L'ASTROLABE Dumont d'Urville Terre Adélie TAAF
Au départ du port d’Hobart en Tasmanie, la base Dumont d’Urville en Terre Adélie est desservie par le navire L’Astrolabe.
L’Astrolabe est un navire brise-glace (Classe IB5 du Code Polaire) construit en 2017 dans le cadre d’un partenariat entre les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV) et le Ministère de la défense (Marine nationale (MN)). Le partenariat se fait via la création d’un groupement d’intérêt public entre les TAAF et la MN et une convention entre la MN et l’IPEV.Débutée en novembre 2017, sa première mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) a pris fin ces jours derniers. Les MSLA sont des missions de transport de fret et de passagers entre l’Australie et la base scientifique française en Terre Adélie, au profit de l’IPEV et des TAAF. Le bateau est arrivé le 28 mars à La Réunion au terme de cinq mois et demi de mission qui ne peuvent se dérouler que durant l’été austral.
photo Marine nationale |
Armé en permanence par la marine, le navire effectue deux types de missions :
- Des missions de soutien à la logistique Antarctique : transport de fret et de passagers entre l’Australie (Hobart, Tasmanie) et la base Dumont d’Urville, en Terre Adélie, pendant 120 jours (été austral) au profit de l’IPEV et des TAAF. Dans le cadre de la coopération scientifique internationale entre la France et l’Australie, des missions de ravitaillement sont également susceptibles d’être effectuées, sur demande de l’IPEV, au profit de l’Australian Antarctic Division (AAD).
- Des missions Défense : missions de souveraineté dans le sud de l’Océan indien à partir de la Réunion, le reste de l’année, en remplacement du patrouilleur austral l’Albatros.
photo Marine nationale |
Ainsi, L’Astrolabe effectue quatre à cinq voyages par an entre novembre et février pour ravitailler les bases de Dumont d’Urville et Concordia, le matériel pour cette dernière station étant acheminé, depuis Cap Prudhomme, par convois terrestres. Pouvant emporter près d’une quarantaine de passagers à chaque voyage, ce navire joue un rôle essentiel également dans l’acheminement des personnels scientifiques et techniques sur ces stations.
Au total, pas moins de cinq rotations entre Hobart, en Tasmanie, et la base française Dumont d’Urville (DDU, distante de 2700 km) auront été nécessaires pour assurer la livraison en partenariat avec l’Institut polaire français de plus 1 000 tonnes de fret et d’environ 1 600 m3 de gazole « Special Antarctic Blend ». Composées entre autres de vivres, de matériels divers et de véhicules, les moyens logistiques déposés sont garants de la survie de bases exposées aux conditions météorologiques extrêmes des hivers austraux.
Au total, pas moins de cinq rotations entre Hobart, en Tasmanie, et la base française Dumont d’Urville (DDU, distante de 2700 km) auront été nécessaires pour assurer la livraison en partenariat avec l’Institut polaire français de plus 1 000 tonnes de fret et d’environ 1 600 m3 de gazole « Special Antarctic Blend ». Composées entre autres de vivres, de matériels divers et de véhicules, les moyens logistiques déposés sont garants de la survie de bases exposées aux conditions météorologiques extrêmes des hivers austraux.
photo Marine nationale |
https://youtu.be/Y0Gfd9qzGRk
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