8 mai - escale à Espalion
Bonjour à tous,
Nous vivons une époque formidable où le port n’est plus nécessaire à l’organisation d’une escale.
Pour les marins d’aujourd’hui, faire escale ne signifie plus débarquer d’un bâtiment de guerre mais descendre d’un autobus. C’est une excellente chose. Ainsi des villes comme Albi ou Vesoul, Thann ou Brioude pourront recevoir nos équipages.
Pour les 200 ans du port du Cros de Cagnes, nous reçûmes en grande pompe la frégate Dupleix. Les matelots, officiers mariniers et officiers débarquèrent d’un bus, défilèrent, déposèrent une gerbe au monument des Dardanelles et enflammèrent le port tard dans la nuit. Plus récemment dans le cadre de « l’école au port » qui concernait la préparation militaire marine de Cannes, dans les mêmes conditions, la Lyre, chasseur de mines tripartite a fait escale à Nice. Le préfet Adolf Colrat reçu avec tous les honneurs le commandant Anne Sophie Borrod et son équipage au palais Sarde. A la tombée du jour tous repartirent vers Toulon dans un confortable autocar pullman. Du 6 au 15 mai le SNLE Triomphant sera (à quai ?) à Cholet…
Dans cet esprit, je proposerais une escale du plus haut intérêt : Espalion. Cette adorable petite cité est construite sur les rives du Lot. La vieille ville est judicieusement décorée par un pont médiéval. Venant de L’autoroute de Montpelier vous dégringolez une montagne avec à main gauche le château de Calmont d’Olt, magnifique forteresse médiévale en construction depuis le 12ème siècle. A main droite un point de vue superbe sur une vallée profonde et une série de magnifiques viaducs aujourd’hui inutiles. Ces constructions illustrent la propension de nos élus à dilapider les deniers publics en constructions pharaoniques. Cela ne date pas d’hier.
Mais ce qui va retenir notre attention c’est le « musée du scaphandre » car ce sont les espalionais Rouquayrol et Denayrouze qui au XIXème siècle inventèrent le scaphandre autonome. Le grand Jules Vernes s’en est inspiré pour écrire 20.000 lieues sous les mers. Non seulement nous avons là une superbe escale mais aussi un incontournable lieu de congrès pour les plongeurs démineurs et les sous mariniers.
A bon entendeur salut !
A la semaine prochaine
Donec
Nous vivons une époque formidable où le port n’est plus nécessaire à l’organisation d’une escale.
Pour les marins d’aujourd’hui, faire escale ne signifie plus débarquer d’un bâtiment de guerre mais descendre d’un autobus. C’est une excellente chose. Ainsi des villes comme Albi ou Vesoul, Thann ou Brioude pourront recevoir nos équipages.
Pour les 200 ans du port du Cros de Cagnes, nous reçûmes en grande pompe la frégate Dupleix. Les matelots, officiers mariniers et officiers débarquèrent d’un bus, défilèrent, déposèrent une gerbe au monument des Dardanelles et enflammèrent le port tard dans la nuit. Plus récemment dans le cadre de « l’école au port » qui concernait la préparation militaire marine de Cannes, dans les mêmes conditions, la Lyre, chasseur de mines tripartite a fait escale à Nice. Le préfet Adolf Colrat reçu avec tous les honneurs le commandant Anne Sophie Borrod et son équipage au palais Sarde. A la tombée du jour tous repartirent vers Toulon dans un confortable autocar pullman. Du 6 au 15 mai le SNLE Triomphant sera (à quai ?) à Cholet…
Dans cet esprit, je proposerais une escale du plus haut intérêt : Espalion. Cette adorable petite cité est construite sur les rives du Lot. La vieille ville est judicieusement décorée par un pont médiéval. Venant de L’autoroute de Montpelier vous dégringolez une montagne avec à main gauche le château de Calmont d’Olt, magnifique forteresse médiévale en construction depuis le 12ème siècle. A main droite un point de vue superbe sur une vallée profonde et une série de magnifiques viaducs aujourd’hui inutiles. Ces constructions illustrent la propension de nos élus à dilapider les deniers publics en constructions pharaoniques. Cela ne date pas d’hier.
Mais ce qui va retenir notre attention c’est le « musée du scaphandre » car ce sont les espalionais Rouquayrol et Denayrouze qui au XIXème siècle inventèrent le scaphandre autonome. Le grand Jules Vernes s’en est inspiré pour écrire 20.000 lieues sous les mers. Non seulement nous avons là une superbe escale mais aussi un incontournable lieu de congrès pour les plongeurs démineurs et les sous mariniers.
A bon entendeur salut !
A la semaine prochaine
Donec
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