le TCD SIROCO part au Brésil et devient le NDM BAHIA
Le TCD SIROCO à Toulon photo (c) JM Bergougniou |
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Le bâtiment est rentré du golfe de Guinée, où il était déployé depuis trois mois. Encore jeune, mais ne correspondant plus au schéma de la Marine, il est proposé à la vente 80 millions d’euros
C'était sa dernière mission française, avant d'être désarmé, pour être vendu et continuer à voguer sous un autre pavillon. Le bâtiment de Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco est revenu dimanche soir d'un déploiement de trois mois dans le golfe de Guinée, escorté par le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan.
Le couperet des restructurations est tombé: le TCD Siroco et le pétrolier ravitailleur Meuse seront désarmés. Aucune unité de l'armée de terre varoise n'est touchée mais ces restructurations vont faire perdre 400 postes au Var.
Quand, en octobre 2014, fut annoncé le retrait du service actif et la revente du Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, le Chili semblait être le client le plus probable étant donné qu’il s’était déjà porté acquéreur, en 2011, du TCD Foudre, désormais appelé le « Sargento Aldea ».
Mais d’autres pays se manifestèrent, comme le Portugal. Ce dernier se montra très intéressé, au point d’annoncer des « négociations exclusives » avec Paris, qualifiant l’achat potentiel du TCD Siroco d’ »occasion unique ».
Seulement, en juillet, Lisbonne changea son fusil d’épaule en raison de caractéristiques du navire français incompatibles avec certains équipements de la marine portugaise. Le prix demandé (80 millions d’euros) allait également au-delà de ce que pouvait se permettre cette dernière.
Finalement, le TCD Siroco rejoindra le Brésil (dont la situation économique n’est pas brillante), son acquisition ayant été recommandée par la Direction générale du matériel naval brésilienne à l’issue d’une évaluation de ce navire faite à Toulon en décembre 2014. Il avait été rapporté, cet été, que des négociations avec Paris étaient à un stade avancé.
C'était sa dernière mission française, avant d'être désarmé, pour être vendu et continuer à voguer sous un autre pavillon. Le bâtiment de Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco est revenu dimanche soir d'un déploiement de trois mois dans le golfe de Guinée, escorté par le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan.
Quand, en octobre 2014, fut annoncé le retrait du service actif et la revente du Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, le Chili semblait être le client le plus probable étant donné qu’il s’était déjà porté acquéreur, en 2011, du TCD Foudre, désormais appelé le « Sargento Aldea ».
Mais d’autres pays se manifestèrent, comme le Portugal. Ce dernier se montra très intéressé, au point d’annoncer des « négociations exclusives » avec Paris, qualifiant l’achat potentiel du TCD Siroco d’ »occasion unique ».
Seulement, en juillet, Lisbonne changea son fusil d’épaule en raison de caractéristiques du navire français incompatibles avec certains équipements de la marine portugaise. Le prix demandé (80 millions d’euros) allait également au-delà de ce que pouvait se permettre cette dernière.
Finalement, le TCD Siroco rejoindra le Brésil (dont la situation économique n’est pas brillante), son acquisition ayant été recommandée par la Direction générale du matériel naval brésilienne à l’issue d’une évaluation de ce navire faite à Toulon en décembre 2014. Il avait été rapporté, cet été, que des négociations avec Paris étaient à un stade avancé.
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