CATAMARAN 2018
À partir de vendredi, les plages morbihannaises vont être le théâtre d’un exercice militaire franco-britannique de grande ampleur. Un débarquement de 2 000 hommes et de 14 bâtiments de guerre. Une opération baptisée Catamaran 2018.
Que signifie Catamaran ? C’est le nom de cet exercice mené tous les quatre ans par la Marine nationale, les armées de terre et de mer, côté français ; par la Royal Navy et la Royal Air Force, côté anglais. Il s’agit d’opérer un débarquement de troupes avec des moyens amphibies, une opération qui est suivi d’un raid à terre. La dernière édition a été conduite en 2014 en Méditerranée
Quel est le rôle d’une force expéditionnaire ? « La concrétisation d’une force expéditionnaire conjointe interarmées » est l’un des objectifs de Catamaran, issu du traité franco-britannique de Lancaster House (2010). Une force expéditionnaire est composée d’un groupe amphibie, éventuellement soutenu par un groupe aéronaval. Un tel exercice a ainsi pour but de préparer un assaut par la mer, à plusieurs milliers de kilomètres d’une base alliée.
Avec l’ancien pacha de la base aéronautique (BAN) de Landivisiau. À bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC), le Tonnerre, le contre-amiral Olivier Lebas sera à la tête de la force amphibie. Ce dernier avait commandé, de 2001 à 2003, la flottille 17 F basée à Landivisiau. Durant deux ans (2011-2013), il avait aussi pris le commandement du porte-avions Charles-de-Gaulle. Depuis l’été 2017, Olivier Lebas dirige la Force aéromaritime de réaction rapide (COMFRMARFOR).
Marine Nationale
https://www.facebook.com/marinenationale.officiel/photos/pcb.1777455532277637/1777454645611059/?type=3&theater
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/05/31/catamaran-2018-19413.html
À partir de vendredi, les plages morbihannaises vont être le théâtre d’un exercice militaire franco-britannique de grande ampleur. Un débarquement de 2 000 hommes et de 14 bâtiments de guerre. Une opération baptisée Catamaran 2018.
L'exercice "CATAMARAN 2018" se déroule du 1er au 15 juin 2018, en Bretagne sud. Il
réunit la Marine nationale, l'armée de Terre, la Royal Navy et la Royal Air Force dans un cadre CJEF (Combined Joint Expeditionary Force). La force déployée prend le nom de Task Group 471.01 (TG 471.01) et est commandée, depuis le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Tonnerre, par le contre-amiral Olivier Lebas, commandant la force aéromaritime française de réaction rapide. Marine nationale
Que signifie Catamaran ? C’est le nom de cet exercice mené tous les quatre ans par la Marine nationale, les armées de terre et de mer, côté français ; par la Royal Navy et la Royal Air Force, côté anglais. Il s’agit d’opérer un débarquement de troupes avec des moyens amphibies, une opération qui est suivi d’un raid à terre. La dernière édition a été conduite en 2014 en Méditerranée
Quel est le rôle d’une force expéditionnaire ? « La concrétisation d’une force expéditionnaire conjointe interarmées » est l’un des objectifs de Catamaran, issu du traité franco-britannique de Lancaster House (2010). Une force expéditionnaire est composée d’un groupe amphibie, éventuellement soutenu par un groupe aéronaval. Un tel exercice a ainsi pour but de préparer un assaut par la mer, à plusieurs milliers de kilomètres d’une base alliée.
Tigre de l'ALAT ©Jeremy Vacelet/Marine Nationale/Défense |
Quelles sont les forces en présence ? Plus de 2 000 hommes et femmes participent actuellement aux manœuvres. 1 350 d’entre-deux font partie de la force débarquée, laquelle est équipée de 181 véhicules militaires (véhicules légers, poids lourds et blindés), 14 bâtiments de surface et 8 hélicoptères.
Pourquoi est-ce « historique » ? Pour le ministère des Armées, Catamaran 2018 se tient dans un « contexte historique : le déploiement d’une force expéditionnaire constitue une option militaire efficace pour résoudre une crise, débloquer un front ou répondre à un besoin humanitaire. 74 ans plus tard, Catamaran 2018 entre en résonance historique avec les débarquements de Normandie et de Provence, rappelant ainsi la valeur stratégique de ce type d’opération ».
Pourquoi est-ce « historique » ? Pour le ministère des Armées, Catamaran 2018 se tient dans un « contexte historique : le déploiement d’une force expéditionnaire constitue une option militaire efficace pour résoudre une crise, débloquer un front ou répondre à un besoin humanitaire. 74 ans plus tard, Catamaran 2018 entre en résonance historique avec les débarquements de Normandie et de Provence, rappelant ainsi la valeur stratégique de ce type d’opération ».
