20 mai 2020

Campagne Application PH Jeanne d'Arc EE Victor Schoelcher Abidjan Côte d'Ivoire Sénégal

Campagne Application 1971 - 1972 PH Jeanne d'Arc EE Victor Schoelcher Abidjan Côte d'Ivoire Sénégal 

Malheureusement la Bibliothèque Nationale n'a pas dans ses rayons les cols bleus de fin mai 1972 à décembre. 
Il me sera donc impossible de vous raconter la fin de cette campagne. Nous évoquerons simplement les pays et les villes


Le croiseur Jeanne d'Arc à Abidjan

Alors envoyez vos souvenirs et anecdotes
Abidjan le 2 mai 1972










Selon la tradition orale ébrié rapportée dans le Dictionnaire encyclopédique de la Côte d’Ivoire, le nom d'Abidjan, Abijeann à l'époque, serait né d'un quiproquo. La légende raconte qu'un vieil homme revenant de son champ, les bras chargés de branchages probablement destinés à la réfection du toit de sa case, rencontra sur son chemin un explorateur européen en perdition qui lui demanda le nom du village le plus proche. Le vieil homme ne parlant pas la langue de l’homme blanc crut comprendre que celui-ci demandait ce qu’il faisait en ces lieux. Terrorisé par cette rencontre inattendue, il s’enfuit en criant : « min tchan m’bidjan », ce qui signifie en langue ébrié : « je reviens de couper des feuilles ». L’homme blanc crut avoir eu la réponse à sa question et consigna consciencieusement sur son bloc-notes Abidjan.



Abidjan est à l’origine un petit village de pêcheurs où vit le peuple Atchann.

En 1896, à la suite d'une série d'épidémies de fièvre jaune meurtrières, les colons français qui étaient installés à Bassam décidèrent de partir vers un endroit plus salubre à Abidjan Santé (« un village à l'écart d'Adjamé »). Leur déménagement fut suivi par celui du gouvernement colonial qui établit en 1899, à cet endroit, sous l'impulsion de l'ingénieur Houdaille dont le nom a été donné à une avenue d'Abidjan, dans le quartier du Plateau dont la mission première était d'étudier le tracé pour un chemin de fer Océan-Niger, le comptoir de Bingerville, capitale de la colonie française de 1900 à 1934 du nom du premier gouverneur officiel de la colonie, Louis-Gustave Binger.





La future Abidjan, toute proche, également située sur le bord de la lagune n'doupé (« la lagune à l'eau chaude », future « lagune ébrié »), offrait plus d'espace et de plus grandes possibilités d'expansion commerciale. Le wharf de Petit Bassam (l'actuel Port-Bouët), au sud de l'agglomération, fit rapidement concurrence au wharf de Grand-Bassam, jusqu'alors le principal accès économique de la colonie.

À partir de 1903, alors que Bingerville n'est pas encore achevée, Abidjan devient le principal pôle économique de la colonie de Côte d'Ivoire et un relais privilégié pour la diffusion des produits européens vers l'arrière-pays, notamment grâce à une communauté libanaise de plus en plus importante.




En 1931, Le Plateau et ce qui deviendra Treichville sont reliés approximativement à la place du pont Félix-Houphouët-Boigny par un pont flottant. Cette année-là, un premier adressage des rues d'Abidjan est mis en place. Il sera (provisoirement) définitif en 1964, sous l'impulsion du maire Konan Kanga, puis (mal) complété à l'américaine en 1993.




Abidjan devient la troisième capitale de la Côte d’Ivoire, après Grand-Bassam et Bingerville, par un décret du 10 août 1933. Plusieurs villages atchan sont alors désertés. Il en reste notamment Adjamé, (« la rencontre » ou « le centre » en Atchan), situé au nord du Plateau et où se trouve encore le chef de la communauté Atchan





Le canal de Vridi, à Abidjan en Côte d'Ivoire, fut creusé en 1950. Il permet de rejoindre par la navigation, le Port autonome d'Abidjan à l'Océan Atlantique



Adjamé est un quartier d'Abidjan nord, en Côte d'Ivoire. Adjamé, dont le nom signifie « la rencontre » ou « le centre » en tchaman, est situé au nord du quartier du Plateau. Adjamé est la commune abritant la plus ancienne souche abidjanaise, devant Treichville. Elle abrite la plus importante gare routière du pays à partir de laquelle les lignes de bus irriguent l'ensemble de la Côte d'Ivoire ainsi que la sous-région.








