice a mis à l’honneur les artilleurs du bord qui ont notamment pu s’entraîner au tir contre terre au Cap Wrath (extrémité nord-est de l’Écosse) avec leur canon de 100mm, principal système d’armes du Premier Maître l’Her. Ce tir, mené en coopération avec la frégate portugaise Corte Real et la frégate belge Leopold 1, a permis d’atteindre tous les objectifs terrestres assignés.
L’équipage du Premier Maître L’Her se prépare déjà pour sa prochaine activité: la défense rapprochée contre des embarcations hostiles rapides évoluant à proximité des lochs écossais !
sources
Marine Nationale
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