EDA-R entant dans le radier ©Jeremy Vacelet/Marine Nationale/Défense |
Quel est le calendrier ? Mardi, les entraînements tactiques ont débuté en Charente-Maritime : à La Rochelle, l’île de Ré et l’île d’Oléron. À partir de vendredi, le débarquement est prévu sur des plages situées entre Quiberon (56) et Sarzeau (56). Cette phase se poursuivra par un assaut blindé tactique depuis la presqu’île de Quiberon et ce, jusqu’au camp militaire de Coëtquidan (56). La fin des opérations est annoncée pour le 14 juin.
HNLMS et ravitaillement à la mer ©Jeremy Vacelet/Marine Nationale/Défense |
Avec l’ancien pacha de la base aéronautique (BAN) de Landivisiau. À bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC), le Tonnerre, le contre-amiral Olivier Lebas sera à la tête de la force amphibie. Ce dernier avait commandé, de 2001 à 2003, la flottille 17 F basée à Landivisiau. Durant deux ans (2011-2013), il avait aussi pris le commandement du porte-avions Charles-de-Gaulle. Depuis l’été 2017, Olivier Lebas dirige la Force aéromaritime de réaction rapide (COMFRMARFOR).
La première, du 1er au 8 juin, consiste en la montée en puissance de la force et une préparation au débarquement par les forces avancées (commandos marine, force de guerre des mines), un entraînement des troupes embarquées et une répétition de l’assaut amphibie sur l’île d’Oléron. Dans le même temps, une partie du groupe de guerre des mines est chargée de sécuriser les abords maritimes de la zone.
La deuxième se déroule du 8 au 15 juin et voit le déploiement des troupes sur les plages du Morbihan à compter du 8 juin, dans le but de rallier le camp de Meucon.
HNLMS Karel Doorman ©Jeremy Vacelet/Marine Nationale/Défense |
En voici la chronologie:
- 25 mai 2018 : appareillage de la composante navale française de Toulon.
- du 1er au 2 juin 2018 : acheminement de la force terrestre par voie routière et ferroviaire puis embarquement sur les navires au port de La Rochelle ;
- du 2 au 5 juin 2018 : phase d’entrainement technique du personnel entre La Rochelle, l’île de Ré et l’île d’Oléron ;
Karel Doorman ©Jeremy Vacelet/Marine Nationale/Défense |
- du 6 au 8 juin 2018 : phase de répétition tactique de la mise à terre sur l’île de Ré ou l’île d’Oléron ; phase de renseignement tactique par les forces avancées, entre le littoral breton et le camp de Coëtquidan ;
- du 8 juin au 13 juin 2018 : phase d’exercice en terrain civil, qui débutera par un débarquement amphibie entre Quiberon et Sarzeau à partir du 8 juin, se poursuivra par une manœuvre mobile vers les camps de Meucon et de Coëtquidan jusqu’au 12 juin. Cette phase se clôturera par une nouvelle manœuvre mobile vers les plages pour conduire un rembarquement, qui sera achevé le 14 juin.
Cougar ©Jeremy Vacelet/Marine Nationale/Défense |
La force débarquée est composée d'unités suivantes:
- un détachement de transmissions de la 9e compagnie de commandement et de transmissions de Marine (9e CCTMa) stationné à Poitiers.
Pont ©Jeremy Vacelet/Marine Nationale/Défense |
- Le 2e RIMa stationné au Mans : un état-major tactique, un échelon de combat logistique (TC2), un groupement d’aide à l’engagement amphibie (GAEA), une compagnie VBCI à quatre sections de combat.
- Le 1er RIMa stationné à Angoulême : des engins blindés roues/canon de type AMX10RC pour compléter le TC2, un escadron AMX10 RC avec trois pelotons sur AMX10RC, un peloton de reconnaissance et d’investigation.
- Le 6e RG stationné à Angers (génie) : deux sections à deux groupes.
VAB ©Catherine Piault/Armée de terre/Défense |
- Le 11e RAMa : un détachement d’artillerie pour les appuis artillerie de la lande d’Ouée.
- Le 3e RIMa stationné à Vannes : une compagnie FORAD aux ordres du 3e RIMa.
- Le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) : 4 hélicoptères de manoeuvre et d’assaut et 2 hélicoptères d’attaque français.
- Le 515e régiment du Train stationné à Brie : un sous groupement logistique.
- Un détachement cynophile du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT).
VBCI ©Catherine Piault/Armée de terre/Défense |
Sources:
Marine Nationale
https://www.facebook.com/marinenationale.officiel/photos/pcb.1777455532277637/1777454645611059/?type=3&theater
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/05/31/catamaran-2018-19413.html
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