Brest Compagnie des Marins Pompiers mai 1944
le 22 mai 1944, un pli certainement personnel est envoyé en Franchise Militaire à un Premier Maître timonier travaillant aux transmissions du secrétariat à la Marine de Vichy. La Franchise est justifié par l'application du cachet de service à l'Ancre Brest 2e Compagnie de Marins Pompiers .
Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves.
En voyant les photos de l'époque on peut imaginer l'activité des pompiers
durant cette période.
« Le 27 février 1943, l’agglomération brestoise a subi un violent bombardement aérien. Il a eu lieu de 14h50 à 15h00. L’alerte a été donnée à 14h45 et a pris fin à 16h00 ; les résultats sont les suivants : à Brest, quinze personnes ont été tuées dont huit femmes et trois enfants. Les quartiers de l’Harteloire, Pontaniou et Kerigonan ont particulièrement souffert. Une bombe de gros calibre est tombée sur l’École Professionnelle de Garçons où aucune victime n’est à déplorer, l’école ayant été évacuée depuis un mois environ. Les effets du souffle de la bombe tombée sur l’école et la projection des matériaux ont démoli les fenêtres, portes et cloisons de la caserne de gendarmerie de Brest. Les murs sont lézardés, la voiture automobile de liaison est inutilisable, les toitures sont partiellement détruites et la caserne est inutilisable ; il n’y a pas eu de blessé, le personnel étant à l’abri situé dans le bâtiment principal lors du bombardement. Les familles et le personnel ont été repliés sur le quartier Buquet à Lambézellec. »
« À Lambézellec, quinze personnes dont cinq femmes et un enfant ont été tuées. La Rue de la Vierge et le quartier de Kérinou ont beaucoup souffert. Plusieurs maisons ont été détruites ou endommagées. A Saint-Pierre, quatorze personnes, dont huit femmes et un enfant, ont été tuées. Les quartiers du Landais, Kerebezon et du Ruisan sont les plus éprouvés, plusieurs maisons ayant été détruites. Dans l’agglomération ont été dénombrés quarante-quatre morts, dont vingt-et-une femmes et cinq enfants. Trente blessés ont été hospitalisés et 200 maisons ont été détruites ou endommagée
Je recherche ce numéro des Cahiers de l'Iroise Si dans une brocante...
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