Situé sur les côtes de Treichville (Abidjan sud) , il est le plus important port d'Afrique de l'Ouest et le deuxième de toute l'Afrique après celui de Durban, et devant le Port de Lagos et le Port autonome de Dakar. Un port en transbordement et à conteneurs. Grâce au canal de Vridi d'une profondeur de 13,5 mètres, les bateaux à grand tirant d'eau peuvent accoster dans un port en eau profonde


La création d’un véritable port en eau profonde étant devenue indispensable, en raison de la croissance rapide du volume des échanges et de la nécessité de manutentionner des charges unitaires indivisibles de plus en plus lourdes, dès 1892 sont entreprises les études nécessaires à la détermination d'un site précis susceptible d’accueillir les futures infrastructures. C'est ainsi que Grand-Lahou, Grand-Bassam, Sassandra et Bingerville furent étudiés.



En 1898, une mission française est envoyée en Côte d'Ivoire (avec le Capitaine Houdaille, le Capitaine Thomasset, le capitaine Crosson-Duplessis...) en vue de la future création d'un chemin de fer et d'un port. L'existence du Canyon est prise en compte (autrefois appelé trou sans fond). Cette mission met notamment en évidence le fait que le plus court chemin entre Bamako et l’Océan Atlantique passe par Abidjan et non par Dakar (comme on l’imaginait jusque-là) Elle relève également divers autres facteurs techniques, géographiques et économiques favorables et propose formellement Abidjan pour accueillir le port et constituer ainsi la tête de ligne du chemin de fer qui sera baptisé «Abidjan-Niger» (RAN).

De prime abord, le choix se porte sur le site de Port-Bouët mais dès le commencement de la construction (1906-1907) on s'aperçoit que les ouvrages de protection du débouché en mer et les appointements annexes sont engloutis par de vastes effondrements, vers le canyon. En 1935 on décide donc de construire le Canal de Vridi (projet établi par l'ingénieur Roger Pelnard et considère après essais sur modèle réduit, au laboratoire de Delft (Pays-Bas) - le projet est soutenue par Wattier). La construction est confiée à l'Entreprise de construction du Port d’Abidjan (CPA) dès 1938. Ces travaux terminent en 1950 mettant enfin en communication la Lagune Ébrié avec la mer grâce à un canal de 2700 m de long sur 370 m de large avec une profondeur de 13,50 m (le 23 juillet 1950).

Le 5 février 1951 le Port d’Abidjan est officiellement inauguré par le Président de l'Assemblée Territoriale Ouest Africaine l'ivoirien Victor Capri Djédjé et le Ministre de la France d'Outre-Mer François Mitterrand en présence de l'honorable médecin et chef du village de N'Gokro Félix Houphouët-Boigny.




Capitale fiévreuse du Sénégal, Dakar est une ville envoûtante, où il fait bon se perdre dans les marchés colorés et les ruelles sablonneuses et grouillantes de monde. Plateforme commerciale bâtie sur une rade, Dakar est aussi le centre culturel et artistique du pays, comme le prouve son célèbre musée ethnographique et ses nombreux festivals de musique et de danse. Les voyageurs ne manqueront pas de gagner en ferry l'île de Gorée, au large de Dakar, un havre de paix où l'on célèbre la mémoire des milliers d'esclaves embarqués de force vers l'Amérique.

Ainsi se termine notre campagne 1971 - 1972 à bord du PH Jeanne d'Arc
avec comme source principale 

Cols Bleus